dimanche 6 juillet 2014

Joe Bonamassa en concert au Dôme à Marseille le 23 juin 2014



Joe Bonamassa est un guitariste américain né en 1977 à New York aux Etats Unis.

Fils d'un marchand d'instruments de musique, il apprend la guitare à partir de l'age de quatre ans. A onze ans, il se produit en première partie de BB King. Puis il assure pendant quelques années les premières parties de grands musiciens comme, entre autres, Gary Moore, Robert Cray ou Buddy Guy. Des références s'il en est.


A Partir de 2001, il enregistre des albums classés dans la catégorie blues. C'est l'album The Ballad of John Henry (2009) qui le fait connaître du grand public et brise l'estampille blues.

Pendant trois ans il s'engage d'ans l'aventure Black Country Communion, un groupe de hard rock, entourré de monstres du genre comme Jason Bonham (le fils de John Bonham – Led Zeppelin) à la batterie, Blenn Huggues (Ex Deep Purple et Black Sabbath) à la basse, Derek Sherinian, (ex Dream Theater) au clavier.trois albums naitrons de cette collaboration Black country Communion, 2 et Afterglow.

Joe ne s'arrête pas là. Il entame une collaboration épisodique avec la chanteuse Beth Hart. Deux albums sont parus à ce jour Don't explain (2011) et Seesaw (2013)

En fin d'année 2013 est sorti un album live intitulé « An Acoustic Evening at The Vienna Opera House » (CD & DVD)

c'est sur scène qu'il déploie le mieux son talent. Il enchaine les tournées et met en valeur un style dans la même veine Blues-Rock que Gary Moore, Stevie Ray Vaughan même s'il revendique ici où là l'héritage de Rory Gallagher dont l'influence ne se dément pas sur certains morceaux.

Ce soir, je vais pouvoir apprécier sa classe en « direct live » comme ils disent sur le petit écran.
L'horaire, vingt heures, est assez tôt. Pas de première partie affichée… La soirée risque d'être courte !

Arrivé dans la salle, surprise! tout le monde reste assis! Je sens que je vais être frustré!

Vingt heures tapantes, les lumières s'éteignent. Une introduction lancinante calme les bruits de la salle, les projecteurs inondent la scène, le groupe est là. La poursuite s'allume et IL apparaît .


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Dust bowl. Un morceau lancinant et intense. Le public est en condition et gigote sur ses chaises. Non ce soir il n'y a pas de fausse aux lions et c'est bien dommage. D'entrée le guitariste met tout le monde d'accord avec des riffs superbes qui nous font planer. Les têtes s'agitent en rythme




« Pride and deception
The same kind of pain
And all that's left for me to lose
Is meant for you to gain
Playing it close
Stealing your time
But who cares anyway?
I've gone the extra mile »

« Fierté et déception
Le même genre de douleur
Et tout ce j'ai à perdre
Doit vous faire gagner
Cacher son jeu
Voler votre temps
Mais qui se soucie de toute façon?
J'ai parcouru le mile de trop »



L'ambiance est là. Joe Bonamassa n'est pas très causant avec le public. Mais il sait faire parler sa guitare, en tirer toutes les émotions possibles pour illustrer ses textes. Les morceaux n'en finissent jamais mais nous en redemandons chaque fois un peu plus ! Et il répond par des solos endiablés. Il lui arrive de laisser la main à ses musiciens qui montrent leurs qualités dès qu'ils n'ont plus la bride.

Bref, on en voudrai toujours plus. Que çà ne s’arrête jamais. Et à chaque morceau l'intensité monte d'un cran. La progression est bien orchestrée. Tout est bien carré. Un show à l'américaine. Mais c'est la grande classe. L'émotion et les sensations sont au rendez vous.


On pourrait juste reprocher cette vague sensation du "trop technique" et d'une absence de prise de risque. Mais sur le moment, on tellement porté par la musique que l'on n'y pense pas.

Aussi quand, après la présentation des musiciens, il annonce la fin su concert, il y a un grand blanc de déception dans le public. Mais le rappel ne tarde pas à venir. C'est reparti pour deux morceaux qui finiront de rendre ce concert mémorable.

 



SetList


Onze chansons. Mais de l'orfèvrerie pour un spectacle qui a duré un heure trois quart. attention, les vidéos associées au titre sont des illustrations et ne reflètent pas ce spectacle.



Les membres du groupe






Carmine Rojas (Bassiste)


Un curriculum viae de musicien long comme un jour sans pain… Bassiste de David Bowie entre 1983 et 1987 (c'est lui que l'on entand sur Let's Dance et China Girl) Il a travaillé avec des musiciens aux styles aussi différents que rod Stewart, Herbie Hancock, Carlos Santana ou Stevie Ray Vaughan (l'un des grands inspirateurs de Joe Bonamassa). Il travaille avec Joe bonamassa depuis 2005.














Tal Bergman (Batterie)


il a une compréhension magistrale de son instrument .Lui aussi a su collagoré avec des musiciens de style très différents : Herb Alpert, Billy Idol, Chaka Khan, Simple Minds, LL Cool J, et servi comme producteur associé en plus d'avoir contribué tambours à grand succès de Rod Stewart It Had pour Be You: The Great American Songbook. Il travaille avec Joe Bonamassa à peine plus de 2 ans maintenant, joue le rôle de chef d'orchestre, producteur et batteur de jazz-funk du supergroupe "Rock Candy Funk Party" qui comprend Bonamassa comme guitariste.












Derek Sherinian

Alice Cooper, l'a baptisé le "Caligula de claviers". Il travaille son instrument depuis l'âge de cinq ans. Il a travaillé avec le groupe de metal progressif Dream Theater de 1994 à 1998. il participe à l'aventure Black country Communion avec Joe bonamassa. Il collabore à nouveau avec le guitariste depuis 2013.

 










Lenny Castro

Initié aux congas à un très jeune âge par son père, Lenny Castro a grandi à New York 'comme Joe Bonamssa) . Il a commencé sa carrière professionnelle sur une tournée avec Melissa Manchester. Puis, il a collaboré avec Diana Ross, Boz Scaggs et Toto, Son statut de musicien indépendant lui a permis de travailler avec de nombreux musiciens En 2012, il rejoint Joe Bonamassa et son tout jeune groupe pour une série de représentations purement acoustiques en Europe, qui a culminée avec le spectacle enregistré à l'Opéra de Vienne.


Une petite vidéo pour terminer: "Slow Train"

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