Fils d'un marchand
d'instruments de musique, il apprend la guitare à partir de l'age de
quatre ans. A onze ans, il se produit en première partie de BB King.
Puis il assure pendant quelques années les premières parties de
grands musiciens comme, entre autres, Gary Moore, Robert Cray ou
Buddy Guy. Des références s'il en est.
A Partir de 2001, il
enregistre des albums classés dans la catégorie blues. C'est
l'album The Ballad of John Henry (2009) qui le fait connaître du
grand public et brise l'estampille blues.
Pendant trois ans il
s'engage d'ans l'aventure Black Country Communion, un groupe de hard
rock, entourré de monstres du genre comme Jason Bonham (le fils de
John Bonham – Led Zeppelin) à la batterie, Blenn Huggues (Ex Deep
Purple et Black Sabbath) à la basse, Derek Sherinian, (ex Dream
Theater) au clavier.trois albums naitrons de cette collaboration
Black country Communion, 2 et Afterglow.
Joe ne s'arrête pas
là. Il entame une collaboration épisodique avec la chanteuse Beth
Hart. Deux albums sont parus à ce jour Don't explain (2011) et
Seesaw (2013)
En fin d'année 2013
est sorti un album live intitulé « An Acoustic Evening at The
Vienna Opera House » (CD & DVD)
c'est sur scène
qu'il déploie le mieux son talent. Il enchaine les tournées et met
en valeur un style dans la même veine Blues-Rock que Gary Moore,
Stevie Ray Vaughan même s'il revendique ici où là l'héritage de
Rory Gallagher dont l'influence ne se dément pas sur certains
morceaux.
Ce soir, je vais
pouvoir apprécier sa classe en « direct live » comme ils
disent sur le petit écran.
L'horaire, vingt
heures, est assez tôt. Pas de première partie affichée… La
soirée risque d'être courte !
Arrivé dans la salle, surprise! tout le monde reste assis! Je sens que je vais être frustré!
Arrivé dans la salle, surprise! tout le monde reste assis! Je sens que je vais être frustré!
Vingt heures
tapantes, les lumières s'éteignent. Une introduction lancinante
calme les bruits de la salle, les projecteurs inondent la scène, le
groupe est là. La poursuite s'allume et IL apparaît .
Dust bowl. Un
morceau lancinant et intense. Le public est en condition et gigote
sur ses chaises. Non ce soir il n'y a pas de fausse aux lions et
c'est bien dommage. D'entrée le guitariste met tout le monde
d'accord avec des riffs superbes qui nous font planer. Les têtes
s'agitent en rythme
The same kind of
pain
And all that's left
for me to lose
Is meant for you to
gain
Playing it close
Stealing your time
But who cares
anyway?
I've gone the extra
mile »
« Fierté et
déception
Le même genre de
douleur
Et tout ce j'ai à
perdre
Doit vous faire
gagner
Cacher son jeu
Voler votre temps
Mais qui se soucie
de toute façon?
J'ai parcouru le
mile de trop »
L'ambiance est là.
Joe Bonamassa n'est pas très causant avec le public. Mais il sait
faire parler sa guitare, en tirer toutes les émotions possibles pour
illustrer ses textes. Les morceaux n'en finissent jamais mais nous en
redemandons chaque fois un peu plus ! Et il répond par des
solos endiablés. Il lui arrive de laisser la main à ses musiciens
qui montrent leurs qualités dès qu'ils n'ont plus la bride.
Bref, on en voudrai
toujours plus. Que çà ne s’arrête jamais. Et à chaque morceau
l'intensité monte d'un cran. La progression est bien orchestrée.
Tout est bien carré. Un show à l'américaine. Mais c'est la grande
classe. L'émotion et les sensations sont au rendez vous.
On pourrait juste reprocher cette vague sensation du "trop technique" et d'une absence de prise de risque. Mais sur le moment, on tellement porté par la musique que l'on n'y pense pas.
Aussi quand, après
la présentation des musiciens, il annonce la fin su concert, il y a
un grand blanc de déception dans le public. Mais le rappel ne tarde
pas à venir. C'est reparti pour deux morceaux qui finiront de rendre
ce concert mémorable.
- Dust bowl
- Oh Beautiful
- Who's be talking (Howling Wolf)
- Blues deluxe
- Slow train
- Song of yesterday (Black Contry Communion)
- Love ain't a lovesong
- Sloe gin (Les Paroles et leur traduction son ici)
- Ballad for JohnHenry
Onze chansons. Mais
de l'orfèvrerie pour un spectacle qui a duré un heure trois quart. attention, les vidéos associées au titre sont des illustrations et ne reflètent pas ce spectacle.
Les membres du groupe
Un curriculum viae
de musicien long comme un jour sans pain… Bassiste de David Bowie
entre 1983 et 1987 (c'est lui que l'on entand sur Let's Dance et
China Girl) Il a travaillé avec des musiciens aux styles aussi
différents que rod Stewart, Herbie Hancock, Carlos Santana ou Stevie
Ray Vaughan (l'un des grands inspirateurs de Joe Bonamassa). Il
travaille avec Joe bonamassa depuis 2005.
il a une
compréhension magistrale de son instrument .Lui aussi a su collagoré
avec des musiciens de style très différents : Herb Alpert,
Billy Idol, Chaka Khan, Simple Minds, LL Cool J, et servi comme
producteur associé en plus d'avoir contribué tambours à grand
succès de Rod Stewart It Had pour Be You: The Great American
Songbook. Il travaille avec Joe Bonamassa à peine plus de 2 ans
maintenant, joue le rôle de chef d'orchestre, producteur et batteur
de jazz-funk du supergroupe "Rock Candy Funk Party" qui
comprend Bonamassa comme guitariste.
Alice Cooper, l'a
baptisé le "Caligula de claviers". Il travaille son
instrument depuis l'âge de cinq ans. Il a travaillé avec le groupe
de metal progressif Dream Theater de 1994 à 1998. il participe à
l'aventure Black country Communion avec Joe bonamassa. Il collabore à
nouveau avec le guitariste depuis 2013.
Initié aux congas à
un très jeune âge par son père, Lenny Castro a grandi à New York
'comme Joe Bonamssa) . Il a commencé sa carrière professionnelle
sur une tournée avec Melissa Manchester. Puis, il a collaboré avec
Diana Ross, Boz Scaggs et Toto, Son statut de musicien indépendant
lui a permis de travailler avec de nombreux musiciens En 2012, il
rejoint Joe Bonamassa et son tout jeune groupe pour une série de
représentations purement acoustiques en Europe, qui a culminée avec
le spectacle enregistré à l'Opéra de Vienne.
Une petite vidéo pour terminer: "Slow Train"
Une petite vidéo pour terminer: "Slow Train"
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire