J'avais trouvé cet article sur le site du journal Libération avant d'apprendre la nouvelle du décès de Johnny Winter... Dans certaines de ses réponses, il ne croyait pas si bien dire... (NDW)
Le fougueux guitariste texan, présent ce lundi au Cahors Blues Festival, est à l’honneur d’une anthologie en 4 CD.
Quand Jack Torrance entre dans la chambre 237 de l’hôtel Overlook, dans Shining, il y voit une jeune femme qui devient, après un baiser, une vieille femme. Taper «Johnny Winter» dans Google Images propose la même expérience : du fougueux albinos de 1969 au papy au torse flasque couvert de tatouages, quarante-cinq ans de concerts, de solos et de hurlements se sont glissés sans prévenir, d’une photo l’autre. Un demi-siècle de blues et de rock à picorer dans une anthologie de quatre disques sortis en début d’année pour les 70 ans du bonhomme. Et dont on pourra aussi faire l’expérience in concreto, dans une forme de pèlerinage, ce lundi soir au Cahors Blues Festival, où le squelettique Winter se produit pour une unique date française. Un jour de frette pour le meilleur et pour le pire, selon la forme du moment.