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Abou Diarra
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Voyageur opiniâtre, le maestro de la harpe-luth malienne clôt le festival Africolor, le 24 décembre, à Montreuil
Cinq mois et vingt-six jours. C’est le temps qu’il a mis, adolescent, pour parcourir à pied la distance séparant Abidjan de Bamako. Plus de 1 000 kilomètres. « Quand on veut, on peut ! » L’adage peut agacer. Pas Abou Diarra. Lui est du genre pugnace. C’est presque une manière d’être à la vie chez ce chanteur-auteur-compositeur, maestro du kamélé n’goni, une harpe-luth traditionnelle utilisée dans le sud du Mali, dont il fera résonner les cordes lors de la soirée de clôture du festival Africolor, le 24 décembre, à Montreuil (Seine-Saint-Denis).