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dimanche 31 mai 2015
Castor Troy au "Cherrydon" le 22 mai 2015
Ce soir découverte d'un groupe un peu spécial Castor Troy dans un nouveau lieu.
Commençons par « le Cherrydon ». Cette salle se situe à la Penne sur Uveaune. (Chemin de la Bastidonne) le long de l'autoroute. Les propriétaires prennent la succession d'une salle qui s'appelait « Le Local » et était spécialisée dans les concerts de métal.
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jeudi 28 mai 2015
Sophie Hunger. Bien lunée (Libération)
La Suissesse, qui sort son cinquième album, «Supermoon», clame depuis Berlin un bien-être artistique autocentré.
lundi 25 mai 2015
Spoonful (Howlin'Wolf, Cream)
Voilà un blues que j'ai découvert en écoutant une cire de Cream vers l'age de quinze ans. A une époque où il n'était pas très facile de connaitre, sans initiateur, l'histoire et les grandes musiciens du blues. Cream, les Yardbirds ou encore John Mayall, ont joué ce rôle pour moi.
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vendredi 22 mai 2015
«Granada», la voix catalane de la révolte (Libération)
Rencontre à Barcelone avec la chanteuse Sílvia Pérez Cruz et le guitariste Raül Fernández Miró autour de leur album de reprises engagées, avec la résistance et l’exil pour leitmotiv.
Les claquements des planches à roulettes ne résonnent plus devant le Centre de culture contemporaine de Barcelone (CCCB), dans le quartier d’El Raval, qui perd peu à peu son aura de marginalité. A l’approche des élections municipales du 24 mai, le parvis est en travaux, comme une partie de la capitale catalane. Dans une ville où la moindre échoppe de chaussures aspire à faire la couverture d’une revue de design, le côté Formica-chaises en plastique de la cafétéria du CCCB est presque rassurant. C’est là que nous attendent la chanteuse Sílvia Pérez Cruz et le guitariste et producteur Raül Fernández Miró. Elle, longs cheveux et regard rêveur dans sa veste de treillis. Lui, barbe en broussaille, gros pull et teint pâle de l’étudiant qui voit rarement la lumière du jour.
Les claquements des planches à roulettes ne résonnent plus devant le Centre de culture contemporaine de Barcelone (CCCB), dans le quartier d’El Raval, qui perd peu à peu son aura de marginalité. A l’approche des élections municipales du 24 mai, le parvis est en travaux, comme une partie de la capitale catalane. Dans une ville où la moindre échoppe de chaussures aspire à faire la couverture d’une revue de design, le côté Formica-chaises en plastique de la cafétéria du CCCB est presque rassurant. C’est là que nous attendent la chanteuse Sílvia Pérez Cruz et le guitariste et producteur Raül Fernández Miró. Elle, longs cheveux et regard rêveur dans sa veste de treillis. Lui, barbe en broussaille, gros pull et teint pâle de l’étudiant qui voit rarement la lumière du jour.
mardi 19 mai 2015
«Trois mots, trois notes, ça suffisait» (Libération)
Des musiciens français racontent en quoi, selon eux, B.B. King était «le maître absolu» du blues.
Les hommages à destination de B.B. King abondaient vendredi sur les réseaux sociaux, d’Eric Clapton («un ami et une source d’inspiration») à Buddy Guy («B.B. King est l’homme le plus fantastique que j’ai rencontré dans ma vie»). Nous avons demandé à trois générations de guitaristes et bluesmen français ce qu’ils retiennent du personnage.
lundi 18 mai 2015
B.B. King, une vie entière vouée au blues (L'Humanité)
B.B. King était l'une des dernières légendes vivantes du blues des origines, musique qu'il jouait depuis la fin des années 40 et qu'il a continué de défendre sur scène jusqu'à sa mort, muni de sa fidèle Gibson surnommée "Lucille".
dimanche 17 mai 2015
Fränk – « Libère-les » en session acoustique (quai Baco)
Bercé aux riffs de Jimi Hendrix, Fränk est tombé sous le charme de la guitare sous toutes ses cordes. Multipliant les expériences, l’artiste s’est édifié son propre univers où se mêle multiples influences anglo-saxonnes. De passage à Nantes, Fränk nous a interprété son titre « Libère-les » en session acoustique !
mardi 12 mai 2015
Moriarty réveille les esprits (Le Temps)
Ils ont baptisé leur quatrième disque Epitaph. Tiens, Moriarty et ses 20 ans de carrière signerait-il son éloge funèbre? Pas sûr qu’au vu de son succès le groupe s’enterre de sitôt. Moriarty donc. Un nom emprunté au méchant de Sherlock Holmes pour un groupe inclassable aux origines franco-américaines (avec le Suisse Stephan Zimmerli à la contrebasse) et qui assied, album après album, sa réputation de combo libre à la créativité illimitée.
vendredi 8 mai 2015
Francis Cabrel, fidèle à lui-même (Le Monde)
Sept ans après "Des roses et des orties", Francis Cabrel publie "In extremis, un album où il ne dévie pas de la ligne qu’il a tracée : jeux de guitare complexes et voix sage, accent du Sud et finesse sonore. Dans l’un de ses titresDur comme fer, le chanteur installé à Astaffort, en Lot et Garonne, où il est né, n’hésite pas à brocarder un monde politique devenu « une caste ». Mais il préfère au rôle de polémiste celui de simple observateur, et voit ses chansons comme des «bulles suspendues en l’air », qui parcourent des thèmes peu courus dans la variété française : Mandela, la disparition de la langue occitane, la bataille d’Azincourt.
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mardi 5 mai 2015
Ana Popovic en concert à Saint Raphael
Vendredi soir Ana Popovic se produit à Saint Raphaël. Il faut que je sois motivé pour aller jusque là bas. En effet l'artiste vaut le détour. Au sens propre et au sens figuré. La tournée avait été annoncée dans un précédent article
Née en 1976 à Belgrade, Serbie, et fille d'un mélomane averti, elle s'initie très tôt au blues et à la guitare.
A près des études de guitare jazz en Hollande à la fin des années 90, sa carrière démarre vraiment avec le succès de l'album « Comfort to the soul » en 2003. A aujourd'hui, elle a semé neuf albums et un dixième est en préparation.
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lundi 4 mai 2015
Francis Cabrel, la force tranquille (RFI)
Nouvel album, In extremis
Inutile de bousculer l'artiste aux dix-huit millions d'albums vendus, celui-ci va à son rythme. D'où ces sept ans de longue attente entre son précédent disque et cet In extremis traversé par le temps qui passe et dans lequel il se montre assez mordant avec les dirigeants politiques. C'est le même Cabrel qu'on retrouve dans l'enveloppe musicale, en différant dans ses angles d'attaque.
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samedi 2 mai 2015
Mort de Ben E. King, légende du R’n’B (Le Monde)
Ben E. King et Solomon Burke ( Everybody Needs Somebody to Love) en 2007 |
Ancien membre du groupe vocal The Drifters, premier interprète et co-compositeur avec Jerry Leiber (1933-2011) et Mike Stoller de la chanson Stand By Me, devenue, depuis sa parution début 1961, un classique de la soul music, le chanteur Ben E. King, de son vrai nom Benjamin Earl Nelson, est mort jeudi 30 avril, à l’âge de 76 ans, dans le New Jersey, de causes naturelles, a précisé, vendredi 1er mai, son porte-parole.
mercredi 29 avril 2015
Ana Popovic à Lomme : « Le public du Nord est particulièrement sensible au blues » (La Voix du Nord)
Celle que les mélomanes surnomment la « Jimi Hendrix au féminin » fait dix dates en France au cours de ce mois d’avril. Avant sa venue, ces jeudi et vendredi, à Lomme pour deux concerts déjà complets au festival Jazz en Nord, la belle rockeuse serbe nous a accordé une interview.
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lundi 27 avril 2015
Marcus Miller. Basse partout (Libération)
Tête bien faite, le bassiste phare du jazz-funk déterre les racines du groove en Afrique, et se fait l’écho de la colère noire.
Amateurs ou pro, les musiciens disent simplement «Marcus», comme on évoque «Miles» ou «Django». La perte du patronyme est signe qu’on est arrivé au niveau ultime. Pour faire court, Marcus Miller est à la basse électrique ce que Davis était à la trompette et Reinhardt à la guitare : un son signature, aussi reconnaissable qu’imité. Le sien est «agressif, métallique, rythmique». C’est celui du slap, figure funk où le bassiste frappe sèchement les cordes graves avec son pouce et tire les aigus. Un style auquel il a donné ses lettres de noblesse, malgré le mépris des critiques pour la technique. «Ce n’est pas un son passif, il force l’auditeur à décider s’il aime ou pas», balaye-t-il, chapeau porkpie vissé sur le crâne, fine moustache et diamant à l’oreille. Il a exactement la même tête que sur toutes ses pochettes depuis vingt ans.
mercredi 22 avril 2015
Cassandra Wilson fait revivre Lady Day (Le Monde)
Cent ans après la naissance de Billie Holiday, la chanteuse remet sa musique en lumière
C'est d'abord un son, une profondeur de champ. Un espace sonore à la fois aéré et dense dans lequel la voix de Cassandra Wilson, grave dans sa tessiture et son propos, se pose avec grâce. Une femme demande à l’homme qu’elle aime et qui, elle le sait, la trahit de se dispenser d’explications. Don’t Explain. Billie Holiday a écrit cette chanson avec Arthur Herzog, Jr. et l’a enregistrée en 1944. Soixante-dix ans plus tard, Cassandra la recrée à sa manière, au moment où l’on célèbre le centenaire de la naissance de Lady Day, morte à 44 ans.
C'est d'abord un son, une profondeur de champ. Un espace sonore à la fois aéré et dense dans lequel la voix de Cassandra Wilson, grave dans sa tessiture et son propos, se pose avec grâce. Une femme demande à l’homme qu’elle aime et qui, elle le sait, la trahit de se dispenser d’explications. Don’t Explain. Billie Holiday a écrit cette chanson avec Arthur Herzog, Jr. et l’a enregistrée en 1944. Soixante-dix ans plus tard, Cassandra la recrée à sa manière, au moment où l’on célèbre le centenaire de la naissance de Lady Day, morte à 44 ans.
lundi 20 avril 2015
Nneka, cendrillon du delta (Libération)
Photo Boris Allin |
Révélée en Allemagne, la star du reggae a choisi de vivre dans son Nigeria natal, malgré la corruption et Boko Haram.
Souvenir d’été. Il y a quelques années, dans la brise d’un après-midi au bord de l’Atlantique, Nneka est sur une scène des Escales, très recommandable festival à Saint-Nazaire. Vêtue d’une robe informe (un sac de patates ?), elle envoie au public son reggae prophétique et ses ondes bienfaisantes. Les bras tendus, les yeux mi-clos, elle semble léviter. Pas de maquillage, pas de tenue affriolante ou spectaculaire : sa beauté métisse se passe d’artifices. La magie de sa voix et l’efficacité de ses musiciens parachèvent le travail. «De ce point de vue, je n’ai pas changé, dit en souriant la jeune femme dans un café parisien. Professionnellement, il n’y a que la musique qui m’importe. Le reste c’est, comment dire, des distractions… c’est correct ?» Nneka tourne parfois autour des mots dans son effort pour parler le français mais trouve vite l’expression pertinente. Quitte à passer par de charmants anglicismes : «Je vais essayer de parler proprement.»
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vendredi 17 avril 2015
Izia souffle fort. Sa "Vague" va vous emporter ( Obsession)
Après ses deux précédents albums en anglais, la fille Higelin revient en VF. Et ne déçoit pas.
Si, pour son nouvel album, Izia chante en français, la fille Higelin n'a pas perdu sa voie. Ni sa voix. Mais qu'attendions-nous de la belle rebelle avec "La Vague", album qui sort lundi 13 avril ? Qu'elle puise encore dans la veine de ses albums énervés de 2009 (qui porte son pseudo) et de 2011 ("So Much trouble") ? Là, on aurait taxé la sauvageonne de facilité ou d'auto-parodie. Non, elle a osé. Et, à vrai dire, elle (l')a bien fait.
mercredi 15 avril 2015
Souad Massi met en lumière les poètes arabes d’hier et d’aujourd’hui (L'Humanité)
photo Sophie LE ROUX leroux.photographe@gmail.com |
Avec le somptueux CD El Mutakallimun(les orateurs), la douce diva algérienne répond à la stigmatisation islamophobe par la puissance et la beauté du verbe.
Fara C. L'Humanité, le 3 avril 2015
Audacieuse, Souad Massi a autoproduit et réalisé le splendide disque El Mutakallimun (les orateurs), consacré à de grands poètes arabes de l’ère préislamique à nos jours. Comme en écho aux insurrections populaires qui ont éclaté dans des pays arabes et maghrébins, elle a porté son choix sur des auteurs contestataires ou anticonformistes, qui ont inscrit la poésie arabe en lettres d’or dans le patrimoine culturel universel. Une initiative pertinente, visant à mieux faire comprendre la richesse et la subtilité de cette culture, alors que la stigmatisation touche de plein fouet les musulmans.
dimanche 12 avril 2015
Le piano, nouvelle accroche du jazz (Le Figaro)
Une jeune génération s'est emparée de cet instrument pour proposer des albums aux styles variés.
Ils sont jeunes, ont grandi à l'écoute de multiples musiques, sont habitués à se produire aux quatre coins du monde et approchent leur instrument avec autant de passion que d'érudition: les pianistes de jazz ont la cote. Bon nombre d'entre eux sortent actuellement des albums qui reflètent l'éclectisme et la diversité des styles lorsque l'on aborde le piano. «Au piano, on a le sentiment d'être à la fois pianiste et chef d'orchestre, explique Jacky Terrasson. Chaque octave représente une section d'orchestre: en jouer, c'est comme diriger un big band.»
jeudi 9 avril 2015
Ambrose Akinmusire, jazzman penseur (L'Humanité)
En janvier, le jeune musicien américain a reçu, pour la seconde fois, le grand prix de l’Académie du jazz, consacrant son album "The Imaged Savior Is Far Easier To Paint" meilleur disque 2014.
Fara C. L'Humanité, le 15 février 2015
Un nom à retenir ! Propulsé en une poignée d’années parmi les révélations majeures du jazz, le trompettiste Ambrose Akinmusire vient de se voir accorder le grand prix de l’Académie du jazz, assemblée de spécialistes votant une dizaine de distinctions annuelles et dont Boris Vian fut un membre éminent. Cette récompense lui a été décernée pour The Imagined Savior Is Far Easier To Paint, son deuxième disque paru sur l’historique label Blue Note. Retenu aux États-Unis, il a envoyé une vidéo de remerciements, diffusée en janvier lors de la cérémonie, avec un message inattendu…
Dans la lignée d’Archie Shepp
« Mustapha », « Wolinski », « Cabu »… On voit le musicien, vêtu d’un tee-shirt rouge, improvisant, non pas à la trompette, mais au piano, et brandissant une série de Post-it, dont chacun arbore le nom d’une victime de la tragédie. Bouleversant hommage aux disparus de Charlie Hebdo et du 9 janvier. La solennité du requiem est lacérée, ici, d’accords dissonants, là, d’une incantation stridente. Un cri surgi du cœur.
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