Layla Zoé, (prononcez Zou) Ce nom ne dit pas grand-chose à la majorité d’entre nous. Cependant, cette chanteuse née au début des années soixante dix en Colombie Britannique (Canada) n’est plus une débutante. Elle aurait commis sept albums depuis le début de sa carrière. C’est du moins ce que j’ai pu lire sur différents sites internet. Cependant, je n’en ai retrouvé la trace concrète que de cinq. Sa carrière a pris son envol en 2006. Cette année là, elle a été nommée Chanteuse de l'année aux Vancouver Island Awards et a remporté la Compo 10 International Blues Songwriting Competition à Jaarvenpaa en Finlande,
Les canadiens la surnomment « Darling of the Blues » autrement dit la chérie du blues. Un autre surnom lui va pas mal non pluc c’est « the Firegirl ». ou « la fille de feu »
Sa voix impétueuse et son caractère extraverti sur scène rappellent Janis Joplin. Comparaison flatteuse, employée aussi pour une autre artiste que j’apprécie beaucoup Beth Hart.. Cette comparaison avait été évoquée par Jeff Healey un talentueux guitariste canadien, disparu top tôt, en 2008. Aveugle, il n’avait que ses oreilles pour apprécier les qualités d’interprète de Layla Zoé. Mais l'artiste sait aussi contrôler sa voix. elle peut être douce où montrer ses crocs en fonction du texte interprété. Elle diffuse l’émotion, la passion, le «feeling»... Tout ce que doit transmettre le blues.
Pour celles et ceux qui ont la chance de jouir de la vue, on remarquera la présence de tatouages représentant Bob Dylan, Tom Waits ou Neil Young sur les membres inférieurs. Où comment afficher ses influences musicales.
Discographie
Voilà un album encensé par les grands anciens de Eric Clapton à Mick Taylor. Cet album présente un mix de huit créations originales coécrites avec Chris Raines et de deux reprises de classiques du blues. Il est caractérisé par la puissance de la voix de l’interprète qui assoie les textes.
Hoochie coochie woman, 2007
Il a été enregistré avec Chris
Raines , le directeur musical de Layla Zoé depuis le précédent
album « shades of blue ». Ce dernier jouant pratiquement
tous ses accompagnements . Les deux premiers morceaux " Hoochie
Coochie Woman" et " No More Stormy Mondays " résonnent
comme un retour au blues traditionnel. . En écrivant ses paroles ,
l'auteur a adapté et enrichi les originaux de sa belle écriture.
Il n'y a que les originaux forts ici :
«I'am free», par exemple , est un chant réglé uniquement à
tambours tribaux qui répertorie différents exemples de la liberté
, d'un soldat déchargée à une femme battue échappé et plus .
Entièrement a capella est " Black Eyes Blacker Song" , qui
renvoie au thème de la femme battue . « Gottah Message For
You » montre qu'elle peut gérer blues rock tout aussi
facilement et "Get Me Some " respire fanfaronnade aussi
efficacement que n'importe quel chanteur de blues mâle .
A découvrir d'urgence ! Même si
on ne peut se le procurer que difficilement. C'est bien la difficulté
des album autoproduits. Comment faire durer leur diffusion dans le
temps ?
Cet album rassemble ses propres chansons, et montre un large éventail de ses possibilités vocales et de sa sensibilité. On peut retenir « Miner's Hole » qui échappe aux codes du genre (elle s’accompagne elle-même au synthétiseur), « Birthday Song » un blues qui prend l’auditeur aux trippes
Voilà un album où le n’on s’endort pas à l’écoute. C’est la première collaboration de Layla Zoé avec le multi instrumentiste Henrik Freischlader. Il démarre fort avec « I’ve Been Down » qui donne le ton en montrant ce qu’une chanteuse blues peut apporter en émotion avec une approche rock’n’roll. Dans l’ensemble la voix agressive de la chanteuse alliée aux qualités de musiciens d’Henrik Freischlader permettent d’obtenir un excellent album qui touche son auditoire. Une recommandation particulière pour « Give It To Me ». L'album est dédié au père de la jeune femme, lui qui a su lui transmettre l'amour de la
musique
Dans cet album la voix de Layla Zoé est plus douce. L’influence de son guitariste et multi instrumentiste, Henrik Freischlader, est palpable. La complémentarité entre les deux artistes génère une musique forte et sensuelle. La chanteuse a fait son domaine réservé des paroles. Il y a de la « Joni Mitchell » dans cette femme. On y sent sa force et sa douceur. Layla sait quand mettre l'accent sur un paroles et se lacher ou encore quand se retenir, en miroir au jeu de guitare de Henrik. Un blues puissant, hypnotique et intense.
Il y a un équilibre subtil entre son
phrasé génreux et la musique de Henrik aux tons variés., Celà
part des guitares cacophoniques de « In Her Mother’s House »
, au blues frais et tranquille de l'excellent « Gemini Heart »
et au douloureux shuffle de « Never Met A Man Like You »
. La voix viscérale de Layla fusionne avec l'accompagnement de
Henrik Freischlader .
On notera aussi la présence de Moritz Fuhrhop à l’orgue Hammond
« The Lily » est un album débordant de vitalité et d'originalité lyrique. C'est le genre d'étincelle qui vient seulement quand les âmes s’entremêlent
Les introuvables :
You Will 2005
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Une petite vidéo car c'est sur scène que Layla Zoe révèle tout son talent
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