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mercredi 9 mars 2016

Au Mali, le luth continue (Libération)

Les musiciens ne déposent pas leurs instruments malgré l’état d’urgence, les pressions religieuses et les menaces terroristes.

samedi 27 février 2016

Rokia Traoré, le rock à Sahel ouvert (Libération)




La musique mandingue de la Malienne est le fruit de sa fidélité à ses origines bambaras, de ses audaces d’artiste et de ses combats d’Africaine.

lundi 15 février 2016

A la Philharmonie, Angélique Kidjo chante un hymne à la négritude (Le Monde)



Angélique Kidjo ne demande pas de grâce, pas de faveurs. L’Américain Philip Glass a composé pour elle trois longues pièces chantées, sur des poèmes qu’elle a écrits pour l’occasion, dans sa langue, le yoruba. Le tout s’appelle Ifé (Three Yoruba Songs pour mezzo soprano et orchestre) et la chanteuse née à Ouidah au Bénin, l’a inscrit à son répertoire, avec le reste, toutes ses chansons pop, traditionnelles, latines, françaises, puisqu’elle est multiple. Cela lui est reproché en France, où elle ne cadre pas avec une vision ethnocentrée de la musique africaine, elle est donc partie mener grande carrière aux Etats-Unis où elle habite désormais.

mercredi 30 décembre 2015

La rumba, bande-originale des mutations de la société congolaise (Le Monde)


Face au succès de l’exposition «  Beauté Congo  », qui devait initialement se terminer le 15 novembre, la Fondation Cartier pour l’art contemporain a prolongé la manifestation jusqu’au 10 janvier  2016. Les visiteurs auront donc deux mois de plus pour découvrir, à Paris, cet échantillon d’une production artistique foisonnante, qui fait voisiner différentes formes de sensibilité sur une période allant du temps de la colonie belge jusqu’à l’actuelle République démocratique du Congo. D’abord, l’univers pictural congolais, avec ses stars, les peintures faussement naïves de Chéri Samba, les photos de la nuit kinoise, de Jean Depara, ou les magnifiques peintures animalières produites dans l’Atelier du Hangar, durant les années 1950. Ensuite, le son, puisque la Fondation a intégré à l’exposition un parcours musical d’une grande richesse.

mardi 8 décembre 2015

Youssou N’Dour, voix intacte et mise élégante, chante l’Afrique positive (Le Monde)


Dimanche 27 septembre, Youssou N’Dour chante au Cirque d’hiver : sur la piste circulaire, il est tout près, à portée de main, et, d’ailleurs, un fan, blouson de cuir noir et lunettes fashion, franchit le parapet pour le serrer dans ses bras, tandis qu’il danse. On ne sait si le jeune homme s’est identifié à l’élégante star dakaroise ou s’il le remercie d’être ainsi, à Paris, droit, poing levé, enveloppé d’un magnifique boubou de bazin violet.

samedi 20 juin 2015

Le panafricanisme créatif de Cheikh Lô (Le Monde)




Le chanteur et musicien sénégalais sort, à 60 ans, son cinquième album, « Balbalou »


Cheikh Lô, c'est une élégance, un éclair de bizarrerie dans une musique assez codée: celle du Sénégal, pays qui fait figure d'ilot de sérénité dans une Afrique traversée de combats fratricides. taillé comme un fil au vent, le chanteur à la voix gracile s’enveloppe de dreadlocks qui n’ont rien de jamaïcain, mais ont à voir avec son appartenance aux Baye Fall, branche de la confrérie des mourides – fondée par Amadou Bamba – bien antérieure à l’apparition du rastafarisme caribéen.

lundi 20 avril 2015

Nneka, cendrillon du delta (Libération)

Photo Boris Allin


Révélée en Allemagne, la star du reggae a choisi de vivre dans son Nigeria natal, malgré la corruption et Boko Haram.



Souvenir d’été. Il y a quelques années, dans la brise d’un après-midi au bord de l’Atlantique, Nneka est sur une scène des Escales, très recommandable festival à Saint-Nazaire. Vêtue d’une robe informe (un sac de patates ?), elle envoie au public son reggae prophétique et ses ondes bienfaisantes. Les bras tendus, les yeux mi-clos, elle semble léviter. Pas de maquillage, pas de tenue affriolante ou spectaculaire : sa beauté métisse se passe d’artifices. La magie de sa voix et l’efficacité de ses musiciens parachèvent le travail. «De ce point de vue, je n’ai pas changé, dit en souriant la jeune femme dans un café parisien. Professionnellement, il n’y a que la musique qui m’importe. Le reste c’est, comment dire, des distractions… c’est correct ?» Nneka tourne parfois autour des mots dans son effort pour parler le français mais trouve vite l’expression pertinente. Quitte à passer par de charmants anglicismes : «Je vais essayer de parler proprement.»
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lundi 23 février 2015

Roland Tchakounte: un pont entre l'Afrique, la France et l'Amérique

Relier l'Afrique et l'Amérique par le blues. Nombre d'artistes d'y sont essayé et beaucoup s'y sont cassé le nez. Au Cinéma, Martin Scorcese, en tournant "du Mali au Mississippi", en avait fait un maillon essentiel de sa grande série sur le blues (sept films).

Ce qui me plait chez Roland Tchakounte, c'est qu'il travaille l'esprit de cette filiation entre la musique née de l'esclavage et l'évolution des musiques traditionnelles d'Afrique de l'Ouest. C'est sa force. Il fait de même avec son appropriation de la culture française depuis qu'il est installé et a acquis la nationalité française. En s’imprégnant de l'esprit des musiques du monde il enrichit sa créativité.

C'est comme çà qu'en lui on peut retrouver la poésie des pionniers du blues comme Robert Johnson ou Charley Patton, qu'il chante aussi dans sa langue natale le bamiléké.

samedi 31 janvier 2015

Roland Tchakounte au Portail Coucou











Ce soir, deux premières s'offrent à moi. La découverte d'une nouvelle salle, le Portail Coucou à Salon de Provence d'un côté et la découverte d'un musicien qui jusque là m'était inconnu. Roland Tchakounte.










samedi 26 juillet 2014

Manu Dibango : « J’ai encore de l’énergie pour jouer » (Vaucluse Matin)

Il a été l’initiateur de la word music, décloisonnant la musique Africaine en faisant découvrir sa diversité. Manu Dibango sera au festival Sun Art pour clôturer, à l’Enclos de la Charité, une édition qui a mis l’accent sur l’influence de l’Afrique dans le monde musical. Il aura consacré six décennies de sa vie à la musique et n’a rien perdu de sa fougue et de son franc parlé.
    Êtes-vous heureux d’être invité à ce festival ?

    J’ai la chance d’avoir un téléphone qui sonne encore, ce n’est pas le cas de tous les musiciens, alors être invité c’est toujours un plaisir. Je viens pour la première fois à ce festival que je ne connaissais pas jusque-là mais qui a une belle programmation, que j’aurai l’honneur de clôturer.

jeudi 3 juillet 2014

Tchalé au Korigan: un pont entre l'Afrique et l'Amérique




Ce soir, au Korigan, une petite salle de concert située à Luyne, se produisent deux groupes. The Galapagos et Tchalé.


vendredi 14 mars 2014

Le rock touareg des Tinariwen (Le Monde)

Tinariwen
Tinariwen
Après Tassili, gratifié d'un Grammy Award en 2012, Tinariwen sortait il y a quelques semaines Emmaar, qu'il présente mardi 11 mars à Paris. Un album que le groupe touareg du Mali reviendra défendre, cet été, en France, dans les festivals (notamment aux Vieilles Charrues le 18 juillet et aux Escales de Saint-Nazaire le 1er août).

Gorgé de guitares électriques, tranchant avec l'atmosphère acoustique du précédent disque, ce sixième album a été enregistré dans une maison située dans le désert du Mojave, au sud de la Californie. Comme pour Tassili, des copains rockers sont venus. Josh Klinghoffer, le guitariste des Red Hot Chili Peppers, Matt Sweeney, celui de Chavez, le violoniste et joueur de pedal steel de Nashville, Fats Kaplin, et aussi le slameur poète Saul Williams.

dimanche 9 mars 2014

Manu Dibango, 80 ans de chocs musicaux (Le Monde)

Manu Dibango a eu 80 ans le 12 décembre 2013. Mais il a décidé d'en différer la célébration, afin de s'approprier son costume d'octogénaire et de s'y sentir à l'aise. Le saxophoniste est un octogénaire joyeux, évidemment. Très tendre aussi. Il a publié en 2013 une autobiographie, Balade en saxo, dans les coulisses de ma vie (éd. L'Archipel), qui finit ainsi : « Je vais me reposer un peu, car tout reste à faire. »


L'artiste camerounais Manu Dibango, à Dakar, en décembre 2010. | AFP/SEYLLOU DIALLO

samedi 8 mars 2014

Manu Dibango souffle ses 80 bougies (Mariane)

Novembre 2013, Paris, rue du Faubourg Saint-Antoine. Nous avons rendez-vous avec Manu Dibango. Dans l’ascenseur qui mène à radio Africa N°1, son rire fracassant dégringole déjà des étages. Le célèbre saxophoniste camerounais vient de terminer l’enregistrement de son émission radiophonique hebdomadaire. « Je change de casquette là, s’esclaffe-t-il. C’est moi qui interviewait tout à l’heure, et me voilà interviewé ! » A l’occasion de la sortie d’un nouvel album, d’un livre et de concerts, ce grand monsieur célèbre ses 80 ans. Entretien.

Ce n’est pas la première fois que vous revisitez des standards du jazz et de variétés, comme sur ce nouvel album. Qu’aimez-vous dans cette démarche ?
 
Ce qui me plaît, c’est de me mettre dans la peau de l’interprète saxophoniste. Après tout, les Miles Davis et Louis Armstrong faisaient ça aussi. La Vie en rose…vous mettez ce que vous voulez dedans. Les standards que je joue dans cet album me sont familiers. J’ai travaillé quatre ans avec Nino Ferrer. J’ai connu Otis Redding quand il est arrivé ici. Cet album est en fait une balade à travers les gens que j’ai rencontrés, tout simplement. Je pense que la musique est quelque chose qui se partage. Le public s’y retrouve quand je joue des standards, mais ça ne m’empêche pas de jouer mes trucs à moi. Après, je fais aussi des créations, comme Kirikou. C’est une autre casquette encore. Auteur, compositeur, interprète. Je suis tout cela à la fois.
 

mardi 8 mai 2012

"Du Mali au Mississippi" : exploration des racines du blues en compagnie de Corey Harris (Le Monde)

Troisième film de la série sur le blues, Du Mali au Mississippi est signé du producteur et instigateur du projet, Martin Scorsese. Pour son voyage au cœur de la musique noire américaine, il a calé ses pas dans ceux du bluesman Corey Harris. Linguiste de formation, ce dernier a passé plusieurs années au Cameroun à étudier les dialectes anglo-africains. Dans l'enchevêtrement des racines du blues, de sa tradition orale, ce guide-narrateur traque les résonances, les associations d'idées, de rythmes, de sons, ainsi que les liens entre cette culture musicale et l'identité afro-américaine. Au début du film, il en donne l'enjeu : "Pour te connaître toi-même, il te faut connaître ton passé."
Alors que Richard Pearce, dans La Route de Memphis, explorait cette histoire à partir du Tennessee, Corey Harris, lui, est parti de la région du delta intérieur du Mississippi. Puis il s'est transporté jusqu'en Afrique. Au début de son voyage, il s'entretient avec Dick Waterman, Sam Carr, Taj Mahal. Les noms d'Alan Lomax, Muddy Waters, Son House, John Lee Hooker sont évoqués, et Scorsese leur donne la parole en les intégrant à son film via des images d'archives. Le grain doux et sensuel de ses images tournées en DV sous les porches des maisons, dans les marais, se fond dans une douce harmonie avec les couleurs passées des archives filmées. Cela donne le sentiment que ces personnages sont tous sur le même plan. Son exploration le mène jusqu'à Detroit, l'un des berceaux du blues des usines et des ouvriers.

Pratiquement sans transition, la caméra se déporte en Afrique. La fluide continuité du voyage se rompt, comme s'est rompue l'histoire des Africains enlevés pour servir d'esclaves aux Etats-Unis. L'image elle-même change de texture, de couleur. De fait, cette partie du film ne fut pas tournée par Scorsese, mais par le producteur Samuel Pollard (Le Monde du 22 mars).

L'HISTOIRE D'UN PEUPLE

Corey Harris justifie cette rupture géographique en rebondissant par une sorte de pirouette rhétorique sur les propos d'Othar Turner. Entre deux airs de fifre joués sous le porche de sa maison, le musicien analyse la force de sa musique, la folle adhésion qu'elle suscite, comme étant entièrement liée à la puissance des tambours qui l'accompagnent. Or ces tambours, qui constituent la base de la musique africaine, ont longtemps été proscrits aux Etats-Unis, les esclaves n'ayant pas le droit d'en jouer. Leur arrivée dans le blues pourrait s'interpréter comme un retour du refoulé dans la musique noire américaine.

En Afrique, Corey Harris rencontre Salif Keita, Habib Koité, Ali Farka Touré, Toumani Diabaté. Il les invite à chanter, parle avec eux de musique, de la complainte amoureuse comme base commune au blues et à la musique africaine, de griots, ces troubadours gardiens de la tradition orale africaine.

Ce sont moins les origines de la musique des esclaves noirs qu'il semble avoir recherchées au long de son périple que les siennes. La musique est avant tout une piste pour reconstruire l'histoire d'un peuple qui fut brutalement coupé de ses racines. Plutôt qu'une généalogie, Corey Harris dresse un parallèle entre les musiques africaines et le blues. Il cherche un dénominateur commun, une forme de permanence, un pont, comme pour poser un nouveau jalon dans la construction de l'identité afro-américaine.

Isabelle Regnier Le Monde du 24 mars 2003

Film américain de Martin Scorsese. (1 h 17.)

jeudi 15 décembre 2011

Soirée africaine à l'Asphalte

L'asphalte est un "piano bar" ciotadin où trois fois par semaine des groupes se retrouvent pour jouer en mode bœuf ou concert selon l'ambiance du moment.



lundi 10 novembre 2008

En menant son dernier combat Miriam Makeba décéde

Miriam Makeba. Ce nom raisonne pour le plus grand nombre en écho au tube mondial Pata Pata .


Elle était une artiste de toutes les luttes contre l'oppression et l'injustice. Elle n'a eu de cesse de plaider dans ses chansons pour l'amour, la paix et la tolérance.