samedi 31 janvier 2015

Roland Tchakounte au Portail Coucou











Ce soir, deux premières s'offrent à moi. La découverte d'une nouvelle salle, le Portail Coucou à Salon de Provence d'un côté et la découverte d'un musicien qui jusque là m'était inconnu. Roland Tchakounte.
















Voilà une salle où je n'avais jamais mis les pieds jusqu'à présent. C'est un lieu de programmation permanente classé scène des musiques actuelles. Café Musiques accès sur le Rock, Punk, Pop-rock, Métal, Hard-core, Blues-rock avec bien sûr des incursions dans le hip-hop, l'électro et le reggae. On y entre par un grand couloir qui sépare la partie bar de la salle de concert.



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Le bar propose un comptoir original avec des montants fabriqués à partir d'isolants électriques haute tension, une petite scène pour les bœufs improvisés et une table de mixage. La décoration murale est au niveau de l'ensemble. Les motards amoureux "d'anciennes" seront comblés.




La salle de concert semble faite pour accueillir environ 400 personnes. Une table de mixage superbe trône à proximité de l'entrée et cette partie, légèrement surélevée, permet de dominer la grande scène (par rapport à la capacité d'accueil. Comme le public attendu est peu nombreux quelques chaises et tables ont été disposée à l'attention des spectateurs.










L'artiste au programme ce soir est Roland Tchakounte. C'est un musicien français né au Cameroun.qui a commencé son apprentissage musical avec les percussions puis la guitare. Il s’initie ensuite au piano et à l’harmonica et fait ses premières expériences de groupe au Cameroun comme bassiste chanteur dans des formations locales, spécialisées dans les reprises des chansons afro-américaines : Jimi Hendrix, James Brown, Wilson Pickett, etc.











Il attrape le virus du blues en écoutant crawling kingsnake de John Lee Hooker et souhaite devenir Bluesman. Il réussit à créer une synthèse entre ses racines africaines, ses influences blues et la singularité d’interpréter son répertoire en « bamiléké », son dialecte maternel.

Depuis son premier album, publié en 1999, il a parcouru pas mal de chemin en éditant quatre autres opus dont le dernier intitulé Ndoni en 2012.









Ses chansons racontent l'Afrique et la vie quotidienne des populations. sa vie de fils de paysan et l'exode rural. Elles ont une âme qui parle au cœur du spectateur. Et entre les morceaux de rythm'n' blues qu'il interprète et ceux basés sur un rythme traditionnel africain , c'est cette âme qui construit le pont entre l'Ancien et le Nouveau Continent. Ce pont illumine les spectateurs comme un arc en ciel musical. Nous sommes tout sourire.






Dès le début du concert, un petit groupe danse sur le côt té ou devant la scène. Les autres se balancent timidement sur leurs chaises. Et l'envie de faire pareil les tenaille. Ses chansons sont tour à tur entraînantes, langoureuses ou invitent à voyager aussi bien en Afrique que dans le sud profond des Etat Unis. Même si la dureté du blues rejailli ici où là. John Lee Hooker n'est jamais loin. 



 


 





D'ailleurs l'excellent guitariste Hassan complète à merveille la voix de Rolland Tchakounte. Son est clair. Son style semble être issu d'une synthèse des bluesmen anglais. Il soutient et enveloppe la voix du chanteur et porte l'accent là où il faut. Le clavier est toujours présent soutien discret mais efficace. Il se lance dans quelques solis à la demande du maître de scène de temps en temps.

















La cohérence du groupe est assurée par une section rythmique en béton.  

 














Les musiciens du groupe sont:



Kim Yarbrought à la basse




Christophe à la batterie





Damien Cornélis aux claviers




Bassam à la guitare



Bref, c'est un excellent moment que le public a passé.




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