Robert Plant, chanteur de Led Zeppelin |
Depuis une semaine le groupe Led Zeppelin est devant la justice pour décider si leur titre culte "Stairway to Heaven", est un plagiat d'un morceau du groupe Spirit. Le chanteur Robert Plant a donné ce mardi devant un tribunal de Los Angeles sa version de la genèse du légendaire morceau, inventé avec le guitariste Jimmy Page, dans un studio en Angleterre.
Après le témoignage de Jimmy Page, lors du début du procès pour plagiat intenté contre Led Zeppelin pour la chanson "Stairway to Heaven", c'est au tour du chanteur du groupe de rock de donner sa version des faits. Robert Plant a assuré à la barre avoir entendu pour la première fois ce qui allait devenir l'une des chansons les plus connues du monde lors d'un enregistrement à Headley Grange en Angleterre vers la fin de l'année 1970.
Cette nuit-là, le guitariste Jimmy Page et lui ont mis en place l'arrangement préliminaire de la chanson mélancolique, qui dure plus de sept minutes au total. "Je me suis assis avec Jimmy près du feu et j'avais le premier couplet qui allait avec ce qu'il jouait", a affirmé Robert Plant, âgé de 67 ans. "J'essayais vraiment d'évoquer la Grande-Bretagne lointaine, pastorale (...), les références celtiques antiques, presque tacites, dans ce morceau", a-t-il détaillé.
Led Zeppelin - Stairway to Heaven Live
Une reconnaissance de droits d'auteurs et des dommages et intérêts demandés
La plainte a été déposée, il y a deux ans, par Michael Skidmore, gérant du patrimoine de Randy Wolfe, le guitariste et compositeur de Spirit, un groupe psychédélique des années 60 à Los Angeles, qui n'a pas dépassé le succès d'estime. D'après Michael Skidmore, Led Zeppelin a utilisé la mélodie du morceau "Taurus" de Spirit, sorti en 1968, pour composer l'introduction de "Stairway to heaven", ballade enregistrée fin 1970 début 1971. La défense a fait intervenir un professeur de musicologie, Lawrence Ferrara, de l'université de New York, qui affirmait que les similarités entre les deux morceaux relevaient d'une progression musicale utilisée depuis des siècles, notamment par Mozart.
Les plaidoiries de clôture démarrent ce mercredi dans ce procès ouvert il y a une semaine. Michael Skidmore demande des dommages et intérêts non chiffrés et une reconnaissance de droits d'auteurs, ce qui pourrait représenter des millions de dollars.
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