Cette "journée d'action européenne" concernait également la Belgique, la Finlande, l'Irlande et d'autres pays d'Europe.
Plus de 4.500 motards ont manifesté à Bruxelles à proximité du siège de la Commission européenne, et de 1.900 à 6.000 (selon la police et les organisateurs) devant le siège du Parlement européen à Strasbourg.
A Paris, quelques milliers de manifestants se sont répartis sur plusieurs cortèges pour distribuer des tracts aux automobilistes en différents endroits de la capitale, notamment à des portes du périphérique, a précisé à l'AFP Eric Thiollier, délégué général de la FFMC.
Selon la préfecture de police, la manifestation parisienne a rassemblé "près de mille participants".
Des rassemblements de protestation se sont aussi formés devant des centres de contrôle technique "Dekra", grosse enseigne accusée par les motards en colère d'avoir inspiré ce projet imaginé par "les technocrates de la Commission européenne".
Les manifestants considèrent qu'il s'agit d'"une nouvelle contrainte que rien ne justifie" et qui n'améliore en rien la sécurité. Pour eux, c'est une concession accordée aux industriels pour accroître leurs profits.
Ce futur contrôle technique (CT) européen "consiste à augmenter la fréquence des visites techniques obligatoires des véhicules, à renforcer la sévérité des contrôles et à y soumettre les deux-roues motorisés dans les 11 pays de l'Union où il n'y a pas de CT pour les motos", avait rappelé la fédération à la veille des manifestations.
La principale proposition de la Commission européenne est de rendre obligatoire une inspection des motos et des scooters à deux ou trois roues, ce qui n'est pas le cas actuellement dans de nombreux pays européens (Belgique, Bulgarie, Chypre, Finlande, France, Grèce, Irlande, Malte, Pays-Bas, Portugal et Roumanie). Tous les autres imposent des contrôles techniques pour les motos et les scooters.
"Nous avons bon espoir d'être entendus par les députés européens, qui ont à coeur d'être un rempart démocratique face à une Europe technocratique", a ajouté Eric Thiollier.
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