dimanche 8 juin 2014

XVeme Concentration des hors Limites 13






























La fin mai est la période Hors Limites !Chaque année le club de bikers gardannais « Les horsLimites 13 » organise sa concentration.  2014 correspond au quinzième anniversaire de ce rassemblement dans le Parc de Valabre. Le tarif d’entrée est fixé à cinq euros et il donne droit à une boisson de bienvenue. Autant dire qu’elle est de l’ordre du symbolique .
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C'est toujours avec plaisir que je viens. C'est le moment où je retrouve les potes. En l’occurrence, la dernière concentration à laquelle j'ai participé était la précédente édition des Hors Limites 13.  Hum ! Il était temps de combler le manque !







vendredi 6 juin 2014

Bertrand Cantat a retrouvé son public parisien


NOUS Y ÉTIONS - Le fondateur de Noir Désir donnait, dimanche, le premier concert parisien depuis son retour avec le groupe Détroit. Communion, folie nostalgique et oubli étaient au rendez-vous d'une prestation de plus de deux heures.

Bertrand Cantat s'est déjà produit sur plusieurs scènes, dont celle du Printemps de Bourges en avril. Crédits photo : GUILLAUME SOUVANT/AFP

mercredi 4 juin 2014

Toulon, Bernard Lavilliers au zénith interview : un air vaudou (Telex Var)

Ambassadeur des couleurs et des rythmes… Défenseur du peuple, des libertés et des cultures… Homme de paroles, de poésie et de maux… Insaisissable voyageur et inlassable baroudeur… Bernard Lavilliers fait « raisonner » la chanson française en écho à ce qu’elle a toujours représenté pour lui : le langage de l’âme et du cœur. Dans un mélange des genres dont ce citoyen du Monde s’est fait le spécialiste, Lavilliers nous montre que la chanson engagée a encore un sens dans un siècle qui cherche le sien…



« Je voulais un album qui ait du souffle », dit Bernard Lavilliers. Le vingtième album de sa carrière a mieux que du souffle : une ampleur, une vision, une densité singulière. Après le tumulte et les plaisirs de « Carnet de bord », de « Samedi soir à Beyrouth » puis de « Causes perdues et musiques tropicales », Lavilliers explore des sentiments, des réalités, des souvenirs qui exigent autant de douceur que d’audace, autant de liberté que d’enracinement.

Cette tournée accompagne votre nouvel album « Baron Samedi » qui est très particulier puisqu’au-delà des nouveaux titres, vous avez mis aussi en musique la prose du « Transsibérien et de la petite Jehanne de France ». C’est un projet qui vous tenait à cœur depuis longtemps ?

Oui absolument ! Comme je dis :« Depuis le temps que j’attendais ça »… En fait, je crois que ça remonte à l’époque où je suis officiellement devenu chanteur…! J’avais très envie de mettre ce poème de Blaise Cendrars en musique, il m’a fallu du temps mais ça y est…  je l’ai fait ! Du coup, « Baron Samedi » est un double album avec, d’un côté cette adaptation musicale de 27 minutes, et de l’autre, 10 nouvelles chansons. Les gens écouteront… ou pas, mais si ça peut permettre à certains de découvrir ce formidable auteur, j’en serai ravi !

lundi 2 juin 2014

Jimmy Page : «Je savais qu’on était des précurseurs» (Libération)

A l’occasion de la réédition des trois premiers albums de Led Zeppelin, rencontre à Paris avec son guitariste et fondateur, Jimmy Page.

La trente-deuxième et dernière sonate de Beethoven porte l’opus 111, chiffre référence d’un certain aboutissement musical. C’est dans la suite 111 d’un grand hôtel parisien que nous attendons Jimmy Page. Il apparaît dans l’encadrement d’une porte : grand, maigre, le cheveu blanc, catogan. Il tousse. Disparaît, certainement dans la salle de bains. L’attachée de presse s’agite : il lui faut des pastilles contre le mal de gorge. Murmures. Un gars du staff est chargé de courir à la pharmacie, sous la pluie. On tâte ses propres poches, avant de se rappeler qu’on a oublié les Lysopaïne au bureau. Dommage, on aurait pu être le premier à tendre le tube à la star, comme on tend sa main vers la scène durant un concert. Car c’est ce qu’il reste, Page, même trente-quatre ans après la fin de son groupe : une étoile, filante durant dix ans et brillante depuis, tantôt fondateur du hard, tantôt manitou de la production, au jeu excessif, brouillon, visionnaire, et à la légende chargée. Un guitariste majuscule de 70 ans qui se racle la gorge sur un canapé, venu vendre la réédition des trois premiers albums du groupe qu’il a fondé en 1968, Led Zeppelin.




Jimmy Page, à Paris le 21 mai.Jimmy Page, à Paris le 21 mai. (Photo Richard Dumas)

samedi 31 mai 2014

The Godfathers of Marseille à l'Inga des Riaux



Les Godfathers, le groupe incarné par son chanteur charismatique, Jean Gomez, est de retour. Je les avais vu en février dernier au Rouge Belle de Mai à Marseille. Dès que j'ai su qu'il se produisaient à nouveau dans la région, je me suis précipité pour réserver ma place sur l'Inga des Riaux

Inga des Riaux




L'Inga des Riaux est un vieux gréement installé au quai de la Lave à l'Estaque. Il sert de salle de réception et de club de jazz. Il propose tous les vendredis une soirée Jazz, avec des groupes de musiciens locaux qui revisitent les musiques de jazz. Le dernier jeudi de chaque mois, une soirée spéciale est programmée pour faire découvrir d'autres styles de musique et faire voyager musicalement les spectateurs..

Salle Inga des Riaux

jeudi 29 mai 2014

La soul vibrante de Natalia M. King (Culturebox)

Natalia M. King, chanteuse et guitariste américaine d'origine dominicaine, vit à Paris depuis 1998. Après sept ans de silence, elle revient avec un album mâtiné de soul, blues et jazz, judicieusement intitulé "Soulblazz", sorti le 22 avril sur le label Jazz Village. Elle chante dimanche après-midi à Paris dans le cadre du festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés. Nous l'avons rencontrée.



Natalia M. King © Bertrand Fèvre

mardi 27 mai 2014

Le blues ineffaçable de Robert Cray (Libération)

Avec une nouvelle mouture de son groupe, l’Américain présente demain à Paris son 17e album.


La pochette de son dernier disque, In My Soul, ressemble fort à celles que les labels Prestige ou Chess proposaient au début des années 60. Un signe ? Il ne fait aucun doute que Robert Cray a voulu rendre un énième hommage aux maîtres du blues, de la soul et du rhythm’n’blues. Une guitare toujours sobre et bien léchée s’invite sur des mélodies rendant une atmosphère musicale vieille d’une cinquantaine d’années, mais terriblement efficace. Ce 17e album du bluesman de Géorgie remet sur le haut du panier aussi bien le groove de George Benson, que la soul d’Otis Redding.

Robert Cray, 61 ans, mais à qui on ne donne pas d’âge, signe ainsi quelques reprises de choix, telles que Nobody’s Fault But My Own, d’Otis Redding, ou Deep in My Soul, de Bobby Blue Bland, tout en faisant allusion à l’orgue déchirant de Booker T. Jones, âme des MGs qui, avec Steve «The Colonel» Cropper, représentait chez Stax le background group de Sam and Dave, d’Otis Redding mais aussi de Wilson Pickett et de Carla Thomas.

samedi 24 mai 2014

Johnny Winter à l'Usine à Istres le 22 mai 2014




Johnny Winter, c'est le guitariste qui a su me faire aimer le blues et le rock'n'roll quand j'étais ado. Lors d'une émission de télévision trois ou quatre morceaux interprétés de façon magistrale avaient su m'enflammer. Parmi ceux ci il y avait le « Mississippi blues » de Robert Johnson  dont la partie de guitare lancinante et vénéneuse s'était insinuée au plus profond de mon esprit et l'avait fait vibrerd'une façon qui m'était inconnue alors.  Et « Jumpin ' jack flash » des Rolling Stones Morceau de pur rock'n' roll auquel il a su donner une puissance phénoménale.

vendredi 23 mai 2014

Marseille : un Bertrand Cantat magnétique au Moulin (La Provence)

Le concert tout en tension et émotion de Détroit hier soir au Moulin


Photo Nicolas VALLAURI
  
Il démarre son concert sur Ma muse, tandis que derrière lui, sur un écran, apparaît en noir et blanc le visage flou d'une jeune femme brune. Il enchaîne avec Horizon dont les cloisons entre lesquelles il essaie de regarder, sont les barreaux de sa prison. L'atmosphère est étrange, lourde, chargée, comme un orage qui gronde au loin et qui va bientôt éclater. Une partie du public applaudit. L'autre est transie. Bertrand Cantat sourit, fait un geste de la main. Il occupe déjà tout l'espace.

mercredi 21 mai 2014

A Istres, L'Usine à fond, du blues de Winter à la pop des Cats (La Provence)



Deux événements, à l'Usine, cette semaine. Deux rendez-vous de style et d'époque différents, mais deux concerts à ranger dans les grands moments présentés par le café-musiques istréen.

samedi 17 mai 2014

Higelin "tombé du ciel" à Avignon (La Provence)

En pleine renaissance, Jacques Higelin s'apprête à séduire la salle polyvalente


Photo bruno souillard


Entre Jacques Higelin et Avignon, les entrelacements remontent à loin. Spectateur du Festival, son fils Ken, alors âgé de 13 ans, avait joué en 1985 dans l'inoubliable "Mahâbhârata" de Peter Brook à la carrière de Boulbon. Aujourd'hui, quand il revient au bord du Rhône, le grand Jacques va invariablement saluer ses amis les Ducharne, à la Guinguette du vieux moulin.

vendredi 16 mai 2014

L'auberge Roman à la Javie

Si vous séjournez dans la vallée de la Bléone entre Digne les Bains et Sayne les Alpes, l'auberge de la Javie est un hôtel modeste et agréable pour une étape.



Il est conseillé de réserver au préalable sa chambre et le repas du soir si on souhaite le prendre sur place. Hors saison, car il est peu fréquenté et les propriétaires ne sont pas forcément sur les lieux et en saison, c'est histoire de ne pas se retrouver face à un hôtel complet.

mercredi 14 mai 2014

Gunnar Jansson, frère de blues (Libération)

ROCK: Le dandy suédois multi-instrumentiste sort discrètement son deuxième album.





Une silhouette de dandy, une mèche rebelle, un visage poupon et une bouche qui se déforme sous la torture du blues qui l’habite. Bretelles et pantalon trop court, Bror Gunnar Jansson ôte toujours ses chaussures en arrivant sur scène, avant de s’installer devant un attirail taillé sur mesure. Rien de clinquant. Une guitare électrique «pas chère» sur laquelle figure une inscription au Dymo collée en haut du manche : «Death where they sting» («La mort où elles piquent»). Une ficelle est attachée au manche pour pouvoir l’accrocher à son mur. «Pas de Gibson ou de Fender, je n’aime pas ces sons-là.» Pour lui, les groupes de référence seraient plutôt «National et Harmony».

lundi 12 mai 2014

Peter Hook : Joy Division et New Order sortis des ténèbres à Marseille (La Provence)

Un public nombreux, habillé de noir de la tête aux pieds, majoritairement quadra et quinqua


Peter Hook a transmis le virus à son fils (au 2e plan), également bassiste. Ils ont offert avec les autres membres de The Light, un concert de plus de 2h en compagnie de New Order et Joy Division.

Photo v. vrel


jeudi 8 mai 2014

Gérard Manset : “Je suis fait de 50 % de tristesse et de 50 % de sagesse” (Télérama)


Il voyage en solitaire depuis longtemps. Discret, voire caché, Gérard Manset a toujours refusé de s'exposer, sur scène ou sur les plateaux télé. Son œuvre, depuis la fin des années 60, fait le bonheur d'un public fervent qui ne trouve ailleurs la fragilité du chant, l'écriture au long cours, l'intensité de ses chansons épiques, parfois généreuses, souvent fâchées avec le genre humain.

L'auteur-compositeur natif de Saint-Cloud, écrivain, photographe et peintre à ses heures, est aussi un voyageur en quête perpétuelle d'un monde d'émotions préservées. Depuis La Mort d'Orion (1970), son ambitieuse œuvre de jeunesse, Manset l'effacé, 68 ans, s'est imposé avec ses standards ultérieurs (Y a une route, Lumières, Matrice, Revivre…) comme une référence pour initiés et au-delà.

Car si Il voyage en solitaire (1975) demeure son unique succès populaire, sa plume est depuis quelques années très sollicitée. Raphael, Birkin, Gréco et, bien sûr, Bashung ont fait appel à cet orfèvre obsessionnel à l'ego bien dimensionné. A l'heure où paraît Un oiseau s'est posé, double album de ses classiques revisités, l'occasion était trop belle pour ne pas tenter de cerner cet artiste phare et rare.

G. Manser photo DR

mardi 6 mai 2014

Bob Marley: War

En ces temps d'actualité européenne trouble, je vous propose de (re) découvrir l'un des hymnes de bob Marley : War

Après la mort de Haïlé Sélassié (1975), considéré par les rastas comme un messie, Bob Marley et le batteur des Wailers, Crlton Barrett mettent en musique des d'extraits de l'un de ses discours, prononcés au siège de l'ONU en 1963.

« Tant que la philosophie qui tient une race pour supérieure et l’autre inférieure ne sera pas définitivement discréditée et abandonnée, il y aura la guerre… »

« Tant que les ignobles et malheureux régimes politiques qui tiennent nos frères en Angola, au Mozambique et en Afrique du Sud dans un esclavage inhumain n’auront pas été renversés et détruits, il y aura la guerre. Partout c’est la guerre. »

« Guerre à l’ouest, guerre à l’est, guerre au nord, guerre au sud. Partout c’est la guerre. »

voilà quelques extraits des paroles qui sont chantées au milieu des deux accords lancinants.

A ce moment là, le Mozambique et l'Angola viennent de sortir de la domination coloniale de l'ex dictature Salazar (tombée elle même en 1974 pendant la Révolution des Œillets). Mais le peuple sud africain subit toujours le régime de l'apartheid.

La chanson tombe à point dans l'ambiance de guerre froide de l'époque et contribue au succès de l'album Rastaman Vibration paru au printemps 1976.

Après la Mort de bob Marley, cette chanson est devenue un hymne à la paix et à la lutte contre l'oppression. Elle sera reprise par d nombreux artistes dont  Sinead O Connor.


dimanche 4 mai 2014

Joanne Shaw Taylor de blues en rock

Lors d'un précédent article, j'ai effleuré le parcours de Joanne Shaw Taylor au sein de la vague des femmes guitaristes de blues, blues rock. Elle apparait aussi dans quelques vidéos évoquant comment les nouvelles générations de musiciens (es) s'approprie l'héritage des grands anciens. Aujourd'hui, je nous propose de faire plus ample connaissance avec elle.

Joanne Shaw Taylor (née en 1986, Angleterre) est une guitariste et chanteuse de blues britannique, qui a été découverte par Dave Stewart de Eurythmics à l'âge de 16 ans. Elle a sorti trois albums studio et un album live à ce jour. Ce dernier étant les plus récents (Songs from the Road, 2013)
Joanne Shaw Taylor s'est porduite pour la première fois sur la scène Blues britannique à l'âge de 15 ans au prestigieux club Ronnie Scott.




 Son style énergique et percutant, nourri à la sève de ses idoles Albert Collins et Steve Ray Vaughan, porté par un gros son de guitare, et sa voix enrouée, idéalement taillée pour le blues, provoquent un tel engouement que sa réputation de nouvelle guitar hero se répand comme une traînée de poudre.

Dès lors, ses apparitions se succédent à travers l'Europe et les Etats-Unis, et la curiosité fera vite place à l'enthousiasme.

jeudi 1 mai 2014

Anthrax: antisocial

Tout le monde connait le tube mythique de Trust: Antisocial. Extrait de leur deuxième album "Répression dans l’Hexagone" paru en 1980.

J'ai découvert récemment que la chanson  a été traduite en anglais et reprise par le groupe Anthrax dans l'album State of Euphoria (leur quatrième album paru en 1988).

Voici donc le texte anglais suivi de sa traduction littérale. Si un lecteur peut me suggérer des améliorations, elles seront les bienvenue.

Antisocial


You're a train ride to no importance
You're in love with hell existence
Money is all that you desire
Why don't you pack it in and retire
It's common nature you can't fool me
I'm just the money that you can't let free
Rainy day genius clouds your mind
Don't you realize the blind lead the blind

You're anti, you're antisocial

Oh mister time will you ever unwind
Or just rebuild a new design
Your claim to fame is law and order
The rich get rich, the poor get poor
You put a price tag on what you see
This one's for you, that's for me
If that's winning I'd rather lose
Why don't you listen to my senseless views

You're anti, you're antisocial
How do you feel ?

You're a train ride to no importance
You're in love with hell existence
Money is all that you desire
Why don't you pack it in and retire
It's common nature you can't fool me
I'm just the money that you can't let free
Rainy day genius clouds your mind
Don't you realize the blind lead the blind
You're anti, you're antisocial

Antisocial


Tu es un train qui file vers l'insignifiance
Tu aimes cette vie d'enfer
L'argent est ton seul désir
Pourquoi ne t'en empares tu pas pour te casser?
C'est la nature humaine, tu ne peux pas me tromper
Je suis juste l'argent que tu ne peux laisser filer
Cette journée pluvieuse géniale brouille ton esprit
tu ne comprends pas  qu'un aveugle quide un aveugle

Tu es anti , tu es antisocial

Oh Monsieur temps ne te laisse pas te détendre
Ou tout simplement reconstruire un nouvel aspect
ton titre de gloire est la loi et l'ordre
Les riches deviennent plus riches , les pauvres deviennent plus pauvres
tu donne un prix à tout ce que tu vois
Ceci pour vous cela pour moi
Si c'est çà gagner , je préfère perdre
Pourquoi ne t'ouvres tu pas à mes vues insensées

Tu es anti , tu es antisocial
Comment te sens tu ?

Tu es un train qui file vers l'insignifiance
Tu aimes cette vie d'enfer
L'argent est ton seul désir
Pourquoi ne t'en empares tu pas pour te casser?
C'est la nature humaine, tu ne peux pas me tromper
Je suis juste l'argent que tu ne peux laisser filer
Cette journée pluvieuse géniale brouille ton esprit
tu ne comprends pas  qu'un aveugle quide un aveugle

Tu es anti , tu es antisocial

Une vidéo d'Anthrax en concert avec la participation du charismatique Bernie Bonvoisin.




La version originale de la chanson

Antisocial


Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro.
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas.
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle.
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balles.
Tu voudrais donner des yeux à la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.

[Refrain] :
Antisocial, tu perds ton sang-froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin, le temps perdu qu'on ne rattrape plus.

Ecraser les gens est devenu ton passe-temps.
En les éclaboussant, tu deviens gênant.
Dans ton désespoir, il reste un peu d'espoir
Celui de voir les gens sans fard et moins bâtards.
Mais cesse de faire le point, serre plutôt les poings,
Bouge de ta retraite, ta conduite est trop parfaite
Relève la gueule, je suis là, t'es pas seul
Ceux qui hier t'enviaient, aujourd'hui te jugeraient.

[Refrain]

Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro.
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas.
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle.
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balles.
Tu voudrais donner des yeux à la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.

Antisocial, tu perds ton sang-froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin, le temps perdu qu'on ne rattrape plus.

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lundi 28 avril 2014

Miossec, retour aux sources (Le Figaro)

Le chanteur breton sort un disque de chansons enregistrées dans sa maison du Finistère Nord. Un retour à la simplicité après un album très rock.


«C'est pas fini, on vient à peine de commencer.» Miossec a choisi avec soin le titre qui ouvre son nouveau disque Ici-bas, Ici même. Cette année, le chanteur brestois fête à la fois ses vingt ans de carrière et son cinquantième anniversaire. Un cap, passé en musique sur une dizaine de titres qu'il a voulu épurés. Après le rock rêche des Chansons ordinaires, Miossec déshabille sa musique et revient à la sincérité brute de Boire. Pour écrire ce nouveau disque, il est revenu à la simplicité, comme on l'apprend dans le livret du disque, «comme un couillon avec [sa] guitare.»