Il y a peu de chance que la réponse soit positive.
Et c'est bien dommage.
J'ai rencontré ce personnage presque par hasard étant attiré par la présentation d'un événement sur un réseau social. Le 20 avril dernier, Simon Goldin se produisait en concert au Dar Lamifa. Une salle qui, jusque là, m'était parfaitement inconnue.
Inconnue oui et non. Le lieu s'appelait précédemment "le Paradox". Une salle où de nombreux artistes marseillais et d'ailleurs ont fait leurs débuts durant de longues années. Cela donnait des concerts dynamiques pour un public d'initiés. Ils venaient mouiller leurs T-shirt en quête de reconnaissance et donnaient tout ce qu'ils avaient dans les tripes.
Aujourd'hui renommée en Dar Lamifa, la salle n'a pas changé de taille. Elle est gérée par une association dite "d'éducation populaire" à laquelle il faut adhérer pour pouvoir accéder à la salle. La cotisation est laissée à l'appréciation de l'adhérent. On peut s'y restaurer. Le soir où j'y étais présent un menu végétarien était proposé. L'entrée pour assister aux concerts est à prix modeste.
Video Entrée Dar lamifa from Dar Lamifa on Vimeo.
Simon Goldin est québecois. cela saute aux oreilles dès ses premières intonations.Il patiente un moment avant de pouvoir débuter son spectacle. Le temps que la technique soit prête et que le public daigne être attentif.
Lorsqu'il se met à chanter, le silence se fait et le public entre dans les historiettes racontées par ses chansons.
Simon Goldin s'accompagne à la guitare et est autant chanteur que conteur. Il présente ses chansons en y associant le public, interpellant les uns et les autres.
Et nous entrons dans les chanson comme si nous en étions un élément de leur vie. Ses textes sont tour à tour tendres, acides et toujours agrémentés d'une pointe d'humour ou de dérision.
Un artiste à écouter attentivement et à découvrir en tant que personne. Reviens nous à Marseille rapidement Simon.
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