le bar de Rouge Belle de Mai |
Donc la curiosité en éveil, nous apprécions le plat chaud servi en attendant le début du concert. Comme la dernière fois, il ne faut pas attendre plus des dix euros donnés pour cette assiette. Mais être un peu en avance permet de se poser et de plonger dans l'ambiance du lieu.
A l'heure convenue, nous descendons dans la salle. Peu de monde mais les instruments nous attendent.
Nous en profitons pour nous installer à un endroit à partir duquel il sera facile de prendre quelques photos. Quand les musiciens entrent en scène, il y a moins de vingt personnes pour les applaudir. C'est bien dommage. Le trio en place, pianiste, contre bassiste et batteur ouvre la séance par un morceau sympa. La complicité et le plaisir de jouer ensemble transpirent et sont partagés avec le public.
José Assa |
Matthieu Tomi |
La chanteuse, entre en scène à son tour et commence à égrener les chansons les unes après les autres mais rien ne se passe. Ce n'est pas la qualité de son chant qui est en cause, ni la qualité des musiciens qui jouent bien. Mais le courant ne passe pas entre la scène et le public.
Didier Garabédian |
La chanteuse s'adresse à ses musiciens quand elle chante et se tourne plus rarement vers le public. Elle n'échange pas ou peu ne serait ce que pour le faire participer.
D'autre part toutes les chansons sont sur le même rythme ou presque. Une sorte de ronronnement qui a tendance à bercer quelques personnes dans l'assistance.
Joceline Mathieu |
Il y a deux contre exemples à cela. Deux chansons chantées en français dont Sing Sing Song de Claude Nougaro. Là nous nous sommes réveillés. Il y a peut être quelque chose à creuser par rapport à la langue.
Voilà donc une soirée qui a été un peu décevante.
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