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mardi 25 novembre 2014
Les fables du diable Lavilliers (Le Monde)
Quarante ans après « Le Stéphanois », album fondateur de sa mythologie, le chanteur publie « Acoustique », dans lequel il reprend d’anciennes chansons
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mercredi 19 novembre 2014
Quartiers Nord: tous au Piquet à Aix en Provence
Il fait un temps à ne mettre ni un gréviste ni un musicien dehors ? La pluie frappe dur et l'humidité est envahissante. Cependant quelque chose me pousse à aller me perdre au milieu des immeubles du quartier de Jas de Bouffan à Aix. C'est la perspective de rejoindre la musique festive du groupe Quartiers Nord.
Un groupe que j'ai
découvert en 1980, au moment de la sortie de leur premier album Ils
débutaient et je m'envolais dans l'adolescence. Leur hard rock
marseillais évoquaient les quartiers où j'avais grandi et
l'ambiance locale. Le son et la fougue des deux guitaristes de
l'époque, Alain Chiarazzo et Philippe Troisi, m'ont entraîné sur
les pentes musicales du rock puis du blues.
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samedi 15 novembre 2014
Paul Personne fait de la résistance Nouvel album, Puzzle 14 (RFI)
Moins gourmand qu'au début de cette décennie où il avait livré deux albums presque coup sur coup (Face A et Face B), Paul Personne n'a en revanche rien perdu de sa dextérité légendaire. Son Puzzle 14 s'inscrit dans la continuité et fera le bonheur des amateurs de solos de guitare.
Il est temps de lui décerner une double médaille : du mérite pour l'ensemble de son œuvre et de l'abnégation pour cette faculté à tracer son bonhomme de chemin loin du miroir aux alouettes. Paul Personne semble condamné à un destin d'icône pour chapelles, avec tout ce que cela comporte d'excellence, mais aussi de confidentialité.
Ne pas compter sur ce nouveau chapitre, le quatorzième précisément, pour le voir user de synthés ou recourir à d'autres artifices. La séduction mécanique, ce n'est pas son truc. La tyrannie de la nouveauté, non plus. Il ne fait que ce qui lui convient, c'est-à-dire creuser encore et encore le même sillon. Donc du blues rock détonant, comme il sait si bien le distiller. C'est un disque à l'ancienne, riche d'une certaine fluidité stylistique et dévoilant une facette plus groovy que les dernières livraisons.
Paul Personne n'a guère besoin de lire des encyclopédies. Il branche son ampli, enfile sa Gibson et la fait gémir en toute liberté. Entre plainte et rugissement, les solos de guitare échevelés et passionnés prennent le pouvoir. Ils occupent l'espace-temps, s'étirent parfois jusqu'à plus soif. C'est son terrain de jeu favori, sa manière de s'exprimer, d'assembler ses pièces.
En compagnie de son groupe À l'Ouest, il va là où le cœur le mène. D'humeur apparemment désenchantée et obnubilée par le temps qui passe, Paul Personne donne l'impression de vouloir fuir cette société frénétique. Succincts – hormis Mainmise - et aux motifs répétitifs, les textes n'ont pourtant pas le même éclat que ses assauts mélodiques. Reste dix doigts qui continuent, eux, de vibrer à l'unisson.
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mardi 11 novembre 2014
Manitas de Plata, ci-gît le gitan ( Libération)
Comment le guitariste de Montpellier, décédé mercredi, est devenu une figure mondiale de la world music.
New York, le 24 novembre 1965. Un musicien français remplit le prestigieux Carnegie Hall, temple du classique et du jazz. La demande est telle qu’un nouveau concert est programmé le 4 décembre. Et un autre le 18. Comment Ricardo Baliardo, alors guitariste gitan analphabète de Montpellier, qui n’est pas une vedette dans son pays, a-t-il réussi pareil exploit? On peine aujourd’hui à imaginer ce que fut le succès planétaire de Manitas de Plata, qui s’est éteint paisiblement, mercredi, dans une maison de retraite de Montpellier, à l’âge respectable de 93 ans. Son importance dans l’histoire de la musique populaire est double : il a fait connaître la guitare flamenca à un vaste public de non-initiés, avant d’ouvrir la voie à ses enfants, neveux et petits-enfants réunis au sein de Gipsy Kings.
samedi 8 novembre 2014
Interview : Beth Hart (Le Républicain lorrain)
Musique - La chanteuse américaine Beth Hart a connu la drogue et l'alcool avant de gagner, à 19 ans, l'émission Star Search aux États-Unis. Elle côtoie désormais les plus grands.
Peut-on dire que votre musique est un mélange de soul, blues et jazz ?
Beth Hart : Oui, mais il ne faut pas oublier le rock'n'roll. Et même si mes shows ne sont plus aussi rock qu'à mes débuts, il m'arrive encore de chanter Whole Lotta Love de Led Zeppelin...
Peut-on dire que votre musique est un mélange de soul, blues et jazz ?
Beth Hart : Oui, mais il ne faut pas oublier le rock'n'roll. Et même si mes shows ne sont plus aussi rock qu'à mes débuts, il m'arrive encore de chanter Whole Lotta Love de Led Zeppelin...
dimanche 2 novembre 2014
lundi 27 octobre 2014
La douce soul de Bettye Lavette
Betty Lavette, Voici
un nom qui ne résonne pas forcément dans l’inconscient collectif des amateurs
de musique. Seuls quelques passionnés de l’histoire de la musique la
connaissent. Son registre musical et son timbre de voix trop proches des
création de Tina Turner ont longtemps été écrasé par la prestance de cette
dernière. Quand on l’écoute, on se dit de c’est dommage.
Après un premier 45 tour en 1962, et une longue période de
disette musicale, elle a fini par
rencontrer le succès en venant se produire en Europe. Cela me rappelle, quelque
part l’histoire de Calvin Russell qui avait fait de même au tournant des années
90. On disait de lui qu’il était le plus français des texans.
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jeudi 23 octobre 2014
JAZZ COSMIQUE: Sun Ra, soleil noir (Libération)
Herman Poole Blount a illuminé le jazz de sa philosophie cosmique pendant près d’un demi-siècle. Son Arkestra, école refuge de musiciens affranchis, poursuit son œuvre à Philadelphie.
«Le concert n’était pas spectaculaire en termes d’effets scéniques - on sentait qu’ils étaient un peu fauchés - mais plutôt en termes d’atmosphère bizarre. Il était spectaculaire parce qu’il présentait une vision du monde tellement occulte, tellement différente, pour nous dans le public, que les seules réponses possibles étaient un refus complet ou une empathie instinctive pour un homme qui a choisi de rejeter tous les attributs d’une vie normale pour devenir un être d’ailleurs…»
Le journaliste et musicien britannique David Toop ne s’est toujours pas remis du premier concert de Sun Ra et son Arkestra au Royaume-Uni, en novembre 1970. Le groupe américain est alors au début de sa première tournée en Europe et le public découvre son univers total et exubérant.
«Le concert n’était pas spectaculaire en termes d’effets scéniques - on sentait qu’ils étaient un peu fauchés - mais plutôt en termes d’atmosphère bizarre. Il était spectaculaire parce qu’il présentait une vision du monde tellement occulte, tellement différente, pour nous dans le public, que les seules réponses possibles étaient un refus complet ou une empathie instinctive pour un homme qui a choisi de rejeter tous les attributs d’une vie normale pour devenir un être d’ailleurs…»
Le journaliste et musicien britannique David Toop ne s’est toujours pas remis du premier concert de Sun Ra et son Arkestra au Royaume-Uni, en novembre 1970. Le groupe américain est alors au début de sa première tournée en Europe et le public découvre son univers total et exubérant.
lundi 20 octobre 2014
Gilberto Gil, sa bossa nous va (Libération)
Après un concert magique à Lyon la semaine dernière, le chanteur bahianais, ex-ministre de la Culture du président Lula, se produit en solo ce lundi au Châtelet.
En ce mois d’octobre, le Brésil dépêche en France son ambassadeur le plus charmant, le plus sensible, le plus accompli. Si, ce lundi soir au Châtelet (Paris Ier), Gilberto Gil est dans l’état de grâce qu’il a connu lundi dernier à Lyon pour la première date de sa tournée européenne, alors le concert promet d’être mémorable.
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Gilberto Gil, 72 ans, est l'un des fondateurs du courant tropicaliste. (Photo Daryan Dornelles) |
En ce mois d’octobre, le Brésil dépêche en France son ambassadeur le plus charmant, le plus sensible, le plus accompli. Si, ce lundi soir au Châtelet (Paris Ier), Gilberto Gil est dans l’état de grâce qu’il a connu lundi dernier à Lyon pour la première date de sa tournée européenne, alors le concert promet d’être mémorable.
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vendredi 17 octobre 2014
John Massa enchante le Korigan
J'ai découvert le
saxophoniste John Massa en l'écoutant au sein de la formation TheGodfathers of Marseille. Il y apporte une couleur particulière à la
musique soul du groupe amené par Jean Gomez. Ce groupe travaille
essentiellement sur des reprises de grands standarts avec un talent
affirmé.
J'ai ensuite eu
l'occasion de l'apprécier avec son quartet le « John Massa
Trip Band ». Où il exprime sa musique faite d'un jazz teinté
de funk. C'était au Perroquet Bleu. Un restaurant musicalmarseillais.
Ce soir, je retrouve
le musicien avec grand plaisir au Korigan. Une petite salle située
sur la route entre Aix en Provence et Luynes qui propose, depuis la
rentrée, des soirées jazz le jeudi soir.
La salle est bien
pleine. Des chaises sont disposées en rang serrés et, en attendant
le début du spectacle, le public papote.
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mercredi 15 octobre 2014
Archie Shepp, le blues sublimé et le cri de rébellion (L'Humanité)
Le légendaire saxophoniste et activiste convie, à Jazz à la Villette, à un programme inédit, avec le bluesman Joe Louis Walker
et la pianiste-vocaliste Amina Claudine Myers.
Révélé dès 1960 comme un des fervents artificiers du free jazz, Archie Shepp, à soixante-dix-sept ans, revient se désaltérer à sa source, le blues, pour un concert inédit à Jazz à la Villette, avec le guitariste et chanteur Joe Louis Walker et la pianiste et vocaliste Amina Claudine Myers. Le mensuel Jazz Magazine-Jazzman lui accorde, en septembre, la couverture et consacre un passionnant dossier « Archie Shepp-John Coltrane » de 35 pages. Les abonnés ont, en bonus, un CD de trois titres intitulé les Premiers Pas du jeune homme en colère : vingt-deux minutes d’une musique aussi radicale que radieuse. Le blues n’a cessé d’irriguer l’art de Shepp. On en perçoit les éclairs dans son dernier disque, Live-I Hear a Sound (re-création de son historique manifeste de 1972, Attica Blues). Le légendaire saxophoniste, compositeur, auteur et comédien américain incarne à la fois une modernité éclatante et la mémoire de la ségrégation raciale.
Fara C. L'Humanité, le 12 septembre 2014
Révélé dès 1960 comme un des fervents artificiers du free jazz, Archie Shepp, à soixante-dix-sept ans, revient se désaltérer à sa source, le blues, pour un concert inédit à Jazz à la Villette, avec le guitariste et chanteur Joe Louis Walker et la pianiste et vocaliste Amina Claudine Myers. Le mensuel Jazz Magazine-Jazzman lui accorde, en septembre, la couverture et consacre un passionnant dossier « Archie Shepp-John Coltrane » de 35 pages. Les abonnés ont, en bonus, un CD de trois titres intitulé les Premiers Pas du jeune homme en colère : vingt-deux minutes d’une musique aussi radicale que radieuse. Le blues n’a cessé d’irriguer l’art de Shepp. On en perçoit les éclairs dans son dernier disque, Live-I Hear a Sound (re-création de son historique manifeste de 1972, Attica Blues). Le légendaire saxophoniste, compositeur, auteur et comédien américain incarne à la fois une modernité éclatante et la mémoire de la ségrégation raciale.
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lundi 13 octobre 2014
Le contrebassiste Riccardo Del Fra rend hommage à Chet Baker (Le Monde)
Riccardo Del Fra |
Rémi Fox (sax alto), Ariel Tessier (drums), Virxilio Da Silva (guitare), plus ceux qui figurent déjà sur le superbe album hommage de Riccardo Del Fra, My Chet My Song (Cristal, Harmonia Mundi), Airelle Besson (trompette, dans le rôle, en scène) et Bruno Ruder (piano). Sept musiciens sur la scène du Sunside, réunis pendant trois soirs, les 3, 4 et 5 octobre (rue des Lombards, à Paris 1er) par leur Maître, Riccardo Del Fra.
Deux sets d’émotion et d’exactitude : l’éthique de Riccardo, un traitement faussement réglo des harmonies, des jeux subtils d’écriture, beaucoup d’espace aux improvisateurs, une certaine élégance, mais surtout, sans rien d’engoncé, une certaine conception de la dignité et de la loyauté.
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samedi 11 octobre 2014
mercredi 8 octobre 2014
Mon Vier dernier concert au Korigan de Luynes
Mon Vier, voilà un nom plein de poésie pour un groupe de rock et de rythm’n’blues. Ce groupe écume les scènes de notre région depuis 5 ans dans des endroits parfois improbables allant des pizzerias aux prisons. Ce samedi 27 septembre, le groupe a posé ses choses sur la scène de Korigan de Luynes.
Le Korigan est une petite scène qui, pour cette année
2014/2015 présente un programme varié et de qualité. Les spectacles vont du
blues au jazz en passant par le rock’n’roll et la variété.
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lundi 6 octobre 2014
samedi 4 octobre 2014
Calvin Russel: Trouble
Calvin Russell n'a jamais été un grand optimiste. Cette chanson est extraite de l'album Dream Of The Dog publié en 1995.
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mercredi 1 octobre 2014
Jazz, à l’envie à la mort (Libération)
(Photo Valentina Cinelli. Flickr) |
JAZZ: Depuis les années 30, son avis de décès a maintes fois été publié. Alors, complètement «jazz been», le genre musical de John Coltrane et Miles Davis ? Points de vue de musiciens.
«Jazz is not dead» : c’est la punchline du festival Jazz à la Villette, dont l’édition 2014 vient de s’achever. Clin d’œil à Frank Zappa qui, en 1974, avait eu cette fameuse formule : «Jazz is not dead, it just smells funny» («le jazz n’est pas mort, il a juste une drôle d’odeur»). Le genre musical porté par Duke Ellington, Charlie Parker, John Coltrane et des milliers d’autres improvisateurs est certes encore vivant, mais a-t-il un avenir ? N’est-il pas devenu une musique de répertoire, encline aux commémorations et aux hommages, aux redites et aux citations ? Le festival de la Villette, avec bien d’autres, entend prouver chaque année que non, quoique sa punchline montre qu’il se pose bel et bien la question.
lundi 29 septembre 2014
Mistral Blues : tempête au O'Bells
Mistral Blues est un groupe de la région marseillaise qui écume les pubs de la région depuis plus de dix ans.. J'ai eu l'occasion de les voir à deux reprises.
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samedi 27 septembre 2014
vendredi 26 septembre 2014
Bernard Lavilliers : “Je ne chante plus comme avant. A présent, je propose” (Télérama)
Bernard Lavilliers |
Défenseur des sans-voix, le rockeur grande gueule est enfin reconnu comme une figure de la chanson à texte. Et si le baroudeur s'est assagi, il n'a rien perdu de son mordant. Bernard Lavilliers sera présent à Télérama Dialogue, lundi 29 septembre.
Bernard Lavilliers
Un physique, une voix, un propos. Un univers musical, vaste et éclectique, aussi ancré dans la tradition chanson qu'ouvert au monde, mais qui n'appartient qu'à lui. Séduisant, drôle — parfois malgré lui —, intimidant, émouvant, Bernard Lavilliers est un self-made personnage, un peu hâbleur mais humain. Un homme sincère qui cultive son mystère. Son oeuvre poétique et militante a traversé depuis quarante ans les époques pour faire de lui aujourd'hui un fringant mais sage sexagénaire ; un ténor décalé, solide mais insaisissable, d'une chanson d'auteur supérieure. Aventurier lettré, bête de scène qui se ressource dans la lecture, mégalo assumé à la pudeur non feinte, Bernard Lavilliers est la plus subtile des forces de la nature. Qui fascine, séduit, force le respect. Et donne envie de se mesurer à lui, l'ancien boxeur, non pas pour prendre des coups, mais pour en chatouiller la carapace.
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