mardi 29 juin 2010

Sur la route... de Misano et du superbike

Celà fait des mois que je suis inscrit pour aller assister à la World Super Bike session de Misano. Je trépigne. Ce matin, je "tombe" du lit vers quatre heures... vérifie je ne sais combien de fois si je n'oublie rien ... Surtout le matériel photo.


Moto chargée . C'est parti. D'abord faire le plein. Mais la journée commence bien. Ma carte bancaire est refusée par l'automate.... Je me dirige  vers la seule station du coin ouverte avec une présence humaine. Une de celles qui font payer le sans plomb au prix de l'or.. Remplissage du réservoir ras la gueule... et au moment de payer:
- "Monsieur, nous n'acceptons pas les chèques de plus de quinze euros"
- "Il y en a pour dix neuf !"
- "faites en deux"
- " je n'en ai que deux, je voudrais bien en garder un au cas où..."
- " c'est çà ou du liquide..."

Déjà en retard, j'abandonne mes deux derniers chèques au pompiste. Je confirme le slogan de la pub: Je ne m'arrêterai jamais à cette station par hasard. Juste quand je ne pourrai pas faire autrement.

En ressortant, je me rends compte que le changement d'inclinaison de la moto avait fait passé une partie du plein par la surverse... grrr !!!

Quoi qu'il en soit me voilà reparti avec un sacré retard. Un voyage sans histoire jusqu'à Nice. Aux péages, ma carte Bancaire fonctionne. Ouf ce n'est pas elle qui est en cause dans mes soucis précédents.

Arrivé à Saint Isidore, je cherche le groupe... Personne... J'appelle Faser 06 le Gentil Organisateur du week end... Messagerie. J'en profite pour partir faire le plein dans une station service voisine. C'est à ce moment là que le téléphone sonne. Faser 06 me confirme que je me suis trompé de lieu de rendez vous. A Saint Isidore, il y a la sortie et une barrière de péage pour ceux qui veulent rouler vers Menton et l'Italie. Arrgh ! Je ne savais pas...

Un soucis arrivant rarement seul ma carte bancaire est à nouveau refusée par l'automate... Le plein fait ailleurs, je prends la route vers "la dernière station avant l'Italie" nouveau lieu de rendez vous.

Vingt kilomètres et deux péages plus loin, je retrouve mes futurs compagnons de balade. Passé quelques moqueries sur mon retard, je me tais sur mes petites misères quand j'apprends que l'un d'entre nous a été obligé de découper la porte de son garage pour sortir sa moto de bon matin....

Il commence à faire chaud... Un petit coup d'eau et c'est parti... sur un bon rythme. L'autoroute suit plus ou moins la côte. Je compte seize tunnels jusqu'à la frontière italienne... au delà je renonce. il y en a trop et j'ai besoin de rester concentré un peu de circulation beaucoup de camions.

photo P'tit Coeur

De retour j'ai compté sur un site routier célèbre le nombre de tunnels jusqu'à Savonne : 70. Je n'ai pas eu la patience d'aller plus loin. Qui prend la relève ?

photo P'tit Coeur

A un moment, je me suis demandé si j'avais pris la bonne direction

photo P'tit Coeur


L'autoroute vire et tourne jusqu'à faire presque 180 ° sur un viaduc. C'est impressionnant.

 
photo P'tit Coeur

Première pose et repas attendu à proximité de Gène. Je suis inquiet pour la consommation de la moto. entre Gardanne et Nice, elle a été d'environ 7 litres aux 100 km. Surprise, malgré le relief et les changements de rythme fréquents la consomation a baissé sous les 6 litres...


La piu bella !




Après Gènes, nous remontons en direction de Turin et toujours les grandes courbes et les tunnels se succèdent. Certains sont très longs. bien sur, pour ne rien gâcher, il y a des travaux par ici ou par là qui densifient la circulation.

Passé la sortie d'Ovada, les choses se calment au niveau des reliefs. Nous descendons la vallée de l'Orbe et pénétrons dans une plaine. Je suis d'abord soulagé, la circulation est plus facile et le rythme peut s'élever. Nous changeons d'autoroute à deux reprise. Il faut rester attentif les italiens ont le changement de file facile et ne préviennent pas toujours.

Par contre, à partir du moment où nous prenons la direction de Bologne, la circulation se densifie et la moyenne descend. nous nous trouvons sur une ligne droite interminable à jongler entre les voitures et les camions. C'est rapidement stressant.

Un gros embouteillage gène le contournement de Bologne. Dans un premier temps, je pense qu'il est du à la perte d'une voie de circulation. Les camions passent sur la voie du milieu les uns après les autres. Mais au bout d'un moment nous arrivons sur un accident mettant en cause trois voitures de façon spectaculaire. La dernière est passée sous celle qui est prise en sandwich ! A priori pas de blessé. Les gens remplissent le constat à l'amiable...

Sortis de Bologne : qu'elle est longue cette ligne droite ! Petit à petit nous nous approchons du but ! A la dernière pose, yves me montre la colline derrière la station service : c'est San Marin !  Nous voilà bientôt rendus. Mes fesses en sont soulagées !

Effectivement quelques kilomètres plus loin , nous sortons de l'autoroute moyennant la modeste contribution de trente neuf euros. tiens ? presque six cent kilomètres d'autoroute italienne et un péages à l'entrée un péage à la sortie. çà change de la ribambelle de péages entre  La Barque et la frontière italienne ! que de temps perdu à chaque poste !

Nous arrivons rapidement à notre hôtel. Les motos sont garées moyennant un  petit débat autour de leur sécurité.

Une douche bien méritée prise rapidement, nous nous retrouvons autour d'une boisson avant de partir manger.

photo fazer 06

Repas fort convivial, plein de bons plats .....

photo fazer 06


Il nous faut admirer la concentration des protagonistes !

Et pour finir une jolie glace ! Elle est pas belle la vie ?


Faut avouer que la fatigue produit des effets inattendus !


Avant une nuit réparatrice sous le signe des courbatures.

Toutes les photos de cette journée....

1 commentaire :

  1. Ah! quel talent de narrateur! on s'y croirait !en attente du plus palpitant (après le feuilleton : "épopée d'1 CB- suite"! lol)les tofs du SBK

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