Dana Fuchs - Love Lives On (2018)

 

Dana Fuchs publié un nouvel album studio en 2018. Comme souvent chez cette artiste il est, en partie, autobiographique. Elle y relate, sur les treize chansons, les difficultés personnelles, dont des deuils à répétition, qu’elle a surmontées ces dernière années.

Elle vient de franchir une étape dans sa carrière. Son contrat chez Ruf Records étant terminé, elle a créé une maison de disques ; Get Along Records. Pour arriver à financer l’enregistrement de « Love Lives On », elle a fait appel au crowfunding. Son public, toujours fidèle la soutenue efficacement. Dans la foulée elle a changé de lieu de vie et de travail. L’album a été enregistré à Memphis au studio Music & Arts (en onze jours seulement) sous la direction du producteur Kevin Houston.

 

Eddie Boyd - Five Long Years (cinq longues années)

 

« Five Long Years » est une chanson écrite et enregistrée par le vocaliste et pianiste blues Eddie Boyd en 1952.

Elle raconte « l’histoire du métallurgiste qui, pendant cinq ans, a travaillé dur dans une usine et qui donnait son chèque tous les vendredis soirs à sa petite amie, qui l’a quand même largué ».

De nombreux artistes ont enregistré « Five Long Years », dont Junior Parker, dont la version a atteint la treizième place dans le R&B chart (1959 Duke 306) ; Willie B. Huff et Johnny Fuller l’ont enregistré pour Bob Geddins sous le titre « I’ve Been Thinkin’ and Thinkin’ » ; John Lee Hooker (The Folk Lore of John Lee Hooker, 1961) ; the Yardbirds (Five Live Yardbirds, 1963) ; Muddy Waters (1963) ; Long John Baldry (Long John’s Blues, 1964) ; Ike & Tina Turner (Outta Season, 1968) ; Bobby « Blue » Bland (If Loving You is Wrong, 1970) ; Freddie King (Getting Ready, 1971) ; B.B. King (Guess Who, 1972) ; Buddy Guy (Damn Right, I’ve Got the Blues, 1991).
Eric Clapton a rendu hommage à Eddie Boyd quelques mois après sa mort en intégrant cette chanson et « Third Degree » dans son album From The Cradle, (1994).

Chris Rea - Somewhere Between Highway 61 & 49 (Quelque part entre les autoroutes 61 et 49)

Cette chanson est extraite de l’album « Blue Guitars » (CD 02 Country blues) de Chris Rea publié en 2005.

Selon la légende c’est àl’intersection de la Highway 49 et de la Highway 61 à Clarksdale, que Robert Johnson aurait vendu son âme au diable en échange de son don de guitariste. 



 

« When the Levee Breaks » (quand la digue rompt) De Memphis Minnie / Joe McCoy à Led Zeppelin

Cette chanson a été écrite à la suite des bouleversements causés par la grande crue du Mississippi de 1927. Et le texte fait référence à cette catastrophe.

I works on the levee, mama both night and day,
I works so hard, to keep the water away
Je travaille sur la digue, nuit et jour mama,
je travaille si dur pour que l’eau reste loin »

Ou encore

I’s a mean old levee, cause me to weep and moan,
gonna leave my baby, and my happy home
C’est une sale vieille digue, qui me fait me lamenter et râler,
je vais quitter ma chérie et ma joyeuse demeure

La chanson s’attache principalement au moment où 13 000 personnes de Greenville ont été évacuées vers une ville voisine, protégée par des digues plus hautes. Le tumulte qui aurait été causé si d’autres digues avaient rompu est le thème sous-jacent de la chanson.

 

Rolling Stones : Sympathy for the Devil (Sympathie pour le diable)

"Sympathy for the Devil" est une chanson des Rolling Stones, écrite par Mick Jagger et parue sur l’album Beggars Banquet le 6 décembre 1968.
Cette chanson est une allusion au diable dont le chanteur revêt directement le costume en mentionnant certains événements terribles de l’histoire. De Ponce Pilate scellant le sort du Christ à l’assassinat des Kennedy. A la question de qui a commit tous ces meurtres, Keith Richard donna la réponse dans une interview : « Nous sommes tous Lucifer ».


Ces paroles hérissèrent, une fois de plus les milieux conservateurs. Surtout qu’elles arrivaient après la publication de "Let spend the night together" et ses allusions sexuelles.

Beth Hart - Woman Down (Femme à terre)

Une jolie balade écrite par Beth Hart publiée sur son album « War in my mind » (2019)

C’est une chanson poignante qui traite d’un amour vu comme une blessure que l’artiste ne sait pas soigner et qui la met à terre comme l’indique clairement le titre.

Dana Fuchs : confirmation d’une voix avec Love to beg .

 

J’ai découvert Dana Fuchs en l’écoutant interpréter Gimme Shelter des Rolling Stones sur un site célèbre de partage de vidéos.
Dana Fuchs est née en 1976 dans le New Jersey. Elle a déménagé très tôt en Floride où elle s’est mise à chanter à l’age de douze ans dans une chorale de gospel.

Sa carrière démarre en 2003 avec la sortie de son premier album. "Love to beg" (2011) est son cinquième album.

Thin Lizzy - Renegade

 

Renegade’ a été écrit par Phil Lynott et Snowy White.

Snowy White, a décidé de quitter Thin Lizzy après ce deuxième album avec le groupe, il était plus orienté blues que heavy rock, et la séparation s’est faite en bons termes..
Renengade’ est sorti en 1981. L’accueil très médiocre, tant sur le plan commercial que critique.

Les riffs impressionnants et les solos de guitare pour lesquels on se souvient de Thin Lizzy sont la marque de ce morceau.

Phil Lynott dans ses dernières années devait faire face à de nombreux démons. L’alcool et les drogues ont joué un rôle massif dans la disparition du musicien à 36 ans 5 ans plus tard. Cette chanson est un autoportrait. En quelque sorte

 

Big Mama Thornton - Hound dog (chien courant)

Hound Dog est une chanson écrite en 1952 sur un rythme rock ’n’ roll par Jerry Leiber, Mike Stoller en collaboration avec Johnny Otis.

Elle est d’abord enregistrée en mars 1953 sous forme de rhythm and blues par la chanteuse afro-américaine « Big Mama » Thornton. Pete Lewis y interprète un solo de guitare mémorable. Profitant du succès historique de la chanson, Rufus Thomas la parodie en enregistrant Bear Cat sur Sun Records. A la même époque plusieurs versons country sont enregistrées. Freddie Bell & The Bellboys publient une version rock ’n’ roll en 1955 avec des paroles sont légèrement différentes.

Elvis chante cette chanson une première fois à la télévision dans le Milton Berle Show en juin 1956. Cette diffusion, qui dépasse tous les records d’audience mesurée jusqu’alors, fait scandale. Elvis l’interprète une seconde fois mémorable au Tonight Show de Steve Allen le er juillet, devant un basset impassible, affublé d’un smoking et cadré uniquement au-dessus de la ceinture. Il l’enregistre le 2 juillet dans les studios RCA de New York.

Le 45 tours sort le 13 juillet avec Don’t Be Cruel sur l’autre face. Le nom du co-compositeur Johnny Otis a alors disparu de la liste des auteurs de cette chanson. Elvis Presley reçoit un disque d’or pour la vente de 5 000 000 de copies de ce single en six mois. Au total, la chanson s’est vendue à plus de 10 millions d’exemplaires. Ce succès phénoménal incitera le « King » à demander d’autres compositions au tandem Leiber/Stoller.

 

 

 

 

 

Rory Gallagher - Cradle Rock (Rock du berceau)

 

Ce rock bien dynamique a été écrit par Rory Gallagher et publié en 1973 sur l’album Tattoo.
Il figure aussi sur les album « live » et compilations suivante : Irish Tour ’74, Live at Montreux, Disk 1 (1975), The Essential, Disc 2, Irish Tour ’74 Remastered DVD & Blu Ray

 

Tony Joe White : Did somebody make a fool out of you ? (Quelqu’un s’est moqué de toi ?)

 

Cette chanson est issue de l’album "Homemade Ice Cream" de Tony Joe White publié en 1973. Son 6^e album.

Tony Joe White reste un artiste à part. Peu connu aux Etats Unis. Il a écrit pour Johnny Halliday ("La guitare fait mal" 1991) ou Joe Dassin (7 titres sur l’album "Blue Country") qui l’ont toujours apprécié.

Sa carrière a connu des hauts et des bas. L’album "Home Made Ice Cream" n’a pas réellement eu de succès. Cependant "Did somebody make a fool out of you ?" a été repris par quelques artistes dont Buddy Guy (Heavy Love, 1998) ou Ana et Milton Popovic (Blue Room, 2015) ne sont pas les moindres


 

Robert Plant - Carving Up The World Again... A Wall And Not A Fence (Redécouper le monde.... Un mur et non une clôture)

Cette chanson est extraite de l’album Carry Fire publié en 2017 par Robert Plant, avec son groupe « The Sensational Space Shifters »






 

Eddie Boyd - Third Degree (troisième degré)

 

Edward Riley Boyd, connu sous le nom de Eddie Boyd (25 novembre 1914 – 13 juillet 1994) est un pianiste de blues américain né sur la plantation de Stovall près de Clarksdale dans l’Etat du Mississippi.
En 1936, Boyd élit domicile à Memphis, où il joue de la guitare et du piano dans son groupe, les Dixie Rhythm Boys. Il suit ensuite la grande migration afro-américaine vers le nord et les usines de Chicago, en 1941. Durant les années 1940 il joue en compagnie de Memphis Slim (son demi-frère), Muddy Waters (son cousin) et Sonny Boy Williamson II.

Cette chanson, co écrite avec Willie Dixon a été enregistrée par Eddy Boyd à chicago chez Chess en 1953 (Willie Dixon joue de la contrebasse sur l’enregistrement initial)

Eric Clapton a repris cette chanson sur son album « From the Cradle » publié en 1994. quelque mois après le décès de Eddie boyd

 

Samantha Fish - Leavin’ Kind ( Du genre à partir)

Cette chanson est extraite du premier album de Samantha Fish, « Runaway » , publié en 2011.
Ecrite par Samantha Fish, elle est un rythm’n’ blues de structure classique abordant le thème de la perte de confiance dans le couple et la rupture. 

On reste dans les thèmes habituels du genre. Mais, il y a tant de fraicheur dans l’interprétation que le plaisir à l’écoute est toujours présent.



 

Dana Fuchs - Bliss Avenue

 

Dana Fuchs a publié « Bliss Avenue » en 2013. Les chansons de l’album ont été co-écrites par Dana et son guitariste, Jon Diamond. Ils se sont appuyés sur Shawn Pelton à la batterie, Jack Daley à la basse, Glenn Patscha aux claviers ainsi que Nicki Richards et Tabitha Fair aux chœurs.

Dana Fuchs met toute son âme dans chaque mot qu’elle chante et chaque histoire qu’elle raconte. Sur cet album la chanteuse a ouvert son coeur et son âme à son public. Elle donne à l’auditeur (trice) l’impression de l’accompagner dans ses périples personnels, ses ressentis, qu’elle décrit avec les couleurs de sa palette musicale.

Joanne Shaw Taylor – My hearts got a mind of it’s own (Mon cœur a un esprit bien à lui)

Cette chanson est extraite de Wild, le sixième album de Joanne Shaw Taylor publié en 2016.

Cette chanson le confirme : un boogie çà aide à résoudre les dilemmes entre la tête et le corps !





 

Gary Moore - Wasn’t Born In Chicago (Pas né à Chicago)

 


Une chanson de Gary Moore extraite d’album “Scars” publié en 2002.
Il s’agit d’un hommage à ceux qui lui ont inoculé le blues, vu comme un virus. Le tout sur un rythme très rock 




 

Joe Bonamassa - I’ve Got Some Mind Over What Matters (J’ai l’esprit à ce qui est important)

Cette chanson est extraite l’album « Redemption » de Joe Bonamassa.

Une chanson qui aborde le thème central de cet album : la rédemption sur un air de rythm’n’blues puissant.




 

Allison père et fils, - Serious, le blues en héritage

Serious est la chanson phare de l’album éponyme de Luther Allison sorti en 1987 chez « Blind Pig ». Le fait que l’auteur soit installé en Europe, à l’époque, a permis à des musiciens comme Jacques Higelin de participer à l’enregistrement.

Magistralement interprétée par son auteur, ce morceau d’anthologie sera repris par de nombreux musiciens.

Son dernier fils, Bernard Allison, est le seul qui, à ma connaissance, ait repris le flambeau musical l’a enregistré sur un album, Chills & Thrills , en 2007. Soit 20 ans après. (Et dix ans après la mort de Luther)

Quand on écoute les deux interprétations, on sent les influences des grands maîtres Chicago Blues ainsi que celle de la musique européenne sur Luther Allison.

Quant à l’interprétation de Bernard, si le père et son style sont présents à mains égards, celle du blues texan de Johnny Winter et de Stevie Ray Vaughan se fait sentir.

C’est ce brassage culturel et l’appropriation que chacun en fait qui nous fait tous grandir.

Rory Gallagher : Wave Myself Goodbye (me dire au revoir)

Cette chanson, écrite par Rory Gallagher a été publiée en 1971 sur son premier album éponyme : « Rory Gallagher »

C’est un blues interprété, le plus souvent à la guitare acoustique par l’artiste. Le thème abordé est classique : la déprime qui suit la déception amoureuse.