Eddie Boyd - Third Degree (troisième degré)

 

Edward Riley Boyd, connu sous le nom de Eddie Boyd (25 novembre 1914 – 13 juillet 1994) est un pianiste de blues américain né sur la plantation de Stovall près de Clarksdale dans l’Etat du Mississippi.
En 1936, Boyd élit domicile à Memphis, où il joue de la guitare et du piano dans son groupe, les Dixie Rhythm Boys. Il suit ensuite la grande migration afro-américaine vers le nord et les usines de Chicago, en 1941. Durant les années 1940 il joue en compagnie de Memphis Slim (son demi-frère), Muddy Waters (son cousin) et Sonny Boy Williamson II.

Cette chanson, co écrite avec Willie Dixon a été enregistrée par Eddy Boyd à chicago chez Chess en 1953 (Willie Dixon joue de la contrebasse sur l’enregistrement initial)

Eric Clapton a repris cette chanson sur son album « From the Cradle » publié en 1994. quelque mois après le décès de Eddie boyd

 

Dana Fuchs - Bliss Avenue

 

Dana Fuchs a publié « Bliss Avenue » en 2013. Les chansons de l’album ont été co-écrites par Dana et son guitariste, Jon Diamond. Ils se sont appuyés sur Shawn Pelton à la batterie, Jack Daley à la basse, Glenn Patscha aux claviers ainsi que Nicki Richards et Tabitha Fair aux chœurs.

Dana Fuchs met toute son âme dans chaque mot qu’elle chante et chaque histoire qu’elle raconte. Sur cet album la chanteuse a ouvert son coeur et son âme à son public. Elle donne à l’auditeur (trice) l’impression de l’accompagner dans ses périples personnels, ses ressentis, qu’elle décrit avec les couleurs de sa palette musicale.

Allison père et fils, - Serious, le blues en héritage

Serious est la chanson phare de l’album éponyme de Luther Allison sorti en 1987 chez « Blind Pig ». Le fait que l’auteur soit installé en Europe, à l’époque, a permis à des musiciens comme Jacques Higelin de participer à l’enregistrement.

Magistralement interprétée par son auteur, ce morceau d’anthologie sera repris par de nombreux musiciens.

Son dernier fils, Bernard Allison, est le seul qui, à ma connaissance, ait repris le flambeau musical l’a enregistré sur un album, Chills & Thrills , en 2007. Soit 20 ans après. (Et dix ans après la mort de Luther)

Quand on écoute les deux interprétations, on sent les influences des grands maîtres Chicago Blues ainsi que celle de la musique européenne sur Luther Allison.

Quant à l’interprétation de Bernard, si le père et son style sont présents à mains égards, celle du blues texan de Johnny Winter et de Stevie Ray Vaughan se fait sentir.

C’est ce brassage culturel et l’appropriation que chacun en fait qui nous fait tous grandir.

Rory Gallagher : Wave Myself Goodbye (me dire au revoir)

Cette chanson, écrite par Rory Gallagher a été publiée en 1971 sur son premier album éponyme : « Rory Gallagher »

C’est un blues interprété, le plus souvent à la guitare acoustique par l’artiste. Le thème abordé est classique : la déprime qui suit la déception amoureuse.

Charlie Patton : A Spoonful Blues (Blues de la cuillère)

 


Charlie Patton né dans le Mississippi, avril 1891 était un interprète expérimenté de chansons avant l’âge de vingt ans et a été enregistré pour la première fois (Thankfully) en 1929. Son influence est partout et fut sans doute le premier des grands. Une influence sur Son House, Tommy Johnson, Bukka White et sans doute Howlin’ Wolf. Nous devons remercier les archivistes, comme Harry Smith, que nous pouvons entendre ces chansons inimitables aujourd’hui.

Bukka White : Shake ’Em On Down (En finir avec eux)

Voilà un blues que j’ai découvert, il y a quelques années, interprété par Samantha Fish.

Intrigué, j’ai utilisé mon moteur de recherche préféré et découvert que ce blues avait été écrit par Bukka White et enregistré en 1937. Juste avant qu’il ne parte séjourner pendant deux ans dans un pénitencier de l’état du Mississipi.

Ce morceau a été repris par quelques grands noms du blues comme Big Bill Broonzy les années suivantes.

Le groupe Led Zeppelin a repris de larges extraits de ce blues pour construire sa chanson « Hats Off to (Roy) Harper » publiée sur l’album Led Zeppelin III en 1970. Le groupe fait référence à cette chanson aussi, sur « Custard Pie » extrait de l’album « Physical graffity » en 1975.

 

Buddy Guy - Back Up Mama (Maman de secours)

 

Un blues, un vrai Monsieur Buddy Guy , sa voix et sa guitare pour commencer. LA chanson monte graduellement en intensité jusqu’à l’explosion finale. Superbe extrait de Born to play guitar publié en 2015

Elmore James - It Hurts Me Too (Ça me fait mal aussi)

« It Hurts M^e Too » est un standard du blues parmi les plus interprétés. Enregistrée pour la première fois en 1940 par le musicien de blues américain Tampa Red, cette chanson est un blues mid-tempo en huit mesures avec guitare slide. Elle emprunte une partie de sa mélodie et de ses textes à des chansons de blues antérieures et a été enregistrée par de nombreux artistes de blues depuis.

Otis Taylor - White african

White African d’Otis Taylor est l’un des albums de blues les plus envoûtants qui soient sortis de mémoire récente.

Tout au long du disque, l’artiste creuse profondément dans le cœur et l’âme du genre pour raconter des histoires sur les opprimés - les malades, les mourants, les sans-abri - à travers les thèmes plus larges du racisme et des lynchages (« Saint Martha Blues »), au sort des sans-abri (« Hungry People ») au sentiment désespéré de ne pas pouvoir s’occuper d’un enfant mourant (« 3 Days and 3 Nights ») du sectarisme, de l’injustice et du chagrin d’amour. Il y a un sentiment de colère et de dégoût qui fait des bulles juste sous la surface des chansons, ce qui leur permet de continuer à résonner longtemps après qu’elles aient été jouées.

 

Chris Rea - Too Much Drinkin’ (Trop de boisson)

 



Cette chanson est extraite de l’album « Blue Guitars » (CD 02 Country blues) de Chris Rea publié en 2005.
 
Dans cet album l’artiste aborde tous les aspect de la vie. Y compris les ravages de l’alcoolisme

Muddy Waters, James Cotton et johnny Winter : Breakin’ It Up & Breakin’ It Down

 


En mars 1977, Muddy Waters, Johnny Winter et James Cotton ont fait une tournée de concerts ensemble pour soutenir le dernier album, intitulé « Hard Again » de Waters, que Johnny Winter avait produit et où il avait aussi joué quelques parties de guitare. James Cotton avait joué les parties d’harmonica.

Gary Moore : Separate Ways (Chemins Séparés)

BB King - What Can I Do (Que puis je faire)

 



Cette chanson, écrite par Jules Taub et B.B. King, a été publiée pour la première fois sur un 45T de BB King en face A (« Ten long years » en face B) en 1955. Elle a ensuite intégrée au 33T de BB King intitulé « The Blues » en 1958.

Shemekia Copeland - Ghetto Child (Enfant du ghetto)

Cette chanson, a été écrite par le père de Shemekia Copeland, Johnny Copeland. La chanteuse l’a reprise sur son premier album, « Turn the Heat Up ! » publié en 1998. Par son interprétation elle a su attirer l’attention du public sur ses qualités vocales

Chris Rea - Work Gang (Equipe de travail)

Cette chanson est extraite de l’album « Blue Guitars » (CD 01 Biginnings) de Chris Rea publié en 2005.

Comment sont nées les chansons de travail décrivant les conditions de vie des esclaves. Leur rapport avec le christianisme, vu au début comme la religion des blancs.

BB King - Ten long years (Dix Longues années)

Cette chanson, écrite par Jules Taub et B.B.King, a été publiée pour la première fois sur un 45T de BB King en face B (« What Can I Do » en face A) en 1955. Elle a ensuite intégrée au 33T de BB King « Singin’ The Blues » (Crown Records) en 1956.

« Ten long years » a été de nouveau enregistré sur l’album « Riding with the King » d’Eric Claptonet B.B. King sorti en 2000. Leur premier album commun.

Le thème a bordé, celui d’une rupture amoureuse difficile après dix ans de bonheur , est un classique du blues. Mais la musique est supperbe...

ERIC CLAPTON, UNE VIE SOUS LE SIGNE DU BLUES

Guitariste de légende et véritable icône du blues et du rock, à 73 ans, Éric Clapton se raconte pour la première fois dans Life in 12 bars. Un documentaire musical de Lili Fini Zanuck mêlé d’archives personnelles et de témoignages rares, qui retrace la destinée du musicien anglais en nous plongeant dans sa vie, ses doutes, ses errements et son amour du blues, hérité des artistes noirs américains, qui a fortement influencé son style. 

Chris Rea - Lord Tell Me It Won’t be long

Cette chanson est extraite de l’album « Blue Guitars » (CD 01 Biginnings) de Chris Rea publié en 2005.

Une chanson à la musique basée sur le subtil mélange des sonorités et rythmes africains associés aux canons du blues traditionnel. Ici l’auteur, développe le thème de la dureté du travail forcé des esclaves réduits à prier que les souffrances ne durent pas.

Robert Johnson - Love in Vain (L’amour en vain)

« Love in Vain » (à l’origine « Love in Vain Blues ») est un blues écrit par le guitariste américain Robert Johnson. Il chante l’amour sans partage, utilisant un train au départ comme métaphore de sa perte. La performance de Johnson - vocale accompagnée par son jeu de guitare acoustique à la manière d’un doigt - a été décrite comme « dévastatrice et sombre ». Il a enregistré la chanson en 1937 lors de sa dernière session d’enregistrement. Elle a été publiée en 1939,comme le dernier de ses 78 tours originaux.

« Love in Vain » contient des éléments de Delta blues antérieurs et pendant un certain temps, certains ont cru que la chanson était dans le domaine public. En 1969, les Rolling Stones ont enregistré une version mise à jour avec un solo de guitare électrique. Elle a été publiée sur leur album « Let it Bleed » La popularité de leur adaptation a conduit à un procès sur le droit d’auteur, qui a finalement été résolu en faveur de la succession de Johnson. Depuis de nombreux artistes ont enregistré cette chanson (Le site second hands song en compte 38. Parmi les plus intéressantes, on peut noter celle de Eric Clapton sur son album « Me and Mister Johnson » publié en 2004.

Shemekia Copeland : Wicked (Épouvantable) - 2000

En 2000, la jeune Shemekia Copeland a 26 ans. Ell est souvent comparée à Koko Taylor, Etta James et Aretha Franklin. Mais, avec seulement deux albums dans sa discographie, à ce moment là elle a un long chemin à parcourir avant de se retrouver sur le même piédestal que ces trois légendes. Pourtant, la fille de Johnny Copeland, est une belle et flamboyante chanteuse de blues capable d’interpréter de belles ballades soul ou des fantaisies R&B avec un talent précoce.