Voyageur opiniâtre, le maestro de la harpe-luth malienne clôt le festival Africolor, le 24 décembre, à Montreuil
Cinq mois et vingt-six jours. C’est le temps qu’il a mis, adolescent, pour parcourir à pied la distance séparant Abidjan de Bamako. Plus de 1 000 kilomètres. « Quand on veut, on peut ! » L’adage peut agacer. Pas Abou Diarra. Lui est du genre pugnace. C’est presque une manière d’être à la vie chez ce chanteur-auteur-compositeur, maestro du kamélé n’goni, une harpe-luth traditionnelle utilisée dans le sud du Mali, dont il fera résonner les cordes lors de la soirée de clôture du festival Africolor, le 24 décembre, à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Black Country Communion, un nom qui résonne encore au fin fond du coeur des amateurs de rock. Ce groupe composé du guitariste phénomènre Joe bonamassa, du bassiste chanteur Glenn Hugue du claviériste Derek Sherinian (Dream Theater) et du batteur Jason Bonham (oui, le fils de...) a commis trois albums studios et un live entre 2010 et et 2012. Puis chacun, pour des histoires d'égo, a poursuivi sa carrière solo.
Et voilà qu'un post Facebook de Glenn Hughes et une vidéo postée par Joe Bonamassa mettent le feu au poudre: le groupe serait entré en studio pour produire un quatrième album après 5 ans de silence. Sa sortie serait prévue courant 2017
C'est Kevin Shirley, le producteur habituel de joe Bonamassa qui dirige les cessions.
Bref, j'en connais qui sont impatients de découvrir le résultat....
A quelques jours de l'investiture du prochain président des Etats-Unis, la communauté jazz mobilisée en appelle à un renouveau de la contestation. Tout au long de la 11e édition du Winter Jazzfest, il a autant été question de musique que de révolte et de résistance.
Une balade au rythme tranquille où la voix de Beth Hart se fait apaisante. le son est un peu en opposition avec le texte qui évoque la difficulté d'être loin de chez soi.
En Bourgogne, comme en Turquie et bientôt en Iran, l’accordeur-restaurateur ramène des instruments à la vie
Début septembre, un drôle de manège prend place devant la salle Les Tilleuls, à Saint-Gengoux-le-National (Saône-et-Loire). «Pour l’instant, on va chercher le bestiau », commande le chef des opérations avec une pointe d’accent qui trahit ses origines franc-comtoises. Joël Jobé, la cinquantaine solide et souriante, ne laisse à personne le soinde porter le « bestiau » de 600 kg, un piano à queue sans lyre ni pieds qu’il tient à bras-le-corps, sanglé pour l’occasion. On pourrait le croire un peu cinglé, aussi, à l’entendre dire qu’il l’a «récupéré juste à temps pour lui sauver la vie» – en Suisse, à Sion, dans un ancien studio d’enregistrement qui prenait l’eau de toute part.
L'amour n'est pas un rêve, il vous envoie un temps au septième ciel pour mieux vous mettre plus bas que terre; cette sorte d'amour-là, que chante Beth Hart, c'est jouer avec le feu, à ses risques et périls... Extraite du huitième album studio de Beth Hart, Fire on the Floor cette chanson rend compte de cette lutte sans merci, à la vie à la mort. Il la malmène, elle l'étreint, elle se bat, il l'abat, elle l'exorcise... Un corps à corps à coups de cordes vocales, un duel incendiaire qui menace de ne laisser que des cendres. Mais pas une fatalité, car Beth est bien armée.
Un biopic, "Born to be Blue", en salles le 11 janvier, avant la publication début mars d'une biographie, "Le clair-obscur" : Chet Baker, trompettiste à l'existence fracassée, disparu à l'âge de 58 ans, continue de fasciner près de trente ans après sa mort.
C'est le deuxième traduit de cet album après Love Gangster. Une ballade à la musique peu inspirée. Pas à la hauteur des qualités que l'on connait de Beth Hart. Restent un solo de guitare sympathique et un texte amusant.
Trente-sept après sa création, quand elle appelait à boycotter une vignette fiscale à l’époque de Giscard d’Estaing, la Fédération française des motards en colère appelle à boycotter les vignettes Crit’Air de madame Royal.
INTERVIEW- Florent Vintrigner, Olivier Leite et Mourad Musset s'apprêtent à faire chanter le Cabaret sauvage, jeudi 12 et vendredi 13 janvier au soir, en compagnie de quelques amis.
À sa création, en 1998, le trio jouait dans la rue. Un mélange de musique tzigane, folk, pop et reggae. Aujourd'hui, ils écument les salles de concerts et les scènes des festivals face à un public toujours aussi fidèle. Six albums plus tard, La Rue Ketanou poursuit son chemin, et à côté, les trois compères développent chacun des projets musicaux et théâtraux. Rencontre avec l'accordéoniste du groupe, Florent Vintrigner, qui s'amuse actuellement à mettre en musique des poèmes de Victor Hugo.
Il est fort probable qu'un certain nombre de lecteurs souhaiterons se tranformer en voyous après avoir écouté cette chanson... Mais le rythme est incertain hésitant entre la ballade et un petit rock. Elle aurait certainement mérité quelque chose de plus intense à la hauteur du thème du texte
La chanteuse danoise vient de livrer un superbe album, Citizen of Glass, qu'elle vient présenter au public parisien. Depuis le début de sa carrière, il y a six ans, la jeune femme a su tisser un lien privilégié avec ses fans sans trop se dévoiler.
Une chanson extraite du huitième album studio de Beth Hart, Fire on the Floor
Elle est représentative de la Beth Hart que j'aime. Celle de la grande éruption de la passion, du gros blues qui saigne. Elle raconte la prison d'une relation qu'on sait destructrice. Single-titre de l'album, d'une langueur brûlante, elle parle bien de cet amour-là, l'indomptable, l'insatiable, la fièvre, le feu qui consume et en comparaison duquel les flammes de l'Enfer font pâle figure.
Beth Hart vient de sortir son huitième album studio J’aime Beth Hart pour le feu sacré qui l’habite, sa voix sa prestance. Chaque fois qu’elle se produit en concert dans ma région, et que je suis disponible, je vais la voir. Cela s’est produit à deux reprises ces dernières années et dans des conditions différentes. Ce qui rendait les concerts encore plus intéressants. En 2014 au théâtre de Verdure de Gémenos et, en 2016, dans la grande salle du Pasino à Aix en Provence.
De passage dans les studios du Live Figaro, Romain Humeau interprète plusieurs titres extrait de son album solo Mousquetaire.
Romain Humeau fait son « Live »
Depuis le début de sa carrière en 1996, Romain Humeau est demeuré fidèle à son exigence. Cet artisan vient de sortir le premier volume de Mousquetaire, son nouvel album solo, aux accents plus pop. Ces dernières années, le musicien s'est employé à multiplier les collaborations. En produisant Bernard Lavilliers mais aussi en composant la musique d'une adaptation de Vendredi ou Les limbes du Pacifiquede Michel Tournier avec Denis Lavant en récitant.
Mousquetaire prolonge aujourd'hui une de ses obsessions depuis ses débuts: jeter un pont entre vocabulaire musical anglo-saxon et culture de l'écrit en langue française. Très marqué par les expérimentations de Damon Albarn, il a mis au point un son organique qui incorpore quelques surprises électroniques.
Si on a pu lui reprocher un certain hermétisme dans ses textes, Romain Humeau a veillé à développer un thème particulier sur chacune des chansons de Mousquetaire. Il a enregistré Mousquetaire avec Nicolas Bonnière. Disciples des productions de Geoff Emerick, Dan The Automator et Danger Mouse, les deux compères ont mis au point un son organique qui incorpore quelques surprises électroniques. Quelques invités ont complété l'ensemble: Estelle Humeau (piano, flûte, contrebasse), Jo Doherty (cordes). Frais et érudit à la fois,Mousquetaire constitue une des plus belles réussites d'un surdoué qui se réinvente avec beaucoup de finesse.
Les pianistes Ray Lema et Laurent de Wilde et leurs invités ont enflammé La Criée, jeudi 22 décembre.
FIP, « la station musicale éclectique de Radio France » et son rendez-vous quotidien « Jazz à FIP » confient leur soirée live à deux pianistes de haut vol, Ray Lema (né en pays Kongo, en 1946) et Laurent de Wilde, musicien, producteur, écrivain, né à Washington en 1960. Soirée enregistrée et diffusée en direct. Cadre ? Le Festival Marseille jazz des cinq continents. Lequel explore une nouvelle voie pour un festival d’hiver. Théâtre ? La Criée, qui, depuis 1981, s’est imposée dans toutes les disciplines. Direction, Macha Makeïeff. Ce jeudi 22 décembre, la grande salle (800 fauteuils) est comble.
Cette chanson au format rock traite de la trahison et de l'amour déçu. Un thème qui revient souvent sur ce quatrième album de Joanne Shaw Taylor intinulé The dirty truth et publié en 2014.