dimanche 29 mars 2020

Avec Shemekia Copeland, le blues a de l’avenir (JDD)

Damien Burnier - Le Journal du Dimanche, vendredi 23 novembre 2012

A 33 ans, l’Américaine a déjà gagné ses galons de Queen of the Blues. Elle clôt sa mini-tournée hexagonale lundi à Paris, au New Morning.

Le coup de la nouvelle étoile du blues, de l’artiste qui dépoussière le genre, on nous l’a déjà fait. Tous les 4-5 ans, émerge un jouvenceau censé être adoubé par les vieux maîtres (c’est la maison de disque qui le dit), tout en élargissant les horizons. A chaque fois ou presque, il a une guitare à la main, clame sa dévotion pour Robert Johnson mais se confond plus ou moins avec Steve Vai, autant dire qu’il se regarde jouer des solos interminables et déshumanisés. Si l’étiquette blues a quelque chose d’authentique, les contrefaçons pullulent. Rien que pour ça, se pencher sur le cas Shemekia Copeland s’avère rafraîchissant.

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