mercredi 24 octobre 2018

Lady sings the blues : être femme, noire... et pauvre !


En 1998, Angela Davis publie Blues Legacy and Black Feminism (Blues et féminisme noir) et, à travers les parcours de Ma Rainey, Bessie Smith et Billie Holiday, n’hésite pas à parler de « féminisme noir ». Par leur comportement, ces femmes se sont battues contre la triple domination dont elles étaient victimes : en tant que femmes, en tant que noires et en tant que pauvres pour la plupart. Rappelons qu’à ses débuts, le blues était essentiellement chanté par des hommes, la variété étant davantage le terrain de la gent féminine. Pas facile de vagabonder avec des mouflets accrochés aux jupons…

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