Esperanza Spalding est née le 18 octobre 1984 et a grandi
dans le quartier de King à Portland , Oregon , un quartier qu'elle a décrit
comme un "ghetto" et étant " assez effrayant " . Sa mère
l'a élevée seule avec son frère.
Ses origines métissées
l'ont conduite à porter un intérêt pour la musique des autres cultures.
Dont la musique brésilienne. Elle en dit : "avec des chansons portugaises,
le phrasé de la mélodie est intrinsèquement liée à la langue , et c'est beau."
Au delà de l'influence de la sphère familiale, la jeune
musicienne affirme que son intérêt pour la musique lui vient d'avoir regardé, à
la télé, le violoncelliste classique
Yo-Yo Ma interpréter un extrait de Mister Rogers' Neighborhood quand elle avait
quatre ans .
Elle apprend le violon à l'âge de cinq ans et intègre un
orchestre symphonique local où elle restera jusqu'à ses 15 ans. Elle découvre
rapidement la contrebasse et y voit de nombreuses possibilités d'expression
artistique1. Elle quitte au plus tôt ses études secondaires pour suivre des
cours de musique à l'Université de Portland, et reçoit une solide formation
classique tout en travaillant le jazz, notamment grâce aux cours d'Andre St.
James. Elle obtient ensuite une bourse pour intégrer la prestigieuse école de
musique Berklee College of Music à Boston. Elle y obtient finalement un poste
de professeur alors qu'elle n'est âgée que de 20 ans, ce qui fait d'elle l'une
des plus jeunes enseignantes que Berklee ait jamais eue (avec Pat Metheny) (Une
référence!)
Parallèlement elle découvre la scène à l'age de quinze ans
en jouant dans un club de blues. C'est ce contact avec des musiciens chevronnés
qui l'ont aidé à progresser rapidement, stimulé son sens du rythme et fait
grandir sa passion pour son instrument.
Elle s’affirme un peu plus disque après disque. Elle a
composé la majorité des titres de son album Chamber Music Society sur lequel
elle a notamment invité le Brésilien Milton Nascimento et la chanteuse Gretchen
Parlato. Elle propose ici une musique de chambre ouverte à l’improvisation.
En février 2011, à la 53ème cérémonie des Grammy Awards,
Esperanza Spalding a gagné le Grammy Award du meilleur nouvel artiste.
Discographie
En tant que leader ou coleader
Cet album est le second publié par le groupe Blanket Music.
Un groupe de Portland, né en 1999. Esperanza Spalding l’a rejoint en 2001 en
compagnie de Corrina Repp. Elle y exerçait ses talents de chanteuse.
Sur cet album, Esperanza Spalding met sa touche personnelle
à des pièces musicales qui vont du trio de jazz moderne de la musique
brésilienne contemporaine ou la musique folklorique argentine. Ce projet est le
premier aboutissement de son rêve de musicienne. C’est son premier CD comme
musicienne et productrice. Le trio est complété par deux excellents musiciens,
le pianiste Aruan Ortiz et le batteur Francisco Mela.
- 2008 : Esperanza (Heads Up Records)
Bien avant que la radio et les techniques d'enregistrement permettent de diffuser la musique en masse, la musique de chambre était la méthode la plus répandue pour permettre à tous, ou presque, d'accéder aux œuvres musicales "du moment". Dans cet album, Esperanza Spalding, a repris le concept en formant un trio avec le batteur Terri Lyne Carrington et le pianiste Leo Genovese. Elle y combine la spontanéité et le mystère de l'improvisation. Elle tisse sa musique en mêlant me jazz, le folk et la "world music" en s'appuyant sur les bases éternelles de la musique classique. Cet album permet aux amateurs de musique classique ou de jazz de se retrouver et d'élargir leur champs culturels respectifs.
Dans cet album si l'artiste montre son attachement au jazz elle pose aussi la marque d'un style qui lui est propre. Le pro de la profession le lui ont bien reconnu en lui accordant le "grammy award" pour le meilleur nouvel artiste. une première pour un musicien de jazz.
Radio Music society vient compléter le précédent opus cité ci dessus plutot qu'en prendre la suite.
Pour sa création Esperanza Spalding a invité de nombreux musiciens à apporter leur pierre Cela va de partenaire habituels tels que Leo ginovese et Terri Lyne Carrington mais aussi des légendes du jazz comme Jack De Johnette et Billy Hart ou le guitariste Jeff Lee Johnson. Cette fusion des talents permet de faire éclater celui de la maitresse d’œuvre de cet album bijou.
Radio Music society vient compléter le précédent opus cité ci dessus plutot qu'en prendre la suite.
Pour sa création Esperanza Spalding a invité de nombreux musiciens à apporter leur pierre Cela va de partenaire habituels tels que Leo ginovese et Terri Lyne Carrington mais aussi des légendes du jazz comme Jack De Johnette et Billy Hart ou le guitariste Jeff Lee Johnson. Cette fusion des talents permet de faire éclater celui de la maitresse d’œuvre de cet album bijou.
En formation
Sorti en 2003, est le troisième album studio de la chanteuse-compositeur-interprète M. Ward . Le titre fait allusion à l'album 1965 The Transfiguration of Blind Joe Death par John Fahey , et se réfère à la vie et la mort de Vincent O'Brien, un ami proche de Ward.
- Duende : en trio avec Nando Michelin au clavier et Barshay Richie aux percussions (2006)
- New Leaf avec Ramona Borthwick (Whaling City Sound): (2006)
- The Toys of Men: avec Stanley Clarke (2007)
Elle intervient sur trois chansons à la basse et au chant: "Song for Pepper", "Coupe de Ville" et "Bird Blue"
Cet album, le quatorzième du guitariste Mike Stern, a été un succès commercial où ont collaboré des pointures du niveau de Steve Vaï ou Eric Johnson.
Cet album, le quatorzième du guitariste Mike Stern, a été un succès commercial où ont collaboré des pointures du niveau de Steve Vaï ou Eric Johnson.
A moins de trente ans c'est un beau curriculum Vitae. Mais
après ces présentation un peu trop longuettes, venons en à sa musique.
Elle est de sensibilité latine, jazz. Elle s'adresse à des
gens qui aiment les rythmes élaborés.. sur scène elle est capable de slamer, de
danser sur scène, jouer de la basse électrique ou de la contrebasse. Elle
assure sa présence aussi bien avec son jeu instrumental qu'avec sa voix sur-aigue.
Sur scène elle est capable d'alterner des styles très
différents. Elle fait penser, tour à tour,
à la sensualité de Marvin Gaye et du Motown, le free jazz d'Ornette
Coleman ou rap de Public Ennemies. On sent que l'influence du bassite Jaco
Pastorius n'est jamais loin.
Elle sait aussi sortir du cadre de l’enregistrent studio
pour proposer des interprétation et des sonorités adaptées à la scène
Voilà une musicienne qui sait rendre le jazz accessible à
tous pour peu que l'on ai envie de partir dans le monde qu'elle ouvre à ses
auditeurs. Bref quelqu’un qui remet en cause notre conception du jazz et nous
ouvre de nouveaux horizons musicaux.
Le mieux, pour vous faire une opinion est de l'écouter et de
la regarder..
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire