Pas de première partie ce soir. Les organisateurs évoquent un problème de timing pour rester diplomates. Du coup le concert commence pile à 21h sur une excellente reprise de Hey Joe qui nous met dans l'ambiance. Le power trio est en forme.
Le thème de la soirée est donné. Il est rock. voilà qui change de la dernière prestation de l'artiste à laquelle j'avais assisté. A l'Usine d'Istre (en 2009) il était d'humeur funky.
Le deuxième morceau, une reprise de Steve Vaï, est très technique. Là aussi Popa montre la voie. Nombreux seront les morceaux agrémentés de gammes d'un "autre monde" le thème principal n'apparaissant qu'ici où là. Nous aurons même droit à l'adaptation d'un thème de Jean Sébastien Bach.
De temps en temps le blues reprend ses droits.
Si Popa joue ses deux premiers morceaux debout puis s'assied. Il faut dire que son poids ne lui facilite pas la tache. Mais il n'a rien perdu ni de sa dextérité dans le maniement de sa vieille Stratocaster,ni de son sens de l'à propos avec "son" public.
Le public l'adore ... tout est dans les regards. Popa appelle le public à participer par des applaudissement rythmé. Il n'a pas beaucoup de peine pour dynamiser l'assistance.
En fin de concert, le rituel habituel s'impose. Popa passe à la batterie et se lance dans un solo dont il a le secret.
Un sacré homme orchestre. Et pour terminer, il nous ressort son morceau fétiche : Ace of spade de Motorhead.... Une folie douce!
Au final, une excellente soirée.
L'ensemble des photos
Je l'ai vu 2 fois cette année ; en mai au File 7, une petite salle et hier soir à l'Olympia. J'ai rarement entendu un son à la fois aussi puissant et si détaché. Toutes les notes de ses solos sont intelligibles.
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