Tour de carrière en 2h de show, mardi au Dock des Suds.
« Bien mieux ici, sur les quais, que là-bas… dans ce pseudo Zénith. » Par deux fois, mardi soir, Bernard Lavilliers a dit son bonheur d’être au Dock des Suds. Et son concert dans le cadre du Festival Avec le temps l’a montré. Presque deux heures de show. Un spectacle impeccablement réglé, éclairage au top et musiciens en béton.
Je rêve !!!Voilà à quoi pourrait ressembler la commande d'une pizza en 2015 suite aux dérives de l'interconnexion des données informatiques :
Standardiste virtuelle : Speed-Pizza, bonjour.
Client : Bonjour, je souhaite passer une commande s'il vous plaît.
Standardiste : Oui, puis-je avoir votre NIN, Monsieur ?
Client : Mon Numéro d'Identification National ? Oui, un instant, voilà, c'est le 6102049998-45-54610.
Standardiste : Je me présente je suis Noa Legarrec-Garcia. Merci Mr Jacques Lavoie. Donc, nous allons actualiser votre fiche, votre adresse est bien le 174 avenue de Villiers à Carcassonne, et votre numéro de téléphone le 04 68 69 69 69. Votre numéro de téléphone professionnel à la Société Durand est le 04 72 25 55 41 et votre numéro de téléphone mobile le 06 06 05 05 01. C'est bien ça, Monsieur Lavoie ?
Client (timidement) : oui !!
Standardiste : Je vois que vous appelez d'un autre numéro qui correspond au domicile de Mlle Isabelle Denoix, qui est votre assistante technique.
Sachant qu'il est 23h30 et que vous êtes en RTT, nous ne pourrons vous livrer au domicile de Mlle Denoix que si vous nous envoyez un XMS à partir de votre portable en précisant le code suivant AZ25/JkPp+88.
Client : Bon, je le fais, mais d'où sortez-vous toutes ces informations ?
Après avoir essayé la La Thunderbird Storm, le dernier né de la famille des gros custom Triumph, j'ai l'occasion d'essayer une Thunderbird 1700.
Cet engin est une série limitée de la Thunderbird produite en 2010 (100 exemplaires) . Comme son nom l'indique, elle est équipée d'un moteur de 1700 cc . Ce modèle possède nouveaux pistons, des nouvelles chemises, des nouveaux arbres à cames et de nouveaux ressorts d'embrayage. Le couple et la puissance s'en ressentent passant respectivement à 16.2mkg et à 97ch.
Samedi, le temps est beau. J'ai rendez vous pour essayer une Harley pour la première fois. Harley tout un mythe... Depuis le temps que les copains me serinent qu'il n'y a que çà de vrai ... Je vais, enfin, m'y essayer.
J'avais envie de voir ce qu'une Dyna Super Glide Custom a dans le ventre... Mais aucune n'étant à disposition pour des essais, je vais voir ce que vaut un Fat Bob.
Le Fat Bob... d'abord une gueule, double phares, dragbar, commandes avancées... Le power cruiser (c'est bien écrit hein ! ) dans toute sa splendeur. J'ai l'impression de le connaitre. J'ai essayé récemment une Triumph Thunderbird Storm qui lui ressemble. Il est bien proportionné dans le genre trapu. C’est à dire bas et costaud.
La Thunderbird Storm est le dernier né de la famille des gros custom Triumph. Cette famille a été lancée en 2009 par la société anglaise. Au départ les motos étaient construites à partir d'un chassis jugé excellent par la presse spécialisée et d'un gros twin vertical de 1600 cc à refroidissement liquide jugé lui un peu trop linéaire et avare de sensations malgré ses son couple phénoménal de de 14.6mkg à 2750tr/min.
En 2010, Triumph propose une série limitée du joujou équipée d'un moteur de 1700 cc . Ce modèle possède nouveaux pistons, des nouvelles chemises, des nouveaux arbres à cames et de nouveaux ressorts d'embrayage. Le couple et la puissance s'en ressentent passant respectivement à 16.2mkg et à 97ch.
2011, la marque anglaise rajoute à son catalogue, la version "Storm". Elle garde le chassis et le moteur de la Thunderbird 1700 mais le look est retravaillé pour ressembler, fortement, à la Harley Davidson Fat Bob. Peinture noire généralisée. Les chromes rutilants de la Thunderbird de base disparaissent.
Voilà quelques années que Bernard Lavilliers n'avait pas fait étape à Marseille. J'étais allé le voir, alors au Dôme. La grande salle de Marseille. Mais il n'avait pas réussi à le remplir alors. De plus l'acoustique de cette salle n'est pas terrible. Nous voici donc de retour aux Docks des Suds. Cette salle est plus petite mais conviviale.
En première partie, on trouve Balbino Medellin. C'est un ancien guitariste de Manu Chao. Il est produit, justement, par Bernard Lavilliers. Il est peu connu du grand public mais a déjà à son actif deux album. Et comme on n'est jamais si bien servi que par soit même, il annonce au cours du concert la parution du troisième à la prochaine rentrée.
Les Ogres de Barback sortent leur dixième album studio, Comment je suis devenu voyageur, hymne au mouvement et à l’ouverture.
Avec le temps, les Ogres de Barback ont fini par
constituer une des plus heureuses exceptions de la chanson en France.
Pionniers et parangons de l’indépendance, ils contrôlent leur label
discographique, Irfan, et sont producteurs de leurs tournées. Leur
singulier univers poétique et musical ne cesse de s’enrichir, d’album en
album.
Avec Comment je suis devenu voyageur, une fois de plus,
Fred, Alice, Sam et Mathilde Bruguière ont travaillé à la maison, dans
le grand studio installé dans la cave de la maison en Ardèche d’une des
jumelles. Outre les rituelles invitations de copains (et même de Léo,
leur petit frère de quinze ans, à la batterie) et leur plaisir d’ajouter
de nouveaux instruments de musique à chaque disque, la méthode est
toujours la même : à Cergy, Fred écrit les textes et des débuts de
mélodies que ses frère et sœurs travaillent de leur côté, chacun dans
son coin de France. Et ils se retrouvent aux vacances scolaires avec
leurs conjoints et leur douzaine d’enfants, pour achever l’écriture et
enregistrer les chansons. "C’est un peu le bordel, mais un joyeux bordel", note Fred.
il y a peu de chance que ce soit le cas. Cette marque est importé en France depuis l'été 2010. Elle appartient à la société Polaris plus connue pour ses quads et autres motoneiges dans nos contrées. Je vais me faire un plaisir d'essayer deux modèles histoire de voir ce que ces bêtes ont dans le ventre...
Et bien voilà ! arrivés avant l'heure de l'ouverture, nous nous offrons quarante cinq minutes de queue pour pouvoir accéder à l'entrée de la Japan Expo.... Autant dire que le salon en question a du succès.
Mon fils tenait à y participer... Je n'étais pas très chaud mais j'ai accepté de l'amener. en attendant, nous observons les personnages déguisés qui arrivent au compte goute. çà fait paraitre le temps moins long.
Le 3e salon "Japan Expo Sud" ouvre ses portes aujourd'hui au parc Chanot
Photo LP
Pour sa 3e édition à Marseille, le festival de la culture et des loisirs japonais met le paquet. Trois jours surréalistes d'immersion totale dans la pop-culture japonaise raviront les fans sur 20000 m² de surface au Parc Chanot (8e). "Un événement prioritaire" pour Maurice Di Nocera, conseiller municipal (Nouveau Centre) délégué aux Grands Evènements, qui se réjouit de l'immense succès de la précédente édition. Au programme: mangas, musique, mode, cuisine, arts martiaux… Le pays du soleil levant sera dévoilé sous toutes ses coutures.
Le jeu vidéo sera tout particulièrement mis à l'honneur cette année avec la présence de Yûsuke Kozaki, illustrateur, créateur de personnages et mangaka. Sans oublier Marcus, animateur sur NoLife, présent aux côtés des joueurs qui pourront s'entraîner sur une multitude de consoles. Les fans de musique japonaise ne seront pas non plus en reste avec la scène du festival qui accueillera Head Phones President, TarO & JirO, Yuuki, Keisho Ohno, Galaxy7 et Yume Duo.
La culture traditionnelle japonaise pourra également être explorée à travers toutes ses facettes : démonstrations et initiations aux arts martiaux, espace bien-être avec techniques de relaxation, ateliers d'origami et de calligraphie, spectacles de danse sans oublier quelques spécialités culinaires. Japan Expo Sud n'oublie pas pour autant son fer de lance: le manga.
Une exposition sera organisée en hommage à Shôtarô ISHInoMORI, surnommé le "Roi du manga", avec la présentation de morceaux choisis de son oeuvre. Mais le Japan Expo Sud ne serait pas ce qu'il est sans le fameux "cosplay", l'art de se déguiser en personnage de manga ou de jeu vidéo. Un concours aura d'ailleurs lieu aujourd'hui et samedi autour d'un défilé. Enfin, vous pourrez vous plonger dans l'une des deux salles obscures pour assister à la projection de films et de séries d'animation. À vos costumes, à vos manettes et surtout, ne lésinez pas sur l'excentricité.
I haven't slept at all in days
It's been so long since we've talked
And I have been here many times
I just don't know what I'm doing wrong
What can I do to make you love me
What can I do to make you care
What can I say to make you feel this
What can I do to get you there
There's only so much I can take
And I just got to let it go
And who knows I might feel better, yeah
If I don't try and I don't hope
What can I do to make you love me
What can I do to make you care
What can I say to make you feel this
What can I do to get you there
No more waiting, no more, aching...
No more fighting, no more, trying...
Maybe there's nothing more to say
And in a funny way I'm calm
Because the power is not mine
I'm just going to let it fly
What can I do to make you love me
(What can I do to make you love me)
What can I do to make you care
(What can I do to make you care)
What can I say to make you feel this
(What can I do to make you love me)
What can I do to get you there
(What can I do to make you care)
What can I do to make you love me
(What can I do to make you love me)
What can I do to make you care
(What can I do to make you care)
What can I change to make you feel this
(What can I do to make you love me)
What can I do to get you there
(What can I do to make you care)
Je ne dors plus depuis des jours Ça fais longtemps que nous n'avons pas parlés Et j'ai été très souvent ici Je ne sais pas ce que je fais de travers
Que puis-je faire pour que tu m'aimes Que puis-je faire pour que tu fasses attention à toi Que puis-je dire pour te faire ressentir ceci Que puis-je faire pour t'avoir là avec moi
Il y en a seulement trop que je puisse prendre Et je l'ai laissé aller Et qui sait je pourrais me sentir mieux Si je n'essaie pas et je n'espère pas
Que puis-je faire pour que tu m'aimes Que puis-je faire pour que tu fasses attention à toi Que puis-je dire pour te faire ressentir ceci Que puis-je faire pour t'avoir là avec moi
Ne plus attendre, ne plus avoir mal Ne plus se battre, ne plus essayer...
Peut-être il n'y a rien de plus à rajouter Et d'une drôle de manière je suis calme Parce que ce pouvoir n'est pas le mien Je vais le laisser s'envoler...
Que puis-je faire pour que tu m'aimes Que puis-je faire pour que tu fasses attention à toi Que puis-je dire pour te faire ressentir ceci Que puis-je faire pour t'avoir là avec moi Aime moi...
Disparition . Le hard-bluesman de Belfast avait 58 ans. Par YVES BIGOT
Avec sa trogne de deuxième ligne irlandais, Robert William Gary Moore n’avait aucune dimension hollywoodienne et faisait figure d’étrange rockstar. Dès qu’il s’emparait d’une guitare électrique, en revanche, tout sarcasme cessait. Musicien professionnel à Belfast dès 15 ans, compagnon de route du mulâtre Phil Lynott, avec qui il fonda Skid Row à Dublin en 1968, et qu’il rejoindra au sein de Thin Lizzy (en 1974 pour Nightlife, puis en 1979 pour Black Rose) avant de partager avec lui l’affiche de divers tubes en duo (Out in the Fields, Over the Hills and Far Away et Parisienne Walkways qui connut les honneurs de notre Top 50), Moore appartenait à la seconde génération de guitar heroes britanniques, héritier de Cream.
Le hard rock au son métallique qu’il cultive au sein des formations auxquelles il se joint (Colosseum II, G-Force, BBM où il fait son Clapton près de Ginger Baker et Jack Bruce) établit sa réputation, et pourtant Gary Moore dépasse largement ce cadre hurlant. Après l’album After the War, qui fait appel à ses racines celtiques, il réussit en 1990 son test de bluesman avec l’album de référence Still Got the Blues, où il est rejoint par deux de ses maîtres, Albert King et Albert Collins, outre George Harrison et Nicky Hopkins.
Dans la foulée, lors d’un premier passage époustouflant au festival de Montreux, il séduit le plus exigeant public de la planète, suant à grosses gouttes dans sa tignasse brune et faisant résonner sa grosse voix comme sa Les Paul Sunburst 1959 (achetée à son modèle et mentor, Peter Green, auquel il consacre l’album Blues For Greeny) aux accents remarquablement mélodiques et cinglants. Il devient un des principaux habitués du lieu, se mesurant là encore l’été dernier, comme sur les albums suivants du même acabit (After Hours, Blues Alive, Back to the Blues) à BB King, Luther Allison, Albert Collins et compagnie. Un coffret Live at Montreux témoigne de son aisance en public, de sa chaleur, et de la maîtrise du blues acquise au fil des ans, dans un style pouvant aller du mordant des Bluesbreakers période Clapton au lyrisme de Santana.
Très éclectique, au point de tenter des expériences jusque dans la dance, Moore a aussi collaboré avec Greg Lake, joué le solo de la version caritative de Let It Be par le Ferry Aid (numéro 1 anglais) et connu l’honneur de soler sur She’s My Baby pour les Travelling Wilburys à la demande de son ami George Harrison. Hier, il est mort à 58 ans dans un hôtel en Espagne, où il passait des vacances.
Voilà , j'ai publié presque 150 messages sur ce blog. Ils ont tous trait à deux sujets principaux: la moto et ses utilisations d'un côté , la musique et ceux qui la font vivre de l'autre.
Depuis trois ans, je vais de mes commentaires sur les concerts auxquels je participe et sur les chansons qui font vibrer un petit quelque chose en moi. Je conte les balades à moto à travers la Provence ou le Languedoc. Avec tout ce qui les animent : paysages, machines et celles ou ceux qui les pilotent. Je crie les manifestations qui contribuent à ce que les intérêts des motards soient pris en compte.
Mais depuis quelques temps plus rien. J'ai trois articles en chantier et je n'arrive pas à trouver les mots justes, exprimer les sensations, les ressentis. Je n'arrive pas à mettre des mots sur la relation qui unit des motards entre eux lorsqu'ils se suivent sur la route ou sur la complicité qui relie le pilote à sa passagère. Je trouve que mes comptes rendus (contes?) se ressemblent tous, que mes photos sont diablement banales.
Comment traduire en mots l'instant où le guitariste titille la note bleue avec un band magnifique ? Je ne sais comment expliquer que cette note fait vibrer mes tripes.
Il est peut être temps que je fasse une pose dans mes rédactions car ma tête vadrouille ailleurs. Si elle m'accompagne avec entrain sur la route ou dans les aventures musicales, devant l'écran et la machine elle s'échappe et va gambader dans d'autres rêves que je ne sais comment mettre en mots pour l'instant.
Un blog est un roman que le lecteur aborderait à l'envers. De par structure, on l'aborde par l'article le plus récent. Comme le téléspectateur de la série Colombo, après avoir assisté au meurtre (du blog dans le cas présent), on aborde l'enquête, un pan de vie de l'auteur, en remontant le fil des publications par plusieurs angles. Les thèmes ou la chronologie. Au choix en fonction de l'inspiration ou des indices remarqués.
Alors lecteur si les billets t'intéressent, les paroles de chansons t'interpellent, bon voyage dans ce que j'ai rendu public de mon univers pendant trois ans.
Ouaouh ! Deep Purple à Toulon ! Le groupe de hard rock le plus célèbre de la planète (avec Led Zeppelin, on vous l’accorde) fait étape pour sa tournée mondiale dans le Var.
Un billet obtenu à l'arrache, trois jours avant le concert, et je suis le plus heureux... Un peu comme un gamin qui aurait obtenu une récompense inattendue.
C'est la troisième fois que je vais voir M en concert.
La première fois c'était aux Docks des Sud à Marseille. Petite salle qui favorise l'intimité avec les artistes. Une grande place avait été laissé à l'impro, la prise de risque. J'avais adoré.
La seconde au Dôme de Marseille, une grande salle du point de vu local. Capable d'accueillir 8500 personnes. J'avais trouvé le concert trop carré. Trop apprêté. Pas de place pour la spontanéité.
Ce soir, au Montpellier Aréna, une salle capable d'accueillir 14800 spectateurs, je suis relativement inquiet. Mais je boue d'impatience.
Les apparitions du guitariste espagnol sur les scènes françaises sont rares. Il se produit mardi soir au Zénith.
Crédits photo : STEPHANE DE SAKUTIN/AFP
Dans un entretien au Figaro, Paco de Lucia revient sur son parcours atypique d'homme et d'artiste. Il en profite pour décrire la place actuelle du flamenco dans le monde musical et exposer ses projets.