vendredi 25 mars 2011

Essai d'une Triumph Thunderbird 1700

Après avoir essayé la La Thunderbird Storm, le dernier né de la famille des gros custom Triumph, j'ai l'occasion d'essayer une Thunderbird 1700.

Cet engin est une série limitée de la Thunderbird produite en 2010 (100 exemplaires) . Comme son nom l'indique, elle est équipée d'un moteur de 1700 cc . Ce modèle possède nouveaux pistons, des nouvelles chemises, des nouveaux arbres à cames et de nouveaux ressorts d'embrayage. Le couple et la puissance s'en ressentent passant respectivement  à 16.2mkg et à 97ch.




Elle se distingue par une peinture de haute qualité peinte à la main d'après le concessionnaire.  Le dégradé et l’impression de profondeur du coloris Phantom Red est très joli. Juste un petit regret, le noir domine un peu trop.

Bref Triumph a travaillé à l’image des CVO de Harley-Davidson.

Il est temps de grimper sur l'engin. La clef est  sur le côté droit. Voilà qui me change de mon America (encore...). Le moteur s'ébroue et l'injection règle le starter toute seule comme une grande.

Sorti de la concession, je m'engage sur le cours Lieutaud et je traverse Marseille en direction de la Gineste. En ville l'engin se conduit du bout des doigts et se glisse dans la circulation sans problème. Le moteur est d'une souplesse exemplaire. L'assise est ferme mais assez confortable et les suspensions gomment assez bien les irrégularités du revêtement.  La manœuvrabilité de la moto est excellente. Même supérieure à celle de l'America. Les 330 kg tous pleins faits ne se font pas sentir.


A l'attaque de la Gineste, deux véhicules "lents" se trainent. Je ne compte pas m'endormir derrière eux. J'ouvre les gaz, le caractère du moteur change instantanément. Le doux feulement se fait roque. Brutalement et sans inertie le moteur monte dans les tours . La moto bondit et le dépassement est rapide.

Dans les virages la moto se penche au moindre appui sur le guidon. Elle est sécurisante et semble me dire : "vas y mon gars penche ! Penche encore plus !" Elle est peut être trop sécurisante. C'est ce qui est dangereux : ne pas connaitre les limites. J'ai lu dans la presse spécialisée que les repose-pied touchent à un angle d'inclinaison moindre que le Herley Davidson Fat bob que j'ai précédemment essayé. Je n'en suis pas sur du tout. Par exemple le premier virage droit d'attaque de la Gineste est passé "nickel" à une vitesse supérieure par rapport au Fat Bob et sans toucher


Arrivé à Cassis, je m'engage en direction du Pas de Belle Fille sur la route de La Ciotat. Et je vais découvrir là l'une des limites de la moto. Dans le rond point le repose pied touche alors que je n'ai pas l'impression de pencher tant que çà. coup d'œil au compteur, mon allure était effectivement plus rapide dans ce rond point qu'habituellement. Il n'y a pas à dire on a l'impression de maitriser rapidement l'engin. a l'usage quotidien, il doit être difficile de ne pas oublier les 330 kg de la machine. quoi que , par expérience une moto sait toujours se rappeler aux bons souvenir de son pilote. A lui de ne pas négliger les avertissements de la machine.

Je comptais rentrer en passant par l'autoroute histoire de me donner un aperçu de la tenue à une vitesse plus importante de l'engin. Mais l'appel des virolos a été le plus fort et je suis rentré sur Marseille en franchissant à nouveau la Gineste.


Au bilan, j'ai affaire à une bonne machine . La position du pilote est semblable à celle sur la Triumph America. Son comportement est très agile et sain.

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