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Björk le 20 juillet 2015 aux Nuits de Fourvière, à Lyon. LOLL WILLEMS |
Les Nuits de Fourvière s’enorgueillissent de 70 ans d’existence et Björk, qui s’y est produite lundi 20 juillet, fêtera ses 50 ans en novembre. Tout cela ne rajeunit pas, mais qu’importe le temps qui passe, si la magie est toujours au rendez-vous. Pour mesurer l’intensité des pouvoirs de la magnétique Islandaise, l’amphithéâtre gallo-romain qui domine Lyon depuis la colline de Fourvière est un lieu idéal : elle est au plus haut. La voici présentant magnifiquement son sombre et compliqué Vulnicura, récit hanté de tensions et d’électricité d’une déchéance et d’une résurrection amoureuse – en clair, la rupture avec son mari le plasticien Matthew Barney. L’album, paru l’hiver dernier, a été une première fois transposé à New York en mars à l’occasion de l’exposition consacrée à Björk au Museum of Modern Art de New York (MoMa), puis début juillet au Festival international de Manchester.