Les Gipsy Kings |
Qui êtes-vous ?
Affichage des articles dont le libellé est Flamenco. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Flamenco. Afficher tous les articles
dimanche 14 janvier 2018
La rumba catalane : l'âme des gitans veut entrer au patrimoine de l'UNESCO (Culturebox)
samedi 6 janvier 2018
Nîmes : focus sur le chant, portée de l’héritage flamenco gitan (La Marseillaise)
Au fort de l’hiver, un réchauffement des esprits prend corps. Nîmes fait, jours et nuits durant, toute la place à l’art flamenco. Du 9 au 20 janvier 2018, le feu sacré va jaillir du plus profond des âges pour faire irruption dans l’arène.
mardi 7 mars 2017
"El duende", l'âme gitane racontée par des gitans (Culturebox)
L’âme gitane racontée par ceux qui la connaissent le mieux : les gitans. Cela donne "El Duende", un spectacle signé du jeune metteur en scène et comédien Benjamin Barou-Crossman. Composé à partir de textes de Garcia Lorca et de poèmes de Romanès, il rassemble sur scène des artistes professionnels et des gitans de la ville d’Agde. Une belle aventure pour tordre le cou aux préjugés.
lundi 17 octobre 2016
Tomatito, ses 60 guitares et le culte du flamenco en famille (La Marseillaise)
Le guitariste espagnol Tomatito, qui triomphe à la Biennale de flamenco, est à 58 ans un patriarche gitan heureux et fidèle à ses "dieux", Camaron de la isla et Paco de Lucia, monstres sacrés avec lesquels il eut "le privilège" de travailler.
mercredi 7 septembre 2016
Yvan Le Bolloc'h: «La musique, comme les mobs, ça marche au mélange» (Le Figaro)
INTERVIEW - L'artiste et comédien brestois repart sur les chemins avec son groupe de rumba flamenca. Il fait étape le 6 mai à Quiberon en Bretagne pour lancer son deuxième Breizh Tour et son nouveau spectacle « Faut pas rester là ».
Publicité
jeudi 26 mai 2016
«Al viento», flamenco en famille (Libération)
Le guitariste Pedro Soler et son fils, le violoncelliste Gaspar Claus, signent ensemble un album subtil et plein de grâce, vision partagée de leurs racines.
dimanche 27 mars 2016
La Ultima ! Une belle rencontre entre le jazz et le flamenco (Culturebox)
La Ultima ! vient de sortir son premier opus. "A la mar fue por naranjas" mélange jazz et flamenco. Un univers musical que Sylvie Paz et Diego Lubrano partagent depuis la création du groupe en 2012.
samedi 5 décembre 2015
"Paco de Lucía, légende du flamenco", l'indispensable témoignage (Culturebox)
Dans un documentaire réalisé par son fils, l'illustre guitariste Paco de Lucía se confie en toute sincérité, sans complaisance, sur sa carrière et sur un envers du décor peuplé d'états d'âme. Le musicien est mort le 25 février 2014, deux jours avant la fin du tournage. Mais Curro Sánchez Varela, fils de Paco, est allé au bout de son travail. Un témoignage aussi passionnant qu'émouvant.
Libellés :
Flamenco
,
Musique
,
Paco de Lucia
,
Presse
vendredi 4 décembre 2015
Paco de Lucía, béatification d'un guitariste (Libération)
Le magnétisme de l'artiste espagnol, disparu en 2014, et de superbes images d'archives sauvent un documentaire hagiographique conçu par sa famille.
Libellés :
Flamenco
,
Musique
,
Paco de Lucia
,
Presse
lundi 30 novembre 2015
Juan Pinilla, chanteur (« cantaor ») flamenco : “comunista” ! (L'Humanité)
Il est l’une des plus fortes voix du flamenco actuel... cantaor, journaliste, intello, chercheur... des textes de feu, les veines qui éclatent, les poings qui se serrent à en saigner, de colère, de rébellion, de douleur, et une voix, une voix en état de grâce, qui vous prend aux neurones, au corps, à la testostérone, à l’adrénaline, aux instincts... les meilleurs, à la raison, aux zones obscures de la jouissance...
mardi 11 novembre 2014
Manitas de Plata, ci-gît le gitan ( Libération)
Comment le guitariste de Montpellier, décédé mercredi, est devenu une figure mondiale de la world music.
New York, le 24 novembre 1965. Un musicien français remplit le prestigieux Carnegie Hall, temple du classique et du jazz. La demande est telle qu’un nouveau concert est programmé le 4 décembre. Et un autre le 18. Comment Ricardo Baliardo, alors guitariste gitan analphabète de Montpellier, qui n’est pas une vedette dans son pays, a-t-il réussi pareil exploit? On peine aujourd’hui à imaginer ce que fut le succès planétaire de Manitas de Plata, qui s’est éteint paisiblement, mercredi, dans une maison de retraite de Montpellier, à l’âge respectable de 93 ans. Son importance dans l’histoire de la musique populaire est double : il a fait connaître la guitare flamenca à un vaste public de non-initiés, avant d’ouvrir la voie à ses enfants, neveux et petits-enfants réunis au sein de Gipsy Kings.
lundi 3 mars 2014
A propos de Paco de Lucia: «Il a eu la même importance que Picasso ou Miles Davis dans leurs domaines» (Libération)
Article paru dans Libération du 26 février 2014
Les guitaristes français Juan Carmona et Vicente Pradal se souviennent de leur ami.
Des Mexicains Rodrigo y Gabriela au Trio Joubran de Palestine, le nombre de musiciens marqués par Paco de Lucía est incalculable. En France particulièrement, cet autre pays du flamenco, où il a souvent joué. Le guitariste Juan Carmona se souvient : «En 1973, j’avais 10 ans, mon père m’a emmené le voir à Martigues. Ma vocation de musicien est née ce soir-là.» Pour le Toulousain Vicente Pradal, la révélation est venue plus tard. «Issu d’une famille de guitaristes, je jouais déjà du flamenco quand il est apparu. Je peux témoigner qu’en découvrant sa musique nous étions estomaqués, ébahis. Sa sonorité, sa précision, sa technique étaient uniques. Quand nous avons été certains qu’il n’y avait aucun trucage, nous avons su qu’une ère nouvelle avait commencé.»
Sur le même sujet
Les guitaristes français Juan Carmona et Vicente Pradal se souviennent de leur ami.
Paco de Lucia à Fuengirola le 2 juillet 2010. (Photo Jon Nazca / Reuters) |
Des Mexicains Rodrigo y Gabriela au Trio Joubran de Palestine, le nombre de musiciens marqués par Paco de Lucía est incalculable. En France particulièrement, cet autre pays du flamenco, où il a souvent joué. Le guitariste Juan Carmona se souvient : «En 1973, j’avais 10 ans, mon père m’a emmené le voir à Martigues. Ma vocation de musicien est née ce soir-là.» Pour le Toulousain Vicente Pradal, la révélation est venue plus tard. «Issu d’une famille de guitaristes, je jouais déjà du flamenco quand il est apparu. Je peux témoigner qu’en découvrant sa musique nous étions estomaqués, ébahis. Sa sonorité, sa précision, sa technique étaient uniques. Quand nous avons été certains qu’il n’y avait aucun trucage, nous avons su qu’une ère nouvelle avait commencé.»
Sur le même sujet
Libellés :
Flamenco
,
Musique
,
Paco de Lucia
,
Presse
dimanche 2 mars 2014
Paco de Lucia s'est éclipsé...
Le guitariste espagnol Paco de
Lucia, de son vrai nom Francisco Sanchez Gomez, est décédé d'une
crise cardiaque au Mexique à l'âge de 66 ans, a annoncé mercredi
la mairie d'Algeciras, sa ville natale du sud de l'Espagne, qui
rendait hommage à "la plus grande figure qu'ait connu le monde
de la guitare".
La disparition du guitariste virtuose représente "une perte irréparable pour le monde de la culture, pour l'Andalousie", a déclaré le maire d'Algeciras, José Ignacio Landaluce. "La mort de Paco de Lucia transforme le génie en légende. Son héritage restera pour toujours, de même que la tendresse qu'il a toujours épouvée pour sa terre", ajouté le maire dans un communiqué. "Bien qu'il nous ait quittés, sa musique, sa manière géniale d'interpréter, son caractère, resteront toujours parmi nous", a ajouté le maire alors que la ville, qui a décrété un deuil officiel de trois jours, s'apprêtait à rendre un hommage ému au guitariste.
Libellés :
Flamenco
,
Musique
,
Paco de Lucia
samedi 22 octobre 2011
Paco de Lucia l'âme flamboyante du Flamenco
Sous l'immense pré-haut de la fiesta les papotages du public vont bon train depuis la fin du concert d'Imany.
Lorsque le maître apparait, le silence se fait. Un bref accordage de son instrument et le voilà parti dans l'interprétation d'un morceau issu de son dernier album. Il est seul sur scène et impose le respect, l'admiration. il distille un flamenco doux à mes oreille. Petit à petit le son chaud de sa guitare éveille une sensualité douce.
Lorsque le maître apparait, le silence se fait. Un bref accordage de son instrument et le voilà parti dans l'interprétation d'un morceau issu de son dernier album. Il est seul sur scène et impose le respect, l'admiration. il distille un flamenco doux à mes oreille. Petit à petit le son chaud de sa guitare éveille une sensualité douce.
Libellés :
Fiesta des Suds
,
Flamenco
,
Musique
,
Paco de Lucia
mardi 18 octobre 2011
Fiesta des suds : Paco de Lucia a enflammé le chapiteau du Dock
Le guitariste espagnol et son groupe ont enflammé, hier soir, le chapiteau du Dock
Paco de Lucia, hier soir à la Fiesta des Suds : l'âme du flamenco
Photo Guillaume Ruoppolo
Libellés :
Fiesta des Suds
,
Flamenco
,
Musique
,
Paco de Lucia
,
Presse
Et que vibrent les cordes
Fiesta des Suds: Grands récitals sous le chapiteau pour Imany et Paco et intimité feutrée avec Eténèsh Wassié. Paco de Lucia, le vieux monarque… photo: MIGUE MARIOTTI |
Libellés :
Fiesta des Suds
,
Flamenco
,
Musique
,
Paco de Lucia
,
Presse
lundi 22 novembre 2010
Paco de Lucia, une légende à Paris
Les apparitions du guitariste espagnol sur les scènes françaises sont rares. Il se produit mardi soir au Zénith.
Crédits photo : STEPHANE DE SAKUTIN/AFP
Dans un entretien au Figaro, Paco de Lucia revient sur son parcours atypique d'homme et d'artiste. Il en profite pour décrire la place actuelle du flamenco dans le monde musical et exposer ses projets.
Libellés :
Flamenco
,
Musique
,
Paco de Lucia
,
Presse
jeudi 2 avril 2009
Libération: Paco de Lucía sur le qui-vive
Un long «exil» doré dans le Yucatan, histoire de se remettre des tournées ; trois ans sans monter sur une scène ; six ans depuis son dernier disque, Luzia... La réapparition du guitar-hero d'Algésiras, installé à Tolède depuis 2003, a commencé, en juin, par une tournée en Espagne triomphale. Plaisir de jouer avec de nouveaux musiciens, virtuosité, modestie et exigence intactes : à «maestro», Paco de Lucía préfère le titre de «perfectionniste». Surtout, Francisco Sanchez Gomez (son vrai nom) abhorre l'image de la star «pathétique qui se repose sur ses lauriers et vit de ses rentes».
A 56 ans et vingt-six albums, après avoir moissonné la gloire mondiale, forcé l'admiration des plus grands (de Miles Davis à Chick Corea en passant par Camarón de la Isla), révolutionné la guitare flamenca et ouvert la voie aux Gerardo Núñez, Cañizares, Vicente Amigo...Crâne dégarni, barbe de pâtre et visage héraldique, Paco de Lucía entend tenir son rang. «J'ai toujours eu peur de me répéter. J'ai besoin de montrer que j'ai toujours quelque chose à dire avec la guitare. Sinon, je disparaîtrai. Chaque disque a été une longue épreuve, des journées entières à me creuser, l'angoisse de ne rien proposer de neuf.»
Tourment. Cositas buenas ne fait pas exception. A l'image de ses albums les plus personnels, Almoraima (1976), Siroco (1987) ou Ziryab (1990), ce nouvel album a valu au guitariste de longues heures de tourment en studio. Bien que ponctué de morceaux très rythmés (bulerias, tangos, rumbas...), Paco espère «lui avoir donné cette profondeur sans quoi le flamenco se fourvoie, et avoir répondu aux attentes...». Cette peur, au fond, d'être aveuglé par le concert de louanges qui l'accompagne partout et ne facilite pas le jugement objectif sur lui-même. D'où, selon lui, la nécessité de la scène. «C'est l'épreuve de vérité. Après une si longue absence, cela m'a demandé beaucoup d'efforts de redonner des concerts. Physiquement, c'est épuisant. Mais cela ne ment pas.»
La semaine dernière, Paco de Lucía a reçu le prix «prince des Asturies» pour les arts, la plus haute récompense espagnole. Il ne boude pas son plaisir. Cette reconnaissance, il sait ne pas l'avoir volée «Je ne dois mon succès qu'à moi-même» , mais il n'est pas dupe : son pays, qui tresse des lauriers à une icône, continue de prendre de haut le flamenco. «Cela a un peu évolué ces derniers temps mais historiquement, le flamenco a été maltraité en Espagne. Au Brésil ou à Cuba, pays d'une richesse musicale extraordinaire, les artistes ont le même problème : les gens, surtout les classes moyennes et hautes, ont honte de leur folklore.» Ce qui fait courir Paco, plus que l'argent et la renommée, c'est la cause de cet art : «Le flamenco est l'un des genres musicaux les plus sophistiqués et exigeants.»
Etendard. Humble mais sans fausse modestie, l'artiste adulé se sent «responsable», n'ignorant pas que, pour une génération se réclamant de lui, Paco de Lucía a été le meilleur étendard du flamenco, celui grâce à qui les salles de concerts se remplissent. Comme il le rappelle lui-même, il n'a pas oublié ses origines. Celles du fils d'un tocaor (guitariste) d'Algésiras qui jouait des nuits entières «pour se payer un petit déjeuner» et qui obligeait son fils à se torturer les mains sur une guitare pendant douze heures d'affilée. Celles, aussi, d'un payo (non-Gitan) qui a eu l'immense avantage d'absorber naturellement les rythmes flamencos : «Ma chance a été de vivre et penser comme eux.»
François MUSSEAU le 26 octobre 2004
A 56 ans et vingt-six albums, après avoir moissonné la gloire mondiale, forcé l'admiration des plus grands (de Miles Davis à Chick Corea en passant par Camarón de la Isla), révolutionné la guitare flamenca et ouvert la voie aux Gerardo Núñez, Cañizares, Vicente Amigo...Crâne dégarni, barbe de pâtre et visage héraldique, Paco de Lucía entend tenir son rang. «J'ai toujours eu peur de me répéter. J'ai besoin de montrer que j'ai toujours quelque chose à dire avec la guitare. Sinon, je disparaîtrai. Chaque disque a été une longue épreuve, des journées entières à me creuser, l'angoisse de ne rien proposer de neuf.»
Tourment. Cositas buenas ne fait pas exception. A l'image de ses albums les plus personnels, Almoraima (1976), Siroco (1987) ou Ziryab (1990), ce nouvel album a valu au guitariste de longues heures de tourment en studio. Bien que ponctué de morceaux très rythmés (bulerias, tangos, rumbas...), Paco espère «lui avoir donné cette profondeur sans quoi le flamenco se fourvoie, et avoir répondu aux attentes...». Cette peur, au fond, d'être aveuglé par le concert de louanges qui l'accompagne partout et ne facilite pas le jugement objectif sur lui-même. D'où, selon lui, la nécessité de la scène. «C'est l'épreuve de vérité. Après une si longue absence, cela m'a demandé beaucoup d'efforts de redonner des concerts. Physiquement, c'est épuisant. Mais cela ne ment pas.»
La semaine dernière, Paco de Lucía a reçu le prix «prince des Asturies» pour les arts, la plus haute récompense espagnole. Il ne boude pas son plaisir. Cette reconnaissance, il sait ne pas l'avoir volée «Je ne dois mon succès qu'à moi-même» , mais il n'est pas dupe : son pays, qui tresse des lauriers à une icône, continue de prendre de haut le flamenco. «Cela a un peu évolué ces derniers temps mais historiquement, le flamenco a été maltraité en Espagne. Au Brésil ou à Cuba, pays d'une richesse musicale extraordinaire, les artistes ont le même problème : les gens, surtout les classes moyennes et hautes, ont honte de leur folklore.» Ce qui fait courir Paco, plus que l'argent et la renommée, c'est la cause de cet art : «Le flamenco est l'un des genres musicaux les plus sophistiqués et exigeants.»
Etendard. Humble mais sans fausse modestie, l'artiste adulé se sent «responsable», n'ignorant pas que, pour une génération se réclamant de lui, Paco de Lucía a été le meilleur étendard du flamenco, celui grâce à qui les salles de concerts se remplissent. Comme il le rappelle lui-même, il n'a pas oublié ses origines. Celles du fils d'un tocaor (guitariste) d'Algésiras qui jouait des nuits entières «pour se payer un petit déjeuner» et qui obligeait son fils à se torturer les mains sur une guitare pendant douze heures d'affilée. Celles, aussi, d'un payo (non-Gitan) qui a eu l'immense avantage d'absorber naturellement les rythmes flamencos : «Ma chance a été de vivre et penser comme eux.»
François MUSSEAU le 26 octobre 2004
Libellés :
Flamenco
,
Musique
,
Paco de Lucia
,
Presse
Inscription à :
Articles
(
Atom
)