Depuis le temps que j'en révais , les producteurs l'ont , enfin , organisé !!! ACDC s'est produit mardi dernier au Stade Vel' . Quelques jours se sont écoulés depuis ce fabuleux mardi soir mai mes oreilles vibrent encore ..
J'avais réservé des places dans le virage sud. Places numérotées qui nous ont permis d'arriver pas trop tôt et de ne pas bouillir trop longtemps d'impatience. Mais , il faut avouer que les places assises n'ont pas le charme de la "fosse".Fosse dans laquelle se sont jetés avec délices quelques copains. Même si à la sorti certains ont senti qu'ils avaient pris un coup de vieux....
Qui êtes-vous ?
samedi 13 juin 2009
mercredi 10 juin 2009
AC/DC: un satané concert au Vélodrome !
50000 fans en fusion, hier soir au stade Vélodrome, pour vénérer Angus Young et ses camarades
Un océan de cornes. Celles que l'on forme avec le poing, index et auriculaires levés. Ou bien celles, en plastique rouge, qui clignotent dans la nuit (10€, piles fournies). Tout était bon, hier, pour se faire diablotin. Parce que, hein, quoi, quand on accueille AC/DC, il s'agit de ne pas se tromper de camp. Les angelots gnangnan, dehors.AC/DC, un train d’enfer
Rock. Il ne suffit pas d’avoir un public tout acquis à sa cause, encore faut-il le retourner. AC/DC a fait encore mieux que ça, hier au Vélodrome : il l’a emmené dans l’enfer rock, le vrai.
mardi 9 juin 2009
AC/DC, Highway to Vél’
Rock. Angus Young et consorts débarquent ce soir au stade Vélodrome, pour une date unique dans le Sud de la France. Ou comment 50 000 personnes peuvent encore se fédérer autour du rock.
Le mythe AC/DC au Vélodrome
Les Australiens investissent le stade, ce soir, pour un show gigantesque et furibard devant 50.000personnes
Le compte à rebours est lancé. Ce soir, à 21h, le stade Vélodrome de Marseille s'embrasera. Pas 22 gars en short pour le faire chavirer, non. Mais un seul. Angus Young. Le petit, énervé et génial guitariste d'AC/DC. Entouré là de la formation la plus mythique du hard rock mondial.
Le compte à rebours est lancé. Ce soir, à 21h, le stade Vélodrome de Marseille s'embrasera. Pas 22 gars en short pour le faire chavirer, non. Mais un seul. Angus Young. Le petit, énervé et génial guitariste d'AC/DC. Entouré là de la formation la plus mythique du hard rock mondial.
dimanche 24 mai 2009
Calvin Russell : Crossroads
Cette chanson est parue sur l'album "Sounds From The Fourth World" publié en 1991. Calvin Russell y aborde des thèmes qui lui sont chers comme l'incertitude face aux choix de la vie.
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Calvin Russell en Concert à L'Usine (Istres) le 23 mai 2009
Grande soirée aujourd'hui. Je retrouve Calvin Russell en concert. Je ne l'ai plus vu depuis .... trop longtemps. Il me semble que la dernière fois c'était à l'Espace Julien à Marseille.
Je peste contre moi même car j'ai oublié mon appareil photo. Toutes celles que vous veréez dans cet articles sont dues à la générosité des internautes.
Le concert débute par l'apparition d'un jeune guitariste qui se lance dans une intro Heavy Metall . Hell !! pas l'habitude avec le père Calvin ! Le public est aussi surpris que moi.
Je peste contre moi même car j'ai oublié mon appareil photo. Toutes celles que vous veréez dans cet articles sont dues à la générosité des internautes.
Le concert débute par l'apparition d'un jeune guitariste qui se lance dans une intro Heavy Metall . Hell !! pas l'habitude avec le père Calvin ! Le public est aussi surpris que moi.
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Thin Lizzy : Don't Believe A Word Lyrics
Don't believe me if I tell you
Not a word of this is true
Don't believe me if I tell you
Especially if I tell you I'm in love with you
Don't believe me if I tell you
That I wrote this song for you
There just might be some other silly pretty girl
I'm singing to
Don't believe a word
For words are so easily spoken
And your heart is just like that promise
Made to be broken
Don't believe a word
'Cause words can tell lies
And lies are no comforting
When there's tears in your eyes
Don't believe me if I tell you
Not a word of this is true
Don't believe me if I tell you
Especially if I tell you that I'm in love with you
Don't believe a word
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traduction Française : n'en crois pas un mot
ne me crois pas je si je te dis
pas un mot de ceci n'est vrai
ne me crois pas je si je te dis
particulièrement si je te dis que je suis amoureux de toi
ne me crois pas je si je te dis
que j'ai écrit cette chanson pour toi
celà pourrait être juste pour une autre jolie fille idiote
que je chante
n'en crois pas un mot
de ces paroles faciles
et ton coeur est juste comme cette promesse
faite pour être cassée
n'en crois pas un mot
Car les mots peuvent mentir
et les mensonges ne soulagent pas
les larmes qui coulent de tes yeux
ne me crois pas je si je te dis
pas un mot de ceci n'est vrai
ne me crois pas je si je te dis
particulièrement si je te dis que je suis amoureux de toi
n'en crois pas un mot
(Si vous avez des propositions d'amélioration de la traduction envoyez moi vos commentaires)
____________________________________________________
J'ai découvert le groupe et ce morceau en regardant l'émission Chorus sur Antenne 2 (à l'époque). Pour mémoire elle était animée par Antoine Decaunes alors tout jeune critique rock. Je l'avais enregistré avec une autre (The rocker) sur mon magnéto à cassette et me les passait en boucle.
La première vidéo est la version originale de thin Lizzy avec Gary Moore à la guitare . La deuxième est la reprise de Gary Moore en hommage à Phil Linnot (bassiste leader et chanteur de Thin Lizzy décédé en 1986)
vidéo de la version originale (1978)
Version de Gary Moore
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vendredi 22 mai 2009
Istres : l'Usine termine sa saison en beauté avec Calvin Russell
Article paru dans La Provence du 22 mai 2009
Le Texas a donné ZZ Top, Stevie Ray Vaughan, 13th Floor Elevator, Point Blank ou encore Pantera. Une liste à laquelle il faut ajouter le natif d'Austin, Calvin Russell, l'un des rares musiciens à être resté authentique à tout point de vue. Né pendant la nuit de Halloween 1948 (ça ne s'invente pas), Russell découvre très tôt la musique et monte son premier groupe à l'âge de 12 ans. Il commence à fumer, à boire et à glander.
À quinze ans, il se retrouve plusieurs fois incarcéré pour des délits mineurs d'adolescent. Il se marginalise et vend de l'herbe pour subsister. Arrêté plusieurs fois, il passe une dizaine d'années derrière les barreaux. Lorsqu'il revient à Austin en 1986, Il s'installe dans un trou à rats et traîne dans un milieu marqué par l'alcool et la drogue. Il côtoie de nombreux musiciens aussi doués que marginaux, parmi lesquels Townes Van Zandt, Willie Nelson ou Leon Russell.
Le Texas a donné ZZ Top, Stevie Ray Vaughan, 13th Floor Elevator, Point Blank ou encore Pantera. Une liste à laquelle il faut ajouter le natif d'Austin, Calvin Russell, l'un des rares musiciens à être resté authentique à tout point de vue. Né pendant la nuit de Halloween 1948 (ça ne s'invente pas), Russell découvre très tôt la musique et monte son premier groupe à l'âge de 12 ans. Il commence à fumer, à boire et à glander.
À quinze ans, il se retrouve plusieurs fois incarcéré pour des délits mineurs d'adolescent. Il se marginalise et vend de l'herbe pour subsister. Arrêté plusieurs fois, il passe une dizaine d'années derrière les barreaux. Lorsqu'il revient à Austin en 1986, Il s'installe dans un trou à rats et traîne dans un milieu marqué par l'alcool et la drogue. Il côtoie de nombreux musiciens aussi doués que marginaux, parmi lesquels Townes Van Zandt, Willie Nelson ou Leon Russell.
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mercredi 20 mai 2009
concentration des diablotins 16 et 17 mai 2009
Vendredi 15 mai le temps est à l'orage .... Je suis fort inquiet pour le déroulement d'un week end que je guette depuis l'arrivée du printemps : la concentration des Diablotins .
J'ai participé ,le samedi, à celle organisée l'an dernier ( voir le compte rendu ici : http://redjoes.blogspot.com/2008/05/visite-chez-les-diablotins.html ) J'en ai gardé un excellent souvenir. Aussi participer au cru 2009 me semble important.
Samedi matin le temps est revenu au beau. Je parts pour le domaine de Salauze qui se situe sur l'ancienne route d'Istres , juste un petit kilomètre après la sortie de Miramas.
J'ai participé ,le samedi, à celle organisée l'an dernier ( voir le compte rendu ici : http://redjoes.blogspot.com/2008/05/visite-chez-les-diablotins.html ) J'en ai gardé un excellent souvenir. Aussi participer au cru 2009 me semble important.
Samedi matin le temps est revenu au beau. Je parts pour le domaine de Salauze qui se situe sur l'ancienne route d'Istres , juste un petit kilomètre après la sortie de Miramas.
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jeudi 7 mai 2009
Un circuit de trains en modèles réduits
En me rendant à Saint André Les Alpes (04) rendre visite à un membre du forum Motards de Provence, j'ai fait la connaisance de on père.
Celui ci est un passionné de train et est en train de construire , depuis huit ans, un immense circuit de train électrique à l'échelle HO (1/87e) L'échelle la plus utilisée en europe. C'est l'échelle des trains de marque Jouef de mon enfance pour plus de détails voir l'article de Wikipedia sur le modélisme ferrovière http://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A9lisme_ferroviaire.
Celui ci est un passionné de train et est en train de construire , depuis huit ans, un immense circuit de train électrique à l'échelle HO (1/87e) L'échelle la plus utilisée en europe. C'est l'échelle des trains de marque Jouef de mon enfance pour plus de détails voir l'article de Wikipedia sur le modélisme ferrovière http://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A9lisme_ferroviaire.
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dimanche 3 mai 2009
vendredi 1 mai 2009
Concentration des Loups 25 avril 2009
Après un barbuc mémorable chez un couple de motards membres de Custom Pays d'Aix (CPA), Joe et Coco, nous nous rendons , sur le tard à la concentration des loups. Je suis tout aussi crevé que l'an dernier. Mais quand même un bon barbuc c'est nettement plus relaxant qu'un déménagement.
L'accueil des membres du club est chaleureux.
L'accueil des membres du club est chaleureux.
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lundi 27 avril 2009
Bernard Lavilliers : question de peau (feat. Tiken Jah Fakoly)
Cette chanson est extraite de l'album Carnets de bord, publié en 2004
Hommage à ceux qui , pour survivre, sont obligés de quitter leur famille, leurs amis, leur village, leur pays. La lutte qu'ils mènent actuellement pour être reconnus comme des travailleurs à part entière portera ses fruits pour nous tous. C'est celle pour le droit à la dignité.
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lundi 6 avril 2009
dimanche 5 avril 2009
Anais en concert aux Docks des Suds
Quand un copain m'a proposé d'aller voir Anaïs et sur tout quand j'ai accepté , je me suis demandé ce qui me passait par la te . aurais-je disjoncté ?
Le peu de copains auxquels je m'en suis ouvert se sont bien foutus de moi....
C'est en ruminant ces pensées que je me pointe , un peu en avance , aux docks des Suds. Celà fait une éternité que je n'étais pas venu... Depuis le passage de Sinsemilia.. ne me demandez pas l'année. C'était après l'incendie et le concert avait eu lieu sous la passerelle de la voie rapide qui longe les docks.
Le peu de copains auxquels je m'en suis ouvert se sont bien foutus de moi....
C'est en ruminant ces pensées que je me pointe , un peu en avance , aux docks des Suds. Celà fait une éternité que je n'étais pas venu... Depuis le passage de Sinsemilia.. ne me demandez pas l'année. C'était après l'incendie et le concert avait eu lieu sous la passerelle de la voie rapide qui longe les docks.
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vendredi 3 avril 2009
Anaïs plus rock que jamais
La chanteuse tourne la page de son "Cheap show" avec un concert plus musclé. A Montfavet et Marseille
"Je suis fière de mon disque, la production était parfaite. Artistiquement, c'est exactement ce que je voulais faire: plus travaillé, plus mélodique. Les chiffres de vente? Je ne les connais pas et à vrai dire… Ce qui m'intéresse le plus, c'est la bonne réponse du public aux concerts." Revoilà Anaïs. Le cheveu toujours court et la langue toujours pas de bois.
jeudi 2 avril 2009
Libération: Paco de Lucía sur le qui-vive
Un long «exil» doré dans le Yucatan, histoire de se remettre des tournées ; trois ans sans monter sur une scène ; six ans depuis son dernier disque, Luzia... La réapparition du guitar-hero d'Algésiras, installé à Tolède depuis 2003, a commencé, en juin, par une tournée en Espagne triomphale. Plaisir de jouer avec de nouveaux musiciens, virtuosité, modestie et exigence intactes : à «maestro», Paco de Lucía préfère le titre de «perfectionniste». Surtout, Francisco Sanchez Gomez (son vrai nom) abhorre l'image de la star «pathétique qui se repose sur ses lauriers et vit de ses rentes».
A 56 ans et vingt-six albums, après avoir moissonné la gloire mondiale, forcé l'admiration des plus grands (de Miles Davis à Chick Corea en passant par Camarón de la Isla), révolutionné la guitare flamenca et ouvert la voie aux Gerardo Núñez, Cañizares, Vicente Amigo...Crâne dégarni, barbe de pâtre et visage héraldique, Paco de Lucía entend tenir son rang. «J'ai toujours eu peur de me répéter. J'ai besoin de montrer que j'ai toujours quelque chose à dire avec la guitare. Sinon, je disparaîtrai. Chaque disque a été une longue épreuve, des journées entières à me creuser, l'angoisse de ne rien proposer de neuf.»
Tourment. Cositas buenas ne fait pas exception. A l'image de ses albums les plus personnels, Almoraima (1976), Siroco (1987) ou Ziryab (1990), ce nouvel album a valu au guitariste de longues heures de tourment en studio. Bien que ponctué de morceaux très rythmés (bulerias, tangos, rumbas...), Paco espère «lui avoir donné cette profondeur sans quoi le flamenco se fourvoie, et avoir répondu aux attentes...». Cette peur, au fond, d'être aveuglé par le concert de louanges qui l'accompagne partout et ne facilite pas le jugement objectif sur lui-même. D'où, selon lui, la nécessité de la scène. «C'est l'épreuve de vérité. Après une si longue absence, cela m'a demandé beaucoup d'efforts de redonner des concerts. Physiquement, c'est épuisant. Mais cela ne ment pas.»
La semaine dernière, Paco de Lucía a reçu le prix «prince des Asturies» pour les arts, la plus haute récompense espagnole. Il ne boude pas son plaisir. Cette reconnaissance, il sait ne pas l'avoir volée «Je ne dois mon succès qu'à moi-même» , mais il n'est pas dupe : son pays, qui tresse des lauriers à une icône, continue de prendre de haut le flamenco. «Cela a un peu évolué ces derniers temps mais historiquement, le flamenco a été maltraité en Espagne. Au Brésil ou à Cuba, pays d'une richesse musicale extraordinaire, les artistes ont le même problème : les gens, surtout les classes moyennes et hautes, ont honte de leur folklore.» Ce qui fait courir Paco, plus que l'argent et la renommée, c'est la cause de cet art : «Le flamenco est l'un des genres musicaux les plus sophistiqués et exigeants.»
Etendard. Humble mais sans fausse modestie, l'artiste adulé se sent «responsable», n'ignorant pas que, pour une génération se réclamant de lui, Paco de Lucía a été le meilleur étendard du flamenco, celui grâce à qui les salles de concerts se remplissent. Comme il le rappelle lui-même, il n'a pas oublié ses origines. Celles du fils d'un tocaor (guitariste) d'Algésiras qui jouait des nuits entières «pour se payer un petit déjeuner» et qui obligeait son fils à se torturer les mains sur une guitare pendant douze heures d'affilée. Celles, aussi, d'un payo (non-Gitan) qui a eu l'immense avantage d'absorber naturellement les rythmes flamencos : «Ma chance a été de vivre et penser comme eux.»
François MUSSEAU le 26 octobre 2004
A 56 ans et vingt-six albums, après avoir moissonné la gloire mondiale, forcé l'admiration des plus grands (de Miles Davis à Chick Corea en passant par Camarón de la Isla), révolutionné la guitare flamenca et ouvert la voie aux Gerardo Núñez, Cañizares, Vicente Amigo...Crâne dégarni, barbe de pâtre et visage héraldique, Paco de Lucía entend tenir son rang. «J'ai toujours eu peur de me répéter. J'ai besoin de montrer que j'ai toujours quelque chose à dire avec la guitare. Sinon, je disparaîtrai. Chaque disque a été une longue épreuve, des journées entières à me creuser, l'angoisse de ne rien proposer de neuf.»
Tourment. Cositas buenas ne fait pas exception. A l'image de ses albums les plus personnels, Almoraima (1976), Siroco (1987) ou Ziryab (1990), ce nouvel album a valu au guitariste de longues heures de tourment en studio. Bien que ponctué de morceaux très rythmés (bulerias, tangos, rumbas...), Paco espère «lui avoir donné cette profondeur sans quoi le flamenco se fourvoie, et avoir répondu aux attentes...». Cette peur, au fond, d'être aveuglé par le concert de louanges qui l'accompagne partout et ne facilite pas le jugement objectif sur lui-même. D'où, selon lui, la nécessité de la scène. «C'est l'épreuve de vérité. Après une si longue absence, cela m'a demandé beaucoup d'efforts de redonner des concerts. Physiquement, c'est épuisant. Mais cela ne ment pas.»
La semaine dernière, Paco de Lucía a reçu le prix «prince des Asturies» pour les arts, la plus haute récompense espagnole. Il ne boude pas son plaisir. Cette reconnaissance, il sait ne pas l'avoir volée «Je ne dois mon succès qu'à moi-même» , mais il n'est pas dupe : son pays, qui tresse des lauriers à une icône, continue de prendre de haut le flamenco. «Cela a un peu évolué ces derniers temps mais historiquement, le flamenco a été maltraité en Espagne. Au Brésil ou à Cuba, pays d'une richesse musicale extraordinaire, les artistes ont le même problème : les gens, surtout les classes moyennes et hautes, ont honte de leur folklore.» Ce qui fait courir Paco, plus que l'argent et la renommée, c'est la cause de cet art : «Le flamenco est l'un des genres musicaux les plus sophistiqués et exigeants.»
Etendard. Humble mais sans fausse modestie, l'artiste adulé se sent «responsable», n'ignorant pas que, pour une génération se réclamant de lui, Paco de Lucía a été le meilleur étendard du flamenco, celui grâce à qui les salles de concerts se remplissent. Comme il le rappelle lui-même, il n'a pas oublié ses origines. Celles du fils d'un tocaor (guitariste) d'Algésiras qui jouait des nuits entières «pour se payer un petit déjeuner» et qui obligeait son fils à se torturer les mains sur une guitare pendant douze heures d'affilée. Celles, aussi, d'un payo (non-Gitan) qui a eu l'immense avantage d'absorber naturellement les rythmes flamencos : «Ma chance a été de vivre et penser comme eux.»
François MUSSEAU le 26 octobre 2004
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samedi 21 mars 2009
Rassemblement pour fêter le retrait de la procédure VE
D'entrée comme çà je vous prends à rebrousse poil avec un sigle barbare. Mais qu'est-ce donc ou plutôt qu'était donc la procédure dite VE.
La « procédure véhicule endommagé » (procédure VE) était officiellement destinée à repérer et immobiliser tout véhicule endommagé susceptible de causer un accident de la route. Sous ce prétexte de bon sens, elle devait permettre à un policier ou à un expert automobile, sur la foi d’un simple contrôle visuel d’une moto, de l’immobiliser pour soupçon de dangerosité.
La « procédure véhicule endommagé » (procédure VE) était officiellement destinée à repérer et immobiliser tout véhicule endommagé susceptible de causer un accident de la route. Sous ce prétexte de bon sens, elle devait permettre à un policier ou à un expert automobile, sur la foi d’un simple contrôle visuel d’une moto, de l’immobiliser pour soupçon de dangerosité.
Au nom de la sécurité routière on aurait exigé de nous, motards, après un simple contrôle routier, de laisser votre moto au garage en attendant une visite d’expert, la réparation des points que l’expert estime indispensable et une contre-visite. Le tout estimé à plus de 350 euros hors réparations, Le tout à nos frais ! De plus, nous devions nous charger de rendre la carte grise à la préfecture de notre département en attendant le feu vert de l’expert…
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