C'est une jolie jeune femme fine qui apparait sur scène dans une semi obscurité. elle doit avoir 24 ou 25 ans et donne l'impression de se cacher derrière sa guitare. Elle joue de sages chansons sr des rythmes doux. elle donne l'impression d'un cheval qui voudrait s'élancer au galop mais est retenu par son cavalier. On sent le potentiel... Mais le trip n'est pas là.
Ses musiciens la suivent et donnent l'impression de s'ennuyer.
Les textes sont agréables simples, mais pas toujours en rythme avec la musique. Comme si ses vers avaient, parfois, un pied de trop.
En effet. Ce ne sont que des ambrions de rifs qui sortent de son instrument. Ils sont parés d'un joli son sentant bon les groupes indés des années 80. Cependant ils se tarissent après deux ou trois mesures. Chaque fois, je me dis"çà y est ! elle va se lâcher".... Et bien non... elle passe au couplet suivant.
Sa voix fluette laisse penser à Vanessa Paradis. On sent bien qu'elle a envie de jouer mais elle reste statique, enchaînant les chansons et donnant quelques explications pour nous éclairer sur l'histoire de certaines.
Le public, sans se montrer dur avec elle, n'a pas accroché et en est resté à des applaudissements polis.
Bref, si les critiques du deuxième album de Lisa Portelli, que je n'ai pas eu l'occasion d'écouter, sont élogieuses, je reste sur ma faim quant à sa tenue sur scène. Avec le temps, l'espère bien qu'elle sortira de son habit de petite fille sage. Pour qu'on l'apprécie, il faut qu'elle soit plus à l'aise face au public et nourrisse son public d'une musique plus spontanée en allant au bout de ses rifs.
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