Jonathan Wilson |
Le mythique quartier de Los Angeles, Laurel Canyon, fut l'épicentre de la révolution rock de la fin des années 1960. Jonathan Wilson lui rend hommage .
Olivier Nuc, Le Figaro, le 03/02/2012
Tout ce que la scène californienne comptait de groupes et personnalités de référence avait élu domicile dans ces rues de Laurel Canyon: Frank Zappa, The Doors, Joni Mitchell et bien d'autres. C'est au domicile de Mama Cass (The Mamas & the Papas) que Crosby, Stills & Nash unirent leurs voix pour la première fois… Cet eldorado s'est échoué dans les années 1980, alors que la hausse de l'immobilier incita les musiciens à poser leurs valises ailleurs.Quarante ans après l'heure de gloire de Laurel Canyon, copieusement documenté par des écrits, un homme s'est mis en tête de réhabiliter cette scène en y ouvrant un studio. Son nom? Jonathan Wilson. Un néohippie qui a en outre publié un des tout meilleurs disques de 2011. Gentle Spirit, son deuxième album, orchestre la rencontre entre les climats planants de Pink Floyd époque Meddle et les harmonies de voix de la côte Ouest dans les années 1960. Une splendeur.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire