dimanche 5 avril 2009

Anais en concert aux Docks des Suds

Quand un copain m'a proposé d'aller voir Anaïs et sur tout quand j'ai accepté , je me suis demandé ce qui me passait par la te . aurais-je disjoncté ?

Le peu de copains auxquels je m'en suis ouvert se sont bien foutus de moi....

C'est en ruminant ces pensées que je me pointe , un peu en avance , aux docks des Suds. Celà fait une éternité que je n'étais pas venu... Depuis le passage de Sinsemilia.. ne me demandez pas l'année. C'était après l'incendie et le concert avait eu lieu sous la passerelle de la voie rapide qui longe les docks.



Je me rassure en me remémorant sa prestation aux victoires de la musique. sa capacité à tenir la salle à elle toute seule guitare seiche à la main, ses textes bourrés d'un humour fin et légèrement moqueur. Bref tout ce qui fait que j'écoute avec un plaisir non dissimulé ses passages multiples à la radio.



Bref, perdu dans ces pensées , je ne vois pas le temps passer. Le téléphone sonne. L'ami avec qui j'ai rendez vous est arrivé. On se retrouve, échangeons quelques nouvelles et un sandwich plus tard nous pénétrons dans les docks.

Ce nouveau bâtiment n'a plus rien à voir avec l'ancienne salle. Je me souviens d'y avoir vu Patti Smith. Il y a..... Je ne sais plus combien de temps. Mais c'était avant l'incendie. Peut être en 2003. Le fantôme de la grande poétesse hante ces murs. Aï ! Éviter les comparaisons avec le spectacle de la soirée va être difficile.

Sur ce la première partie commence. Un duo . Guitare plus violoncelle. deux mecs .


Le guitariste chanteur s'appelle Manu Larrouy. Ses textes sont bien ciselés.

Le violoncelliste marque le rythme des morceaux ou soutiens la mélodie de son complice.





Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer la vidéo du morceau qui semble être la chanson phare de leurs création



Après cette trop courte prestation scénique , l'attente est longue avant que n'apparaisse , enfin, celle que nous sommes venus voir : Anais !



Son dynamisme et son humour font rentrer le public dans son jeu. Les chansons se succèdent, connues ou moins connues avec un public sous le charme.


Le micro à la main , ou la guitare serrée dans ses bras, les chansons s'égrennent empruntant des arrangements parfois très rocks. Mais la douceur est toujours là émergeant quand on l'attend le moins.

Ses musiciens la soutiennent et la complicité éclate sur la scène.






An fin de deuxième rappel , elle s'est même permise de reprendre une chanson de Lilly Fayol : le p'tit cochon de pain d'épice (1948) à capella s'il vous plait.

Bref , Anais nous a fait passer une excellente soirée. nous attendons son troisième album !

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