Connaissez vous Anna Farrow ? Il y a peu de chance.
J'ai rencontré cette jeune chanteuse, un soir, presque par hasard. J'avais été invité à prendre apéritif dans un hôtel aixois. Apéritif animé par une chanteuse.
Qui êtes-vous ?
vendredi 27 juin 2014
lundi 23 juin 2014
Le régime des intermittents n'est pas un privilège
Les intermittents du spectacle bénéficient-ils d'un régime « privilégié » d'indemnisation du chômage ? On connaît la rhétorique des contempteurs de ce régime : alors qu'ils ne représentent que 3,5 % des allocataires, les intermittents seraient responsables d'un quart du déficit de l'assurance-chômage.
Le hasard fait bien (ou mal) les choses. Car le déficit de 1 milliard d'euros attribué aux intermittents n'a à peu près rien à voir avec le déficit général de l'Unedic (prévu à 4 milliards en 2014). Comme l'a récemment rappelé la Cour des comptes, les intermittents, dont le déficit du régime est très stable, ne sont pour rien dans l'apparition de ce déficit qui s'explique uniquement par l'aggravation du chômage des salariés en CDI et en CDD. Attribuer un quart du déficit de l'Unedic aux intermittents est absurde : ce procédé purement rhétorique vise uniquement à désigner un bouc émissaire. Pour être juste, il faudrait ajouter qu'un quart du déficit ce n'est pas beaucoup : le budget d'une assurance est fait d'une multitude de déficits d'un côté et d'excédents de l'autre. Par exemple, en 2011, les salariés en CDD représentaient plus de 350 % de déficit de l'Unedic.
Dès lors, on ne peut parler de déficit du régime des intermittents que de manière métaphorique, car il n'existe pas de caisse des seuls intermittents (mais une caisse pour l'ensemble des salariés du privé). Et, dans ce cadre, il est logique que leurs cotisations et leurs allocations ne s'équivalent pas. A moins de revenir sur le principe même d'une assurance solidarisant l'ensemble du salariat à l'échelle interprofessionnelle, il est en effet difficile d'imaginer qu'il puisse en être autrement.
Le régime des intermittents représente-t-il malgré tout un « surcoût » par rapport au régime général ? C'est l'idée qui a émergé, après la publication en avril 2013 d'un rapport parlementaire rédigé par le député (PS) Jean-Patrick Gille. Si on supprimait le régime des intermittents, l'économie réalisée ne serait pas de 1 milliard mais seulement de 320 millions, dans la mesure où une partie des intermittents basculerait au régime général et continuerait de percevoir des allocations.
Depuis lors, le débat est focalisé sur cette somme de 320 millions de « surcoût » : certains en font le nécessaire, mais raisonnable, « prix de la culture ». D'autres (comme les auteurs d'un rapport sénatorial aux recommandations radicales paru en décembre 2013) en font un objectif d'économies à atteindre.
Le Medef, de son côté, s'est saisi de cette opportunité pour demander à l'Etat de financer ce surcoût au titre de sa politique culturelle. Mais ce surcoût existe-t-il vraiment ? On peut en douter. Les intermittents ne coûtent pas plus cher que les autres chômeurs : ces 3,5 % des effectifs indemnisés représentent 3,4 % des dépenses. La mesure du surcoût de 320 millions n'est que l'incarnation comptable de l'idée préconçue selon laquelle les intermittents seraient des privilégiés. Il ne s'agit ni plus ni moins que de quantifier ce « privilège » en se demandant à combien le « coût » des 100 000 intermittents s'élèverait si on les mettait au régime général.
Ce faisant, on confond adaptation du dispositif à l'intermittence de l'emploi et privilège. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le raisonnement symétrique : que coûteraient 100 000 chômeurs du régime général si on les basculait dans le régime « privilégié » des annexes VIII et X ? 320 millions de plus ? Certainement pas !
Les plus précaires d'entre eux ne seraient plus du tout indemnisés dans la mesure où les règles d'éligibilité sont beaucoup plus strictes chez les intermittents (507 heures en dix ou dix mois et demi selon qu'ils sont techniciens ou artistes) que dans le régime général (610 heures en vingt-huit mois, soit quelques heures en plus à effectuer dans une période de référence plus de deux fois plus longue)
A l'autre bout de l'échelle, les chômeurs issus d'un CDI (ou d'un CDD long) seraient exclus au bout de huit mois, alors qu'ils peuvent bénéficier, dans le régime général, d'indemnités pendant une durée allant jusqu'à deux ans. Et on sait qu'à huit mois plus de la moitié des chômeurs n'ont pas encore retrouvé d'emploi.
Au final, ces chômeurs seraient donc bien moins lotis dans le régime des intermittents que dans le régime général. Pour une simple raison : le régime général est plus adapté à l'emploi stable, le régime des intermittents à l'emploi intermittent. Mais l'un n'est pas plus coûteux ou privilégié que l'autre. Et les 320 millions ne correspondent à rien d'autre qu'à la menace qu'on fait peser sur les intermittents lorsqu'on suggère de supprimer un régime adapté à leur forme d'emploi.
Article paru dans le Monde en date du 28 février 2014 Par Mathieu Grégoire (Maître de conférences en sociologie à l'université de Picardie-Jules-Verne)
Le hasard fait bien (ou mal) les choses. Car le déficit de 1 milliard d'euros attribué aux intermittents n'a à peu près rien à voir avec le déficit général de l'Unedic (prévu à 4 milliards en 2014). Comme l'a récemment rappelé la Cour des comptes, les intermittents, dont le déficit du régime est très stable, ne sont pour rien dans l'apparition de ce déficit qui s'explique uniquement par l'aggravation du chômage des salariés en CDI et en CDD. Attribuer un quart du déficit de l'Unedic aux intermittents est absurde : ce procédé purement rhétorique vise uniquement à désigner un bouc émissaire. Pour être juste, il faudrait ajouter qu'un quart du déficit ce n'est pas beaucoup : le budget d'une assurance est fait d'une multitude de déficits d'un côté et d'excédents de l'autre. Par exemple, en 2011, les salariés en CDD représentaient plus de 350 % de déficit de l'Unedic.
Dès lors, on ne peut parler de déficit du régime des intermittents que de manière métaphorique, car il n'existe pas de caisse des seuls intermittents (mais une caisse pour l'ensemble des salariés du privé). Et, dans ce cadre, il est logique que leurs cotisations et leurs allocations ne s'équivalent pas. A moins de revenir sur le principe même d'une assurance solidarisant l'ensemble du salariat à l'échelle interprofessionnelle, il est en effet difficile d'imaginer qu'il puisse en être autrement.
Le régime des intermittents représente-t-il malgré tout un « surcoût » par rapport au régime général ? C'est l'idée qui a émergé, après la publication en avril 2013 d'un rapport parlementaire rédigé par le député (PS) Jean-Patrick Gille. Si on supprimait le régime des intermittents, l'économie réalisée ne serait pas de 1 milliard mais seulement de 320 millions, dans la mesure où une partie des intermittents basculerait au régime général et continuerait de percevoir des allocations.
Depuis lors, le débat est focalisé sur cette somme de 320 millions de « surcoût » : certains en font le nécessaire, mais raisonnable, « prix de la culture ». D'autres (comme les auteurs d'un rapport sénatorial aux recommandations radicales paru en décembre 2013) en font un objectif d'économies à atteindre.
Le Medef, de son côté, s'est saisi de cette opportunité pour demander à l'Etat de financer ce surcoût au titre de sa politique culturelle. Mais ce surcoût existe-t-il vraiment ? On peut en douter. Les intermittents ne coûtent pas plus cher que les autres chômeurs : ces 3,5 % des effectifs indemnisés représentent 3,4 % des dépenses. La mesure du surcoût de 320 millions n'est que l'incarnation comptable de l'idée préconçue selon laquelle les intermittents seraient des privilégiés. Il ne s'agit ni plus ni moins que de quantifier ce « privilège » en se demandant à combien le « coût » des 100 000 intermittents s'élèverait si on les mettait au régime général.
Ce faisant, on confond adaptation du dispositif à l'intermittence de l'emploi et privilège. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le raisonnement symétrique : que coûteraient 100 000 chômeurs du régime général si on les basculait dans le régime « privilégié » des annexes VIII et X ? 320 millions de plus ? Certainement pas !
Les plus précaires d'entre eux ne seraient plus du tout indemnisés dans la mesure où les règles d'éligibilité sont beaucoup plus strictes chez les intermittents (507 heures en dix ou dix mois et demi selon qu'ils sont techniciens ou artistes) que dans le régime général (610 heures en vingt-huit mois, soit quelques heures en plus à effectuer dans une période de référence plus de deux fois plus longue)
A l'autre bout de l'échelle, les chômeurs issus d'un CDI (ou d'un CDD long) seraient exclus au bout de huit mois, alors qu'ils peuvent bénéficier, dans le régime général, d'indemnités pendant une durée allant jusqu'à deux ans. Et on sait qu'à huit mois plus de la moitié des chômeurs n'ont pas encore retrouvé d'emploi.
Au final, ces chômeurs seraient donc bien moins lotis dans le régime des intermittents que dans le régime général. Pour une simple raison : le régime général est plus adapté à l'emploi stable, le régime des intermittents à l'emploi intermittent. Mais l'un n'est pas plus coûteux ou privilégié que l'autre. Et les 320 millions ne correspondent à rien d'autre qu'à la menace qu'on fait peser sur les intermittents lorsqu'on suggère de supprimer un régime adapté à leur forme d'emploi.
Article paru dans le Monde en date du 28 février 2014 Par Mathieu Grégoire (Maître de conférences en sociologie à l'université de Picardie-Jules-Verne)
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vendredi 20 juin 2014
Black Sabbath: War Pigs
War Pigs est une chanson antimilitariste créée par le groupe de heavy metal Black Sabbath à l'occasion de la sortie de leur album Paranoid le 18 septembre 1970. La chanson a été écrite et composée par Tony Iommi, Ozzy Osbourne, Geezer Butler, Bill Ward.
War Pigs
Generals gathered in their masses
Just like witches at black masses
Evil minds of blood destruction
Sorcerers of death construction
In the fields of bodies burning
As the War Machine keeps turning
Death and hatred to mankind
Poison in their brain-washed minds
Oh Lord ! ! ! Yeah ! ! !
Politicians hide themselves away
Their only starve is the war
Why don't they go out to fight
They leave that up to the poor
Time will tell on their power minds
Makin' war just for fun
Treating people just like pawns in chess
Waiting 'til Judgement Day comes
Now in darkness world stops turning
Ashes where the bodies burning
No more War Pigs have the power
Hand of God has struck the hour
Day of Judgement, God is calling
On the knees the War Pigs crawling
Begging mercy for their sins
Satan laughing spreads his wings
Oh Lord ! ! ! Yeah ! ! !
Porcs De La Guerre
Les generaux se rassemblent dans leurs réunions
Comme des sorcières à leurs messes noires
Esprits malsains de la destruction sanglante
Sorciers de la construction mortuaire
Dans les champs de corps brûlants
En même tant que tourne la machine de la guerre
Mort et haine envers l'humanité
Poison dans leur tête ayant subi un lavage de cerveau
Oh Seigneur ! ! ! Ouais ! ! !
Les politiciens se cachent loin
Ils sont assoiffés de guerre
Alors pourquoi ils n'y vont pas eux-mêmes
Ils prérèrent y envoyer les pauvres
Le temps le dira sur leurs esprits de puissance
Faisant la guerre juste pour s'amuser
Traitant les gens comme de la chair à canon
Ils attendent le jour de leur jugement
Dans les ténèbres maintenant le monde s'arrêtent de tourner
Les corps brûlants ne sont plus que des cendres
Plus aucuns Porcs de la guerre n'a le pouvoir
La main de dieu a arrété le temps
C'est le jour du jugement, Dieu appelle
Sur les genoux rampent les Porcs de la guerre
Demandant pardon pour leurs péchés
Satan ricanant étend ses ailes
Oh Seigneur ! ! ! Ouais ! ! !
Voici une version qui me plait bien car elle est interprétée par les deux chanteurs emblématiques de Black Sabbath. A savoir Ronnie James Dio (RIP) et Ozzy Osbourne.
La hargne de l'un et la folie de l'autre donnent une intensité particulière à cette vidéo.
Un seul regret, c'est qu'attendre la justice divine pour amener la paix sur terre risque de mettre à rude épreuve la patience de nombreuses générations. Alors agissons !
Ronnie James Dio and Ozzy Osbourne - War Pigs - Duet with original Black Sabbath
Comme j'aime bien les "covers" c'est à dire les reprises. Voici celle de Samantha Fish. A vous de me dire ce que vous en pensez.
G
M
T
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Samantha Fish
mercredi 18 juin 2014
Jimmy Page retrousse ses manches (Le Monde)
Le guitariste anglais Jimmy Page. | DOMINIQUE TERLÉ |
Jimmy Page est à l'Olympia pour présenter quelques extraits d'inédits qui accompagnent la réédition des albums studio de ce qui aura été, dans les années 1970, l'un des groupes de rock les plus célèbres au monde. Et qui, depuis sa séparation après la mort du batteur John Bonham (1948-1980), continue de faire référence.
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lundi 16 juin 2014
Où sont les jazzwomen? La chercheuse Marie Buscatto a enquêté. (L'Humanité)
Malgré leur succès croissant, mis en lumière par Jazz à Saint-Germain-des-Prés et Jazz'Hum'ah notamment, les femmes du jazz peinent à obtenir la reconnaissance qu’elles méritent. Interview avec Marie Buscatto, auteure de l’édifiant livre "Femmes du jazz"
Le bilan de l’édition 2014 de Jazz à Saint-Germain-des-Prés confirme, année après année, le succès des femmes artistes que ce festival s’attache à mettre à l’affiche : concerts à guichets fermés (ou quasiment) pour Tricia Evy, Kellylee Evans, Sofie Sörman, Youn Sun Nah, Eliane Elias, Natalia M. King… De même, les rencontres publiques programmées et animées par Helmie Bellini (voir vidéo ci-dessous), par ailleurs talentueuse chanteuse, ont pour la plupart rempli la salle mise à disposition dans le cadre d’un partenariat par le café Les éditeurs.
Nous avions observé un engouement similaire lors de l’édition 2013 de Jazz'Hum'ah à la Fête de l’Huma, pour les prestations scéniques d’Airelle Besson, Anne Paceo, Elise Caron, Laïka, Macha Gharibian, Géraldine Laurent…
Pourtant les « jazzwomen » de talent n’obtiennent pas autant de travail, ni la même médiatisation, que leurs homologues masculins. Marie Buscatto, chercheuse au CNRS et auteure du riche et captivant ouvrage « Femmes du jazz » (1), nous livre sa réflexion sur cette discrimination, surprenante en un secteur pourtant réputé comme ouvert d’esprit.
Fara C. L'Humanité, le 1er juin 2014
Le bilan de l’édition 2014 de Jazz à Saint-Germain-des-Prés confirme, année après année, le succès des femmes artistes que ce festival s’attache à mettre à l’affiche : concerts à guichets fermés (ou quasiment) pour Tricia Evy, Kellylee Evans, Sofie Sörman, Youn Sun Nah, Eliane Elias, Natalia M. King… De même, les rencontres publiques programmées et animées par Helmie Bellini (voir vidéo ci-dessous), par ailleurs talentueuse chanteuse, ont pour la plupart rempli la salle mise à disposition dans le cadre d’un partenariat par le café Les éditeurs.
Nous avions observé un engouement similaire lors de l’édition 2013 de Jazz'Hum'ah à la Fête de l’Huma, pour les prestations scéniques d’Airelle Besson, Anne Paceo, Elise Caron, Laïka, Macha Gharibian, Géraldine Laurent…
Pourtant les « jazzwomen » de talent n’obtiennent pas autant de travail, ni la même médiatisation, que leurs homologues masculins. Marie Buscatto, chercheuse au CNRS et auteure du riche et captivant ouvrage « Femmes du jazz » (1), nous livre sa réflexion sur cette discrimination, surprenante en un secteur pourtant réputé comme ouvert d’esprit.
dimanche 15 juin 2014
Des Rolling Stones cinglants et fringants au Stade de France (Le Monde)
Ils pourraient être les petits-enfants de ceux dont ils assurent la première partie, vendredi 13 juin, au Stade de France, à Saint-Denis. Ni le lieu, complet de la pelouse aux hauteurs des gradins, ni la perspective d’ouvrir pour « Ladies and gentlemen… The Rolling Stones », n’a l’air d’intimider The Struts. Les quatre « gamins » débarquent sur la grande scène avec l’assurance de ceux qui ont sur leur page Facebook : « Nous sommes nés pour faire ça. Nous mourrons en le faisant. »
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samedi 14 juin 2014
Les Ogres cassent la Barback
La fratrie des Ogres: Mathilde, Fred, Alice et Sam.La fratrie des Ogres: Mathilde, Fred, Alice et Sam. (Photo Pierre Wetzel) |
Vingt ans plus tard, les Ogres de Barback restent une affaire de familles. Au pluriel : dans la salle, ce soir-là, à l’Espace Michel-Berger (EMB) de Sannois, dans le Val-d’Oise, ils sont nombreux à être venus avec les petits, les vieux, voir cette fratrie : deux frères, Fred et Sam, deux sœurs, Alice et Mathilde, portant le nom de Burguière, qui officient, dans un univers de copains, de collaborations (Manu Chao, Weepers Circus) et de références croisées (Perret, Brassens, Bérurier noir, world).
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jeudi 12 juin 2014
Standing ovation pour les jazzwomen (L'Humanité)
Au festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés, comme à Jazz’Hum’Ah lors de la Fête de l’Huma 2013, le talent féminin attire et enthousiasme le public. Messieurs les programmateurs, au boulot !
Jazz à Saint-Germain-des-Prés fait partie des rares festivals à accorder, dans sa programmation comme au sein de son équipe organisationnelle, une aussi belle place aux femmes. L’excellente fréquentation de la 14e édition montre que le public se déplace volontiers pour écouter des jazzwomen, surtout lorsqu’est menée une action de sensibilisation : nous l’avions noté à la Fête de l’Humanité 2013, avec le succès remporté par les jazzwomen programmées à Jazz’Hum’Ah. En l’église Saint-Germain-des-Prés, Youn Sun Nah, Coréenne arrivée à Paris en 1995, a reçu une ardente standing ovation, tandis que la pianiste-chanteuse Eliane Elias a donné deux concerts à guichets fermés à la Maison des océans, où, le lendemain, Kellylee Evans fait chavirer les âmes dans l’émotion, quand elle chante, à la manière d’une offrande, un titre sollicité par un spectateur.
Jazz à Saint-Germain-des-Prés fait partie des rares festivals à accorder, dans sa programmation comme au sein de son équipe organisationnelle, une aussi belle place aux femmes. L’excellente fréquentation de la 14e édition montre que le public se déplace volontiers pour écouter des jazzwomen, surtout lorsqu’est menée une action de sensibilisation : nous l’avions noté à la Fête de l’Humanité 2013, avec le succès remporté par les jazzwomen programmées à Jazz’Hum’Ah. En l’église Saint-Germain-des-Prés, Youn Sun Nah, Coréenne arrivée à Paris en 1995, a reçu une ardente standing ovation, tandis que la pianiste-chanteuse Eliane Elias a donné deux concerts à guichets fermés à la Maison des océans, où, le lendemain, Kellylee Evans fait chavirer les âmes dans l’émotion, quand elle chante, à la manière d’une offrande, un titre sollicité par un spectateur.
mardi 10 juin 2014
Led Zep par la bande (Libération)
Image tirée de la pochette de l'album «III» (1970).Image tirée de la pochette de l'album «III» (1970). (Image DR) |
Oublions les «Whole Lotta Love» et autre «Stairway to Heaven»: voici une sélection de (vieilles) chansons moins exposées, à l'occasion de la réédition, ce lundi, des trois premiers albums du groupe britannique.
Les trois premiers albums du groupe de rock britannique, qui ressortent cette semaine, planquent chacun des morceaux peu connus qui regorgent pourtant d’ambitions plus ou moins abouties, de folie à la batterie ou de motifs de guitare bizarres. Petite sélection maison.
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dimanche 8 juin 2014
XVeme Concentration des hors Limites 13
La fin mai est la période Hors Limites !Chaque année le club de bikers gardannais « Les horsLimites 13 » organise sa concentration.
2014 correspond au quinzième anniversaire de ce rassemblement dans le
Parc de Valabre. Le tarif d’entrée est fixé à cinq euros et il donne droit à
une boisson de bienvenue. Autant dire qu’elle est de l’ordre du symbolique .
.
C'est toujours avec plaisir que je viens. C'est le moment où
je retrouve les potes. En l’occurrence, la dernière concentration à laquelle
j'ai participé était la précédente édition des Hors Limites 13. Hum ! Il était temps de combler le
manque !
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vendredi 6 juin 2014
Bertrand Cantat a retrouvé son public parisien
NOUS Y ÉTIONS - Le fondateur de Noir Désir donnait, dimanche, le premier concert parisien depuis son retour avec le groupe Détroit. Communion, folie nostalgique et oubli étaient au rendez-vous d'une prestation de plus de deux heures.
Bertrand Cantat s'est déjà produit sur plusieurs scènes, dont celle du Printemps de Bourges en avril. Crédits photo : GUILLAUME SOUVANT/AFP |
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mercredi 4 juin 2014
Toulon, Bernard Lavilliers au zénith interview : un air vaudou (Telex Var)
Ambassadeur des couleurs et des rythmes… Défenseur du peuple, des libertés et des cultures… Homme de paroles, de poésie et de maux… Insaisissable voyageur et inlassable baroudeur… Bernard Lavilliers fait « raisonner » la chanson française en écho à ce qu’elle a toujours représenté pour lui : le langage de l’âme et du cœur. Dans un mélange des genres dont ce citoyen du Monde s’est fait le spécialiste, Lavilliers nous montre que la chanson engagée a encore un sens dans un siècle qui cherche le sien…
« Je voulais un album qui ait du souffle », dit Bernard Lavilliers. Le vingtième album de sa carrière a mieux que du souffle : une ampleur, une vision, une densité singulière. Après le tumulte et les plaisirs de « Carnet de bord », de « Samedi soir à Beyrouth » puis de « Causes perdues et musiques tropicales », Lavilliers explore des sentiments, des réalités, des souvenirs qui exigent autant de douceur que d’audace, autant de liberté que d’enracinement.
Cette tournée accompagne votre nouvel album « Baron Samedi » qui est très particulier puisqu’au-delà des nouveaux titres, vous avez mis aussi en musique la prose du « Transsibérien et de la petite Jehanne de France ». C’est un projet qui vous tenait à cœur depuis longtemps ?
Oui absolument ! Comme je dis :« Depuis le temps que j’attendais ça »… En fait, je crois que ça remonte à l’époque où je suis officiellement devenu chanteur…! J’avais très envie de mettre ce poème de Blaise Cendrars en musique, il m’a fallu du temps mais ça y est… je l’ai fait ! Du coup, « Baron Samedi » est un double album avec, d’un côté cette adaptation musicale de 27 minutes, et de l’autre, 10 nouvelles chansons. Les gens écouteront… ou pas, mais si ça peut permettre à certains de découvrir ce formidable auteur, j’en serai ravi !
« Je voulais un album qui ait du souffle », dit Bernard Lavilliers. Le vingtième album de sa carrière a mieux que du souffle : une ampleur, une vision, une densité singulière. Après le tumulte et les plaisirs de « Carnet de bord », de « Samedi soir à Beyrouth » puis de « Causes perdues et musiques tropicales », Lavilliers explore des sentiments, des réalités, des souvenirs qui exigent autant de douceur que d’audace, autant de liberté que d’enracinement.
Cette tournée accompagne votre nouvel album « Baron Samedi » qui est très particulier puisqu’au-delà des nouveaux titres, vous avez mis aussi en musique la prose du « Transsibérien et de la petite Jehanne de France ». C’est un projet qui vous tenait à cœur depuis longtemps ?
Oui absolument ! Comme je dis :« Depuis le temps que j’attendais ça »… En fait, je crois que ça remonte à l’époque où je suis officiellement devenu chanteur…! J’avais très envie de mettre ce poème de Blaise Cendrars en musique, il m’a fallu du temps mais ça y est… je l’ai fait ! Du coup, « Baron Samedi » est un double album avec, d’un côté cette adaptation musicale de 27 minutes, et de l’autre, 10 nouvelles chansons. Les gens écouteront… ou pas, mais si ça peut permettre à certains de découvrir ce formidable auteur, j’en serai ravi !
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lundi 2 juin 2014
Jimmy Page : «Je savais qu’on était des précurseurs» (Libération)
A l’occasion de la réédition des trois premiers albums de Led Zeppelin, rencontre à Paris avec son guitariste et fondateur, Jimmy Page.
La trente-deuxième et dernière sonate de Beethoven porte l’opus 111, chiffre référence d’un certain aboutissement musical. C’est dans la suite 111 d’un grand hôtel parisien que nous attendons Jimmy Page. Il apparaît dans l’encadrement d’une porte : grand, maigre, le cheveu blanc, catogan. Il tousse. Disparaît, certainement dans la salle de bains. L’attachée de presse s’agite : il lui faut des pastilles contre le mal de gorge. Murmures. Un gars du staff est chargé de courir à la pharmacie, sous la pluie. On tâte ses propres poches, avant de se rappeler qu’on a oublié les Lysopaïne au bureau. Dommage, on aurait pu être le premier à tendre le tube à la star, comme on tend sa main vers la scène durant un concert. Car c’est ce qu’il reste, Page, même trente-quatre ans après la fin de son groupe : une étoile, filante durant dix ans et brillante depuis, tantôt fondateur du hard, tantôt manitou de la production, au jeu excessif, brouillon, visionnaire, et à la légende chargée. Un guitariste majuscule de 70 ans qui se racle la gorge sur un canapé, venu vendre la réédition des trois premiers albums du groupe qu’il a fondé en 1968, Led Zeppelin.
La trente-deuxième et dernière sonate de Beethoven porte l’opus 111, chiffre référence d’un certain aboutissement musical. C’est dans la suite 111 d’un grand hôtel parisien que nous attendons Jimmy Page. Il apparaît dans l’encadrement d’une porte : grand, maigre, le cheveu blanc, catogan. Il tousse. Disparaît, certainement dans la salle de bains. L’attachée de presse s’agite : il lui faut des pastilles contre le mal de gorge. Murmures. Un gars du staff est chargé de courir à la pharmacie, sous la pluie. On tâte ses propres poches, avant de se rappeler qu’on a oublié les Lysopaïne au bureau. Dommage, on aurait pu être le premier à tendre le tube à la star, comme on tend sa main vers la scène durant un concert. Car c’est ce qu’il reste, Page, même trente-quatre ans après la fin de son groupe : une étoile, filante durant dix ans et brillante depuis, tantôt fondateur du hard, tantôt manitou de la production, au jeu excessif, brouillon, visionnaire, et à la légende chargée. Un guitariste majuscule de 70 ans qui se racle la gorge sur un canapé, venu vendre la réédition des trois premiers albums du groupe qu’il a fondé en 1968, Led Zeppelin.
Jimmy Page, à Paris le 21 mai.Jimmy Page, à Paris le 21 mai. (Photo Richard Dumas) |
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samedi 31 mai 2014
The Godfathers of Marseille à l'Inga des Riaux
Les Godfathers, le
groupe incarné par son chanteur charismatique, Jean Gomez, est de
retour. Je les avais vu en février dernier au Rouge Belle de Mai à
Marseille. Dès que j'ai su qu'il se produisaient à nouveau dans la
région, je me suis précipité pour réserver ma place sur l'Inga
des Riaux
Inga des Riaux |
L'Inga des Riaux est
un vieux gréement installé au quai de la Lave à l'Estaque. Il sert
de salle de réception et de club de jazz. Il propose tous les
vendredis une soirée Jazz, avec des groupes de musiciens locaux qui
revisitent les musiques de jazz. Le dernier jeudi de chaque mois, une
soirée spéciale est programmée pour faire découvrir d'autres
styles de musique et faire voyager musicalement les spectateurs..
Salle Inga des Riaux |
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jeudi 29 mai 2014
La soul vibrante de Natalia M. King (Culturebox)
Natalia M. King, chanteuse et guitariste américaine d'origine dominicaine, vit à Paris depuis 1998. Après sept ans de silence, elle revient avec un album mâtiné de soul, blues et jazz, judicieusement intitulé "Soulblazz", sorti le 22 avril sur le label Jazz Village. Elle chante dimanche après-midi à Paris dans le cadre du festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés. Nous l'avons rencontrée.
Natalia M. King © Bertrand Fèvre |
mardi 27 mai 2014
Le blues ineffaçable de Robert Cray (Libération)
Avec une nouvelle mouture de son groupe, l’Américain présente demain à Paris son 17e album.
La pochette de son dernier disque, In My Soul, ressemble fort à celles que les labels Prestige ou Chess proposaient au début des années 60. Un signe ? Il ne fait aucun doute que Robert Cray a voulu rendre un énième hommage aux maîtres du blues, de la soul et du rhythm’n’blues. Une guitare toujours sobre et bien léchée s’invite sur des mélodies rendant une atmosphère musicale vieille d’une cinquantaine d’années, mais terriblement efficace. Ce 17e album du bluesman de Géorgie remet sur le haut du panier aussi bien le groove de George Benson, que la soul d’Otis Redding.
Robert Cray, 61 ans, mais à qui on ne donne pas d’âge, signe ainsi quelques reprises de choix, telles que Nobody’s Fault But My Own, d’Otis Redding, ou Deep in My Soul, de Bobby Blue Bland, tout en faisant allusion à l’orgue déchirant de Booker T. Jones, âme des MGs qui, avec Steve «The Colonel» Cropper, représentait chez Stax le background group de Sam and Dave, d’Otis Redding mais aussi de Wilson Pickett et de Carla Thomas.
La pochette de son dernier disque, In My Soul, ressemble fort à celles que les labels Prestige ou Chess proposaient au début des années 60. Un signe ? Il ne fait aucun doute que Robert Cray a voulu rendre un énième hommage aux maîtres du blues, de la soul et du rhythm’n’blues. Une guitare toujours sobre et bien léchée s’invite sur des mélodies rendant une atmosphère musicale vieille d’une cinquantaine d’années, mais terriblement efficace. Ce 17e album du bluesman de Géorgie remet sur le haut du panier aussi bien le groove de George Benson, que la soul d’Otis Redding.
Robert Cray, 61 ans, mais à qui on ne donne pas d’âge, signe ainsi quelques reprises de choix, telles que Nobody’s Fault But My Own, d’Otis Redding, ou Deep in My Soul, de Bobby Blue Bland, tout en faisant allusion à l’orgue déchirant de Booker T. Jones, âme des MGs qui, avec Steve «The Colonel» Cropper, représentait chez Stax le background group de Sam and Dave, d’Otis Redding mais aussi de Wilson Pickett et de Carla Thomas.
samedi 24 mai 2014
Johnny Winter à l'Usine à Istres le 22 mai 2014
Johnny Winter, c'est le guitariste qui a su me faire aimer le blues et le rock'n'roll quand j'étais ado. Lors d'une émission de télévision trois ou quatre morceaux interprétés de façon magistrale avaient su m'enflammer. Parmi ceux ci il y avait le « Mississippi blues » de Robert Johnson dont la partie de guitare lancinante et vénéneuse s'était insinuée au plus profond de mon esprit et l'avait fait vibrerd'une façon qui m'était inconnue alors. Et « Jumpin ' jack flash » des Rolling Stones Morceau de pur rock'n' roll auquel il a su donner une puissance phénoménale.
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vendredi 23 mai 2014
Marseille : un Bertrand Cantat magnétique au Moulin (La Provence)
Le concert tout en tension et émotion de Détroit hier soir au Moulin
Photo Nicolas VALLAURI |
Il démarre son concert sur Ma muse, tandis que derrière lui, sur un écran, apparaît en noir et blanc le visage flou d'une jeune femme brune. Il enchaîne avec Horizon dont les cloisons entre lesquelles il essaie de regarder, sont les barreaux de sa prison. L'atmosphère est étrange, lourde, chargée, comme un orage qui gronde au loin et qui va bientôt éclater. Une partie du public applaudit. L'autre est transie. Bertrand Cantat sourit, fait un geste de la main. Il occupe déjà tout l'espace.
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mercredi 21 mai 2014
A Istres, L'Usine à fond, du blues de Winter à la pop des Cats (La Provence)
Deux événements, à l'Usine, cette semaine. Deux rendez-vous de style et d'époque différents, mais deux concerts à ranger dans les grands moments présentés par le café-musiques istréen.
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lundi 19 mai 2014
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