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jeudi 18 décembre 2014
De la RATP à Solidays, la sensation Fränk (Le Figaro)
Le cocktail musical du jeune artiste, repéré récemment par Patrice, a séduit le public du festival parisien.
mardi 16 décembre 2014
Ney Young, Layla Zoé.... Hey, Hey, My, My
Voilà une reprise de l'un des plus grands succès de Neil Young qui dépote. La chanson est issue de son album Rust Never Sleeps paru en 1979. La version acoustique ouvre l'album (My, My, Hey, Hey (Out of the Blue)). Une version "électrisée" le ferme (Hey Hey, My My (Into the Black))
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samedi 13 décembre 2014
John Hiatt, le blues à l’état de mature (Libération)
Ce compositeur américain hors pair sort un 22e album studio, plus roots que jamais.
Voici un artiste dont la réputation a toujours été plus grande que le succès populaire. John Hiatt aura joué avec les plus grands et vu ses compositions reprises par Bonnie Raitt, B.B. King, Rosanne Cash, Eric Clapton, Dr Feelgood, Iggy Pop ou bien les Neville Brothers, Ry Cooder et même Dylan, pour ne citer qu’eux. Tous auront contribué à lui donner l’envie de continuer à produire ses reliques bluesy et ses ballades tintées d’accents du sud des Etats-Unis.
mercredi 10 décembre 2014
Patti Smith célèbrera les 40 ans de Horses à Paris, en 2015 (Le Figaro)
Pour l'anniversaire de son premier album, en novembre 2015, la chanteuse américaine prévoit plusieurs manifestations, notamment en France. La suite de son autobiographie Just Kids devrait également voir le jour prochainement.
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Patti Smith
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dimanche 7 décembre 2014
jeudi 4 décembre 2014
Joe Bonamassa aux "Nocturnes de RTL"
Le Mercredi 17 septembre 2014, sur RTL, Joe Bonamassa a été inteviewé dans le cadre de l'émission "les Nocturnes de RTL"
Joe Bonamassa est ce que l’on appelle un "Guitar Hero" aux USA. Originaire de la Côte Est des Etats-Unis, il s’est installé sur les bords du Pacifique, "là où il fait toujours beau" précise-t-il. Sa maison à Malibu est surtout l’ endroit où il range soigneusement ses guitares et ses amplis. La collection d’instruments de Joe est impressionnante. Et il connait l’histoire de chacune de ses guitares, souvent des modèles vintage. Joe Bonamassa a commencé à jouer de la guitare à l’âge de 4 ans. Il faut dire qu’il était à bonne école puisque son père tenait un magasin d’instruments de musique à Utica, dans l’état de New York. A 11 ans, il partageait déjà la scène avec B.B. King. Inutile de préciser que Joe a joué avec tous les grands du blues aux USA. Et c’est un boulimique de travail. Il sort 1 album par an au minimum. Le dernier, "Different Shades Of Blue" , est en vente depuis le 22 septembre dernier, toujours produit par son ami Kevin Shirley. "Ce n’est pas un disque de reprises, pour prouver que je suis capable d’enregistrer du matériel original, même si l’introduction est un titre très court de Jimi Hendrix" se plaît-il à préciser en souriant.Joe Bonamassa a acordé une interview à Georges Lang dans le studio des Nocturnes. Au cours de l’entretien, il dit son envie de revenir en 2015 à Paris avec Beth Hart avec qui il a enregistré deux albums. Dans la foulée, il est descendu au Grand Sudio RTL (vide, sans public) pour nous gratifier de quelques titres en acoustique. Quelle dextérité, quel toucher de guitare ! Décidément, Joe Bonamassa est un grand guitariste de blues, et il n’a que 37 ans…
Joe Bonamassa est ce que l’on appelle un "Guitar Hero" aux USA. Originaire de la Côte Est des Etats-Unis, il s’est installé sur les bords du Pacifique, "là où il fait toujours beau" précise-t-il. Sa maison à Malibu est surtout l’ endroit où il range soigneusement ses guitares et ses amplis. La collection d’instruments de Joe est impressionnante. Et il connait l’histoire de chacune de ses guitares, souvent des modèles vintage. Joe Bonamassa a commencé à jouer de la guitare à l’âge de 4 ans. Il faut dire qu’il était à bonne école puisque son père tenait un magasin d’instruments de musique à Utica, dans l’état de New York. A 11 ans, il partageait déjà la scène avec B.B. King. Inutile de préciser que Joe a joué avec tous les grands du blues aux USA. Et c’est un boulimique de travail. Il sort 1 album par an au minimum. Le dernier, "Different Shades Of Blue" , est en vente depuis le 22 septembre dernier, toujours produit par son ami Kevin Shirley. "Ce n’est pas un disque de reprises, pour prouver que je suis capable d’enregistrer du matériel original, même si l’introduction est un titre très court de Jimi Hendrix" se plaît-il à préciser en souriant.Joe Bonamassa a acordé une interview à Georges Lang dans le studio des Nocturnes. Au cours de l’entretien, il dit son envie de revenir en 2015 à Paris avec Beth Hart avec qui il a enregistré deux albums. Dans la foulée, il est descendu au Grand Sudio RTL (vide, sans public) pour nous gratifier de quelques titres en acoustique. Quelle dextérité, quel toucher de guitare ! Décidément, Joe Bonamassa est un grand guitariste de blues, et il n’a que 37 ans…
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mardi 2 décembre 2014
30 novembre 2014 bourse d'échange de custom Pays d'Aix
2 fois par an le
club Custom Pays d'Aix organise sa bourse d'échange à Bouc Bel Air,
place des marronniers au domaine de la la Salle.
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Custom Pays d'Aix
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Motos et motards
samedi 29 novembre 2014
Cigarettes and Coffee (Otis Redding)
Une chanson créée par Otis Redding en 1966 et magnifiquement reprise par Etta James. Une belle déclaration d'amour.
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mercredi 26 novembre 2014
«He Hit Me», hymne au beurre noir (Libération)
Chantée par les Crystals en 1962, c’est la plus marquante des chansons sur les violences conjugales auxquelles chaque 25 novembre est consacré dans le monde. Incomprise, elle fut interdite d'antenne, avant de devenir un classique féministe dans les années 90.
Parmi toutes les chansons qui évoquent plus ou moins frontalement la question des violences conjugales, il y en a une qui aurait pu disparaître à jamais avant de devenir la plus emblématique et puissante: He Hit Me (And it Felt Like a Kiss), enregistrée par les Crystals en 1962.
The Crystals - He Hit Me (And It Felt Like A Kiss)
mardi 25 novembre 2014
Les fables du diable Lavilliers (Le Monde)
Quarante ans après « Le Stéphanois », album fondateur de sa mythologie, le chanteur publie « Acoustique », dans lequel il reprend d’anciennes chansons
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Bernard Lavilliers
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mercredi 19 novembre 2014
Quartiers Nord: tous au Piquet à Aix en Provence
Il fait un temps à ne mettre ni un gréviste ni un musicien dehors ? La pluie frappe dur et l'humidité est envahissante. Cependant quelque chose me pousse à aller me perdre au milieu des immeubles du quartier de Jas de Bouffan à Aix. C'est la perspective de rejoindre la musique festive du groupe Quartiers Nord.
Un groupe que j'ai
découvert en 1980, au moment de la sortie de leur premier album Ils
débutaient et je m'envolais dans l'adolescence. Leur hard rock
marseillais évoquaient les quartiers où j'avais grandi et
l'ambiance locale. Le son et la fougue des deux guitaristes de
l'époque, Alain Chiarazzo et Philippe Troisi, m'ont entraîné sur
les pentes musicales du rock puis du blues.
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samedi 15 novembre 2014
Paul Personne fait de la résistance Nouvel album, Puzzle 14 (RFI)
Moins gourmand qu'au début de cette décennie où il avait livré deux albums presque coup sur coup (Face A et Face B), Paul Personne n'a en revanche rien perdu de sa dextérité légendaire. Son Puzzle 14 s'inscrit dans la continuité et fera le bonheur des amateurs de solos de guitare.
Il est temps de lui décerner une double médaille : du mérite pour l'ensemble de son œuvre et de l'abnégation pour cette faculté à tracer son bonhomme de chemin loin du miroir aux alouettes. Paul Personne semble condamné à un destin d'icône pour chapelles, avec tout ce que cela comporte d'excellence, mais aussi de confidentialité.
Ne pas compter sur ce nouveau chapitre, le quatorzième précisément, pour le voir user de synthés ou recourir à d'autres artifices. La séduction mécanique, ce n'est pas son truc. La tyrannie de la nouveauté, non plus. Il ne fait que ce qui lui convient, c'est-à-dire creuser encore et encore le même sillon. Donc du blues rock détonant, comme il sait si bien le distiller. C'est un disque à l'ancienne, riche d'une certaine fluidité stylistique et dévoilant une facette plus groovy que les dernières livraisons.
Paul Personne n'a guère besoin de lire des encyclopédies. Il branche son ampli, enfile sa Gibson et la fait gémir en toute liberté. Entre plainte et rugissement, les solos de guitare échevelés et passionnés prennent le pouvoir. Ils occupent l'espace-temps, s'étirent parfois jusqu'à plus soif. C'est son terrain de jeu favori, sa manière de s'exprimer, d'assembler ses pièces.
En compagnie de son groupe À l'Ouest, il va là où le cœur le mène. D'humeur apparemment désenchantée et obnubilée par le temps qui passe, Paul Personne donne l'impression de vouloir fuir cette société frénétique. Succincts – hormis Mainmise - et aux motifs répétitifs, les textes n'ont pourtant pas le même éclat que ses assauts mélodiques. Reste dix doigts qui continuent, eux, de vibrer à l'unisson.
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Paul Personne
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mardi 11 novembre 2014
Manitas de Plata, ci-gît le gitan ( Libération)
Comment le guitariste de Montpellier, décédé mercredi, est devenu une figure mondiale de la world music.
New York, le 24 novembre 1965. Un musicien français remplit le prestigieux Carnegie Hall, temple du classique et du jazz. La demande est telle qu’un nouveau concert est programmé le 4 décembre. Et un autre le 18. Comment Ricardo Baliardo, alors guitariste gitan analphabète de Montpellier, qui n’est pas une vedette dans son pays, a-t-il réussi pareil exploit? On peine aujourd’hui à imaginer ce que fut le succès planétaire de Manitas de Plata, qui s’est éteint paisiblement, mercredi, dans une maison de retraite de Montpellier, à l’âge respectable de 93 ans. Son importance dans l’histoire de la musique populaire est double : il a fait connaître la guitare flamenca à un vaste public de non-initiés, avant d’ouvrir la voie à ses enfants, neveux et petits-enfants réunis au sein de Gipsy Kings.
samedi 8 novembre 2014
Interview : Beth Hart (Le Républicain lorrain)
Musique - La chanteuse américaine Beth Hart a connu la drogue et l'alcool avant de gagner, à 19 ans, l'émission Star Search aux États-Unis. Elle côtoie désormais les plus grands.
Peut-on dire que votre musique est un mélange de soul, blues et jazz ?
Beth Hart : Oui, mais il ne faut pas oublier le rock'n'roll. Et même si mes shows ne sont plus aussi rock qu'à mes débuts, il m'arrive encore de chanter Whole Lotta Love de Led Zeppelin...
Peut-on dire que votre musique est un mélange de soul, blues et jazz ?
Beth Hart : Oui, mais il ne faut pas oublier le rock'n'roll. Et même si mes shows ne sont plus aussi rock qu'à mes débuts, il m'arrive encore de chanter Whole Lotta Love de Led Zeppelin...
dimanche 2 novembre 2014
lundi 27 octobre 2014
La douce soul de Bettye Lavette
Betty Lavette, Voici
un nom qui ne résonne pas forcément dans l’inconscient collectif des amateurs
de musique. Seuls quelques passionnés de l’histoire de la musique la
connaissent. Son registre musical et son timbre de voix trop proches des
création de Tina Turner ont longtemps été écrasé par la prestance de cette
dernière. Quand on l’écoute, on se dit de c’est dommage.
Après un premier 45 tour en 1962, et une longue période de
disette musicale, elle a fini par
rencontrer le succès en venant se produire en Europe. Cela me rappelle, quelque
part l’histoire de Calvin Russell qui avait fait de même au tournant des années
90. On disait de lui qu’il était le plus français des texans.
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Bettye Lavette
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jeudi 23 octobre 2014
JAZZ COSMIQUE: Sun Ra, soleil noir (Libération)
Herman Poole Blount a illuminé le jazz de sa philosophie cosmique pendant près d’un demi-siècle. Son Arkestra, école refuge de musiciens affranchis, poursuit son œuvre à Philadelphie.
«Le concert n’était pas spectaculaire en termes d’effets scéniques - on sentait qu’ils étaient un peu fauchés - mais plutôt en termes d’atmosphère bizarre. Il était spectaculaire parce qu’il présentait une vision du monde tellement occulte, tellement différente, pour nous dans le public, que les seules réponses possibles étaient un refus complet ou une empathie instinctive pour un homme qui a choisi de rejeter tous les attributs d’une vie normale pour devenir un être d’ailleurs…»
Le journaliste et musicien britannique David Toop ne s’est toujours pas remis du premier concert de Sun Ra et son Arkestra au Royaume-Uni, en novembre 1970. Le groupe américain est alors au début de sa première tournée en Europe et le public découvre son univers total et exubérant.
«Le concert n’était pas spectaculaire en termes d’effets scéniques - on sentait qu’ils étaient un peu fauchés - mais plutôt en termes d’atmosphère bizarre. Il était spectaculaire parce qu’il présentait une vision du monde tellement occulte, tellement différente, pour nous dans le public, que les seules réponses possibles étaient un refus complet ou une empathie instinctive pour un homme qui a choisi de rejeter tous les attributs d’une vie normale pour devenir un être d’ailleurs…»
Le journaliste et musicien britannique David Toop ne s’est toujours pas remis du premier concert de Sun Ra et son Arkestra au Royaume-Uni, en novembre 1970. Le groupe américain est alors au début de sa première tournée en Europe et le public découvre son univers total et exubérant.
lundi 20 octobre 2014
Gilberto Gil, sa bossa nous va (Libération)
Après un concert magique à Lyon la semaine dernière, le chanteur bahianais, ex-ministre de la Culture du président Lula, se produit en solo ce lundi au Châtelet.
En ce mois d’octobre, le Brésil dépêche en France son ambassadeur le plus charmant, le plus sensible, le plus accompli. Si, ce lundi soir au Châtelet (Paris Ier), Gilberto Gil est dans l’état de grâce qu’il a connu lundi dernier à Lyon pour la première date de sa tournée européenne, alors le concert promet d’être mémorable.
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Gilberto Gil, 72 ans, est l'un des fondateurs du courant tropicaliste. (Photo Daryan Dornelles) |
En ce mois d’octobre, le Brésil dépêche en France son ambassadeur le plus charmant, le plus sensible, le plus accompli. Si, ce lundi soir au Châtelet (Paris Ier), Gilberto Gil est dans l’état de grâce qu’il a connu lundi dernier à Lyon pour la première date de sa tournée européenne, alors le concert promet d’être mémorable.
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vendredi 17 octobre 2014
John Massa enchante le Korigan
J'ai découvert le
saxophoniste John Massa en l'écoutant au sein de la formation TheGodfathers of Marseille. Il y apporte une couleur particulière à la
musique soul du groupe amené par Jean Gomez. Ce groupe travaille
essentiellement sur des reprises de grands standarts avec un talent
affirmé.
J'ai ensuite eu
l'occasion de l'apprécier avec son quartet le « John Massa
Trip Band ». Où il exprime sa musique faite d'un jazz teinté
de funk. C'était au Perroquet Bleu. Un restaurant musicalmarseillais.
Ce soir, je retrouve
le musicien avec grand plaisir au Korigan. Une petite salle située
sur la route entre Aix en Provence et Luynes qui propose, depuis la
rentrée, des soirées jazz le jeudi soir.
La salle est bien
pleine. Des chaises sont disposées en rang serrés et, en attendant
le début du spectacle, le public papote.
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mercredi 15 octobre 2014
Archie Shepp, le blues sublimé et le cri de rébellion (L'Humanité)
Le légendaire saxophoniste et activiste convie, à Jazz à la Villette, à un programme inédit, avec le bluesman Joe Louis Walker
et la pianiste-vocaliste Amina Claudine Myers.
Révélé dès 1960 comme un des fervents artificiers du free jazz, Archie Shepp, à soixante-dix-sept ans, revient se désaltérer à sa source, le blues, pour un concert inédit à Jazz à la Villette, avec le guitariste et chanteur Joe Louis Walker et la pianiste et vocaliste Amina Claudine Myers. Le mensuel Jazz Magazine-Jazzman lui accorde, en septembre, la couverture et consacre un passionnant dossier « Archie Shepp-John Coltrane » de 35 pages. Les abonnés ont, en bonus, un CD de trois titres intitulé les Premiers Pas du jeune homme en colère : vingt-deux minutes d’une musique aussi radicale que radieuse. Le blues n’a cessé d’irriguer l’art de Shepp. On en perçoit les éclairs dans son dernier disque, Live-I Hear a Sound (re-création de son historique manifeste de 1972, Attica Blues). Le légendaire saxophoniste, compositeur, auteur et comédien américain incarne à la fois une modernité éclatante et la mémoire de la ségrégation raciale.
Fara C. L'Humanité, le 12 septembre 2014
Révélé dès 1960 comme un des fervents artificiers du free jazz, Archie Shepp, à soixante-dix-sept ans, revient se désaltérer à sa source, le blues, pour un concert inédit à Jazz à la Villette, avec le guitariste et chanteur Joe Louis Walker et la pianiste et vocaliste Amina Claudine Myers. Le mensuel Jazz Magazine-Jazzman lui accorde, en septembre, la couverture et consacre un passionnant dossier « Archie Shepp-John Coltrane » de 35 pages. Les abonnés ont, en bonus, un CD de trois titres intitulé les Premiers Pas du jeune homme en colère : vingt-deux minutes d’une musique aussi radicale que radieuse. Le blues n’a cessé d’irriguer l’art de Shepp. On en perçoit les éclairs dans son dernier disque, Live-I Hear a Sound (re-création de son historique manifeste de 1972, Attica Blues). Le légendaire saxophoniste, compositeur, auteur et comédien américain incarne à la fois une modernité éclatante et la mémoire de la ségrégation raciale.
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