mardi 28 juillet 2015

Jean-Félix Lalanne rend la guitare humaine (Courrier Piccard)


Créateur du spectacle « Autour de la guitare », il sera au Zénith d’Amiens le 3 novembre en compagnie de prestigieux artistes. Entretien.

Les progrès de la technologie – cette fée vacharde qui, souvent, nous crée beaucoup de soucis – ont parfois du bon. Plutôt que de parler longuement de l’immense talent du guitariste Jean-Félix Lalanne, écoutons-le sur le site du Courrier picard. Il nous donne à entendre et à voir une version jazzy et sautillante de « Jeux interdits ». Tout est là : la précision de la main gauche, les doigts, jamais démonstratifs ni bêtement rapides pour rien, qui virevoltent, élégants, sur le manche de la guitare ; la main droite dont le pouce est équipé d’un médiator noir, qui pince, caresse, harmonise, main de harpiste, pour nous donner l’élixir émotionnel de ce morceau interprété par Narciso Yepes.

vendredi 24 juillet 2015

Francis Cabrel «dur comme fer» avec les politiques (Le Figaro)



VIDÉO - Le chanteur de L'encre de tes yeux publie le premier clip tiré de son album In Extremis. Il n'hésite pas à y jouer avec le pouvoir corrupteur de l'argent sur ceux qui nous gouvernent.



Après la sortie de son dernier album In Extremis le 27 avril dernier, Francis Cabrel dévoile désormais le clip de Dur comme fer, le titre phare du disque.

mercredi 22 juillet 2015

Francis Cabrel: « Je fais un peu figure de survivant » (Le Parisien)





Francis Cabrel vient de sortir son 13e album



Indémodable Francis Cabrel. Sept ans après son dernier album, le chanteur de 61 ans, est de retour dans les bacs depuis le 27 avril avec « In extremis », un album épuré, ponctué de quelques perles comme « Azincourt ».


 Le public, fidèle, a adhéré tout de suite : porté par un premier single, « Partis pour rester », il est installé à la 4e place des meilleures ventes de l'année avec plus de 265 000 albums écoulés. En plein tournage du clip de « Dur comme fer » -- à découvrir bientôt en exclusivité sur Leparisien.fr --, Francis Cabrel évoque ce succès et son lien avec le public.





lundi 20 juillet 2015

Bernard Lavilliers et Patrizia Poli sur scène à Bastia avec des titres inédits (France TV Info)


 
C'est une histoire d'amitié qui prend corps sous nos yeux. Bernard Lavilliers avait envie de mettre en scène Patrizia Poli. La chanteuse corse a accepté sans hésitation. Le résultat ne pouvait être qu'une invitation au voyage. Caminendu qui signifie "en marchant" sera jouée au théâtre de Bastia le samedi 18 avril 2015. Attention représentation unique.

vendredi 17 juillet 2015

Ike et Tina Turner: I idolize you (Je t'idolâtre)






Après avoir présenté la version de Lizz Wright, voici la version originale. La création de l'un des maîtres de la Soul Music et du rythm'n'blues: Ike Turner.  Rappelons que pour l'interprétation, il n'aurait rien été sans Tina qui assurait le spectacle sur scène en faisant vivre les chansons d'une façon inimitable.











La chanson est sortie en 1961et est extraite de l'album "The Soul of Ike & Tina Turner"





jeudi 16 juillet 2015

Lizz Wright - I Idolize You (Je t’idolâtre)





Voilà un blues langoureux qui illustre bien les dérives que peuvent provoquer le sentiment amoureux. Le texte est une adaptation d'une chanson au titre éponyme  de Ike et Tina Turner, au rythme plus vif publiée en 1961.
Le texte, bien qu'inspiré est plus travaillé que celui de la version originale.
















Ce titre est extrait de l'album The Orchard publié en 2008.








mercredi 15 juillet 2015

Jazz à Vienne : les nouveaux standards orientaux de Natacha Atlas, Ibrahim Maalouf et Dhafer Youssef (culturebox)

Loin des clichés sur l’Orient, cette magnifique soirée sur les pierres brûlantes du théâtre antique de Vienne a été riche en émotions. Natacha Atlas et Ibrahim Maalouf ont présenté pour la toute première fois les morceaux de leur album jazz "Myriad road" dont la sortie est prévue le 23 octobre.

samedi 11 juillet 2015

La musique exécutée (Le Monde)






Censure, prison, assassinat... Les musiciens sont la cible de nombreuses exactions que peu de voix dénoncent – notamment parce que leur art est vu comme un divertissement. Etat des lieux avant la Fête de la musique, le 21 juin


Omniprésente et objet fétiche de l'économie numérique, la musique est fêtée chaque 21 juin à travers le monde.

jeudi 9 juillet 2015

Joanne Shaw Taylor: Who do you love? (qui aimes tu?)








Cette chanson au rythme lancinant de l'éternelle question humaine est extraite de l'album Diamonds In The Dirt" (2010)






lundi 6 juillet 2015

Akua Naru au confluent des cultures






Un beau matin, où mon réveil biologique m'avait bousculé bien trop tôt, je me suis connecté sur un réseau social. Idée qui, pour une fois, n'a été ni saute ni grenue. l'une de mes relations avait posté une vidéo où apparaissait une illustre inconnue: Akua Naru. elle chantait un très beau texte sur un rythme hip hop dont les arrangements étaient mâtinés de jazz. Le saxophone avait la part belle dans la mélodie.

samedi 4 juillet 2015

Akua Naru: Poetry: How Does It Feels Now





Akua Naru où l'amour mis en poésie. a moins que la poésie ne soit l'expression de l'amour



Björk magnétise les Nuits de Fourvière (Le Monde)

Björk le 20 juillet 2015 aux Nuits de Fourvière, à Lyon. LOLL WILLEMS

Les Nuits de Fourvière s’enorgueillissent de 70 ans d’existence et Björk, qui s’y est produite lundi 20 juillet, fêtera ses 50 ans en novembre. Tout cela ne rajeunit pas, mais qu’importe le temps qui passe, si la magie est toujours au rendez-vous. Pour mesurer l’intensité des pouvoirs de la magnétique Islandaise, l’amphithéâtre gallo-romain qui domine Lyon depuis la colline de Fourvière est un lieu idéal : elle est au plus haut. La voici présentant magnifiquement son sombre et compliqué Vulnicura, récit hanté de tensions et d’électricité d’une déchéance et d’une résurrection amoureuse – en clair, la rupture avec son mari le plasticien Matthew Barney. L’album, paru l’hiver dernier, a été une première fois transposé à New York en mars à l’occasion de l’exposition consacrée à Björk au Museum of Modern Art de New York (MoMa), puis début juillet au Festival international de Manchester.

jeudi 2 juillet 2015

Après avoir dénoncé l’invasion de l’Irak, Neil Young vise Monsanto (Le Monde)

Neil Young sur scène à Los Angeles, Californie, le 6 février 2015. MARIO ANZUONI/REUTERS


En mai 2006, Living With War, le vingt-huitième album studio de Neil Young, avait pour thème principal la dénonciation de la politique étrangère agressive de l’administration du président américain George Walker Bush, à la suite de l’invasion de l’Irak en mars 2003. Un disque au propos féroce, traité dans une urgence musicale, avec des textes directs. L’album se révélait le plus ouvertement politisé dans son intégralité, parmi les enregistrements du chanteur, guitariste, harmoniciste, claviériste, auteur-compositeur et producteur canadien. Il s’était déjà prononcé contre un autre Bush, George Herbert Walker, le père, et président des Etats-Unis de 1989 à 1993 lors de la première guerre du Golfe, en particulier durant une tournée avec le groupe Crazy Horse, en 1991, toute en déflagrations sonores et rages musicales.

Neuf ans après Living With War, Neil Young identifie tout autant une autre cible, la compagnie Monsanto, entreprise américaine spécialisée dans les biotechnologies agricoles et notamment fabricant de l’herbicide Roundup. Un nom qui figure dans le titre de l’album, The Monsanto Years et dans plusieurs des chansons (A Rock Star Bucks A Coffee Shop, Workin’Man, Monsanto Years). Et au-delà un propos général sur les méfaits des grandes entreprises en matière d’environnement (le recours aux organismes génétiquement modifiés), de surexploitation des ressources de la planète (la compagnie pétrolière américaine Chevron est citée), l’avenir de nos enfants dans un monde pollué…

Sauver la planète

De longue date, quasi depuis ses débuts phonographiques à la fin des années 1960, Neil Young a évoqué les bienfaits de mère Nature, a chanté des paysages, le vent, les prairies. En septembre 1985, il coorganise avec Willie Nelson et John Mellencamp le premier Farm Aid, initialement destiné à venir en aide aux fermiers pris à la gorge par des crédits. Avec l’album concept Greendale (2003), Young mêlait à une histoire de meurtre dans une petite ville un appel vibrant à sauver la planète (la chanson hymne Be the Rain, en final). Avec Fork in the Road, en 2009, il évoquait les énergies alternatives, lui qui, par ailleurs, avait travaillé sur un prototype de voiture hybride.

On pouvait attendre que pour ce disque engagé, son propos artistique soit porté par un souffle et un élan musical. Or, ce que laisse entendre The Monsanto Years, c’est plutôt un Neil Young moyen. D’abord, avec des textes qui relèvent plus de la formule basique, positif/négatif, que d’une réflexion élaborée. « C’est un nouveau jour pour la planète/C’est un nouveau jour pour le soleil » (A New Day for Love) ; « Moins de poissons nagent dans notre océan/Les glaces âgées dérivent dans nos mers/Fermement tu te dresses contre ce pillage » (Wolf Moon) ; « Dans les rues du Capitole/Les grandes sociétés prennent le contrôle » (Big Box) ; « Les semences sont la vie/Et nul ne peut les posséder » (Rules of Change) Qui voudrait soutenir le contraire ?

Musicalement, Young propose un country-rock plus ou moins enlevé, électrique, avec une ballade acoustique. Il a réuni au Teatro, à Oxnard (Californie), les cinq musiciens de Promise of the Real, mené par les guitaristes et chanteurs Lukas et Micah Nelson, fils de Willie Nelson. Une jeune formation bien ordonnée (le DVD qui accompagne le CD montre le groupe enregistrant avec Young) qui interprète ce qui sonne davantage comme une répétition, avec des interventions un peu hasardeuses, des flottements, que comme des compositions bien structurées.

The Monsanto Years, de Neil Young & Promise of the Real, 1 CD et 1 DVD Reprise Records/Warner Music.

Sylvain Siclier, Le Monde le 1 juillet 2015

mardi 30 juin 2015

Beth Hart: la survivante (lapresse.ca)






Après le Club Soda et une scène extérieure du Festival de jazz l'an dernier, c'est le Métropolis qui attend Beth Hart, cette fois. Conversation avec une survivante qui obtient enfin la reconnaissance qu'elle mérite après 20 ans de carrière.

En 2012, Beth Hart a eu l'honneur de chanter avec Jeff Beck dans un hommage à Buddy Guy en présence de Barack Obama au prestigieux gala annuel des Kennedy Center Honors. C'est là qu'elle a croisé les deux réalisateurs de son nouvel album, Better Than Home, qui tenaient à travailler avec elle.

dimanche 28 juin 2015

Ecouter du metal permet de se détendre (Libération)









 Une étude australienne vient casser l'image d'une musique d'énervés.








jeudi 25 juin 2015

Hellfest: le métal "is not dead" (L'Humanité)



Le festival Hellfest fête ses dix ans d’existence. Preuve s’il en est que le métal a beau se trouver sous terre, certaines personnes ont réussi à l'en extraire. Ce style de musique né dans les années 1970, est à l’honneur à Clisson (Loire-Atlantique) les 19, 20 et 21 juin lors du festival.

lundi 22 juin 2015

Renaud « arrive » avec un nouvel album après six ans d’absence



Renaud l’annonce en une du Parisien, samedi : « J’arrive ». Le chanteur, qui n'a plus publié d'album depuis Molly Malone en 2009, a écrit quatorze nouvelles chansons et compte très prochainement enregistrer un nouveau disque, selon ses propos rapportés le 20 juin par le quotidien.

samedi 20 juin 2015

Le panafricanisme créatif de Cheikh Lô (Le Monde)




Le chanteur et musicien sénégalais sort, à 60 ans, son cinquième album, « Balbalou »


Cheikh Lô, c'est une élégance, un éclair de bizarrerie dans une musique assez codée: celle du Sénégal, pays qui fait figure d'ilot de sérénité dans une Afrique traversée de combats fratricides. taillé comme un fil au vent, le chanteur à la voix gracile s’enveloppe de dreadlocks qui n’ont rien de jamaïcain, mais ont à voir avec son appartenance aux Baye Fall, branche de la confrérie des mourides – fondée par Amadou Bamba – bien antérieure à l’apparition du rastafarisme caribéen.

mercredi 17 juin 2015

Hommage à Ornette Coleman, maître artificier du free jazz (L'humanité)



"Ornette Coleman est un des plus grands innovateurs modernes", nous confiait Max Roach en 1985, peu après son concert pour Nelson Mandela à la Fête de l’Humanité. Epopée de l’insoumis, mort le 11 juin.

Fara C. L'Humanité, le 16 juin 2015
  
Dès la fin des années 1950, Ornette Coleman a révolutionné non seulement le jazz, mais toute la musique, avec entre autres un album brandissant son titre à la façon d’un slogan, « Free Jazz » (1960). Le saxophoniste et (dé)compositeur majeur, qui s’est éteint à l'âge de 85 ans jeudi 11 juin à New York suite à une crise cardiaque, laisse un long cortège d’orphelins, bien qu’il demeurât toute sa vie à la marge du système.