mercredi 16 juillet 2014

La diva soul Bettye LaVette fête 50 ans de carrière au Cabaret Sauvage (Métronews)

ÉVÉNEMENT - Bettye LaVette est la tête d'affiche du festival Black Summer au Cabaret Sauvage. Elle célèbre aussi ses cinquante ans de carrière et s'est confiée à metronews. 





lundi 14 juillet 2014

Joe Bonamassa: Bridge to better days


Ce titre est extrait de l'album "you and me" datant de 2006.



mercredi 9 juillet 2014

Joe Bonamassa : Sloe Gin


Quand Joe bonamassa a enregistre l'album éponyme, il devait être vraiment au fond du trou moralement car de nombreuses chansons suivent le thème de la dépression. Mais le syndrome dépressif exprimé par un tel artiste, soulève les tripes de l'auditeur le fait en vibrer à chaque écoute.

Pour être précis cette chanson a été écrite par Bob Ezrin et Michael Kamen pour Tim Curry (l'acteur du "Rocky Horror Pictures Show"). elle est publiée sur l'album " Read My Lips" publié en 1978. (Merci à Bruno du Deblocnot qui m'a donné l'info dans son commentaire.

dimanche 6 juillet 2014

Joe Bonamassa en concert au Dôme à Marseille le 23 juin 2014



Joe Bonamassa est un guitariste américain né en 1977 à New York aux Etats Unis.

Fils d'un marchand d'instruments de musique, il apprend la guitare à partir de l'age de quatre ans. A onze ans, il se produit en première partie de BB King. Puis il assure pendant quelques années les premières parties de grands musiciens comme, entre autres, Gary Moore, Robert Cray ou Buddy Guy. Des références s'il en est.

vendredi 4 juillet 2014

Robert Plant et les Sensational Space Shifters: l'ombre de Led Zep sur Vienne (FranceTV Info)






Robert Plant et ses Sensational Space Shifters ont fait vibrer le public de Jazz à Vienne ce 1er juillet. Impossible de résister à la voix toujours puissante de l'ancien chanteur charismatique de Led Zeppelin. Le groupe qui mêle joyeusement toutes sortes d'influences a également revisité quelques classiques de Led Zeppelin. Il sillonne tout l'été la route des festivals européens.

jeudi 3 juillet 2014

Tchalé au Korigan: un pont entre l'Afrique et l'Amérique




Ce soir, au Korigan, une petite salle de concert située à Luyne, se produisent deux groupes. The Galapagos et Tchalé.


mardi 1 juillet 2014

Le Quintette de cuivres de Marseille à Bagatelle




Le Quintette de cuivres de Marseille s'est produit le 19 juin dernier au parc de Bagatelle à proximité de la Mairie des 6eme et 8eme arrondissements de Marseille.

vendredi 27 juin 2014

Anna Farrow le bonheur simple comme une belle voix

Connaissez vous Anna Farrow ? Il y a peu de chance.

J'ai rencontré cette jeune chanteuse, un soir, presque par hasard. J'avais été invité à prendre apéritif dans un hôtel aixois. Apéritif animé par une chanteuse.





lundi 23 juin 2014

Le régime des intermittents n'est pas un privilège

 Les intermittents du spectacle bénéficient-ils d'un régime « privilégié » d'indemnisation du chômage ? On connaît la rhétorique des contempteurs de ce régime : alors qu'ils ne représentent que 3,5 % des allocataires, les intermittents seraient responsables d'un quart du déficit de l'assurance-chômage.


Le hasard fait bien (ou mal) les choses. Car le déficit de 1 milliard d'euros attribué aux intermittents n'a à peu près rien à voir avec le déficit général de l'Unedic (prévu à 4 milliards en 2014). Comme l'a récemment rappelé la Cour des comptes, les intermittents, dont le déficit du régime est très stable, ne sont pour rien dans l'apparition de ce déficit qui s'explique uniquement par l'aggravation du chômage des salariés en CDI et en CDD. Attribuer un quart du déficit de l'Unedic aux intermittents est absurde : ce procédé purement rhétorique vise uniquement à désigner un bouc émissaire. Pour être juste, il faudrait ajouter qu'un quart du déficit ce n'est pas beaucoup : le budget d'une assurance est fait d'une multitude de déficits d'un côté et d'excédents de l'autre. Par exemple, en 2011, les salariés en CDD représentaient plus de 350 % de déficit de l'Unedic.

Dès lors, on ne peut parler de déficit du régime des intermittents que de manière métaphorique, car il n'existe pas de caisse des seuls intermittents (mais une caisse pour l'ensemble des salariés du privé). Et, dans ce cadre, il est logique que leurs cotisations et leurs allocations ne s'équivalent pas. A moins de revenir sur le principe même d'une assurance solidarisant l'ensemble du salariat à l'échelle interprofessionnelle, il est en effet difficile d'imaginer qu'il puisse en être autrement.

Le régime des intermittents représente-t-il malgré tout un « surcoût » par rapport au régime général ? C'est l'idée qui a émergé, après la publication en avril 2013 d'un rapport parlementaire rédigé par le député (PS) Jean-Patrick Gille. Si on supprimait le régime des intermittents, l'économie réalisée ne serait pas de 1 milliard mais seulement de 320 millions, dans la mesure où une partie des intermittents basculerait au régime général et continuerait de percevoir des allocations.
Depuis lors, le débat est focalisé sur cette somme de 320 millions de « surcoût » : certains en font le nécessaire, mais raisonnable, « prix de la culture ». D'autres (comme les auteurs d'un rapport sénatorial aux recommandations radicales paru en décembre 2013) en font un objectif d'économies à atteindre.

Le Medef, de son côté, s'est saisi de cette opportunité pour demander à l'Etat de financer ce surcoût au titre de sa politique culturelle. Mais ce surcoût existe-t-il vraiment ? On peut en douter. Les intermittents ne coûtent pas plus cher que les autres chômeurs : ces 3,5 % des effectifs indemnisés représentent 3,4 % des dépenses. La mesure du surcoût de 320 millions n'est que l'incarnation comptable de l'idée préconçue selon laquelle les intermittents seraient des privilégiés. Il ne s'agit ni plus ni moins que de quantifier ce « privilège » en se demandant à combien le « coût » des 100 000 intermittents s'élèverait si on les mettait au régime général.

Ce faisant, on confond adaptation du dispositif à l'intermittence de l'emploi et privilège. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le raisonnement symétrique : que coûteraient 100 000 chômeurs du régime général si on les basculait dans le régime « privilégié » des annexes VIII et X ? 320 millions de plus ? Certainement pas !
Les plus précaires d'entre eux ne seraient plus du tout indemnisés dans la mesure où les règles d'éligibilité sont beaucoup plus strictes chez les intermittents (507 heures en dix ou dix mois et demi selon qu'ils sont techniciens ou artistes) que dans le régime général (610 heures en vingt-huit mois, soit quelques heures en plus à effectuer dans une période de référence plus de deux fois plus longue)
A l'autre bout de l'échelle, les chômeurs issus d'un CDI (ou d'un CDD long) seraient exclus au bout de huit mois, alors qu'ils peuvent bénéficier, dans le régime général, d'indemnités pendant une durée allant jusqu'à deux ans. Et on sait qu'à huit mois plus de la moitié des chômeurs n'ont pas encore retrouvé d'emploi.
Au final, ces chômeurs seraient donc bien moins lotis dans le régime des intermittents que dans le régime général. Pour une simple raison : le régime général est plus adapté à l'emploi stable, le régime des intermittents à l'emploi intermittent. Mais l'un n'est pas plus coûteux ou privilégié que l'autre. Et les 320 millions ne correspondent à rien d'autre qu'à la menace qu'on fait peser sur les intermittents lorsqu'on suggère de supprimer un régime adapté à leur forme d'emploi.

 Article paru dans le Monde en date du 28 février 2014 Par Mathieu Grégoire (Maître de conférences en sociologie à l'université de Picardie-Jules-Verne)

vendredi 20 juin 2014

Black Sabbath: War Pigs

War Pigs est une chanson antimilitariste créée par le groupe de heavy metal Black Sabbath à l'occasion de la sortie de leur album Paranoid le 18 septembre 1970. La chanson a été écrite et composée par Tony Iommi, Ozzy Osbourne, Geezer Butler, Bill Ward.

War Pigs


Generals gathered in their masses
Just like witches at black masses
Evil minds of blood destruction
Sorcerers of death construction


In the fields of bodies burning
As the War Machine keeps turning
Death and hatred to mankind
Poison in their brain-washed minds


Oh Lord ! ! ! Yeah ! ! !

Politicians hide themselves away
Their only starve is the war
Why don't they go out to fight
They leave that up to the poor

Time will tell on their power minds
Makin' war just for fun
Treating people just like pawns in chess
Waiting 'til Judgement Day comes

Now in darkness world stops turning
Ashes where the bodies burning
No more War Pigs have the power
Hand of God has struck the hour

Day of Judgement, God is calling
On the knees the War Pigs crawling
Begging mercy for their sins
Satan laughing spreads his wings

Oh Lord ! ! ! Yeah ! ! !


Porcs De La Guerre


Les generaux se rassemblent dans leurs réunions
Comme des sorcières à leurs messes noires
Esprits malsains de la destruction sanglante
Sorciers de la construction mortuaire

Dans les champs de corps brûlants
En même tant que tourne la machine de la guerre
Mort et haine envers l'humanité
Poison dans leur tête ayant subi un lavage de cerveau

Oh Seigneur ! ! ! Ouais ! ! !

Les politiciens se cachent loin
Ils sont assoiffés de guerre
Alors pourquoi ils n'y vont pas eux-mêmes
Ils prérèrent y envoyer les pauvres

Le temps le dira sur leurs esprits de puissance
Faisant la guerre juste pour s'amuser
Traitant les gens comme de la chair à canon
Ils attendent le jour de leur jugement

Dans les ténèbres maintenant le monde s'arrêtent de tourner
Les corps brûlants ne sont plus que des cendres
Plus aucuns Porcs de la guerre n'a le pouvoir
La main de dieu a arrété le temps

C'est le jour du jugement, Dieu appelle
Sur les genoux rampent les Porcs de la guerre
Demandant pardon pour leurs péchés
Satan ricanant étend ses ailes

Oh Seigneur ! ! ! Ouais ! ! !


Voici une version qui me plait bien car elle est interprétée par les deux chanteurs emblématiques de Black Sabbath. A savoir Ronnie James Dio (RIP) et Ozzy Osbourne.
La hargne de l'un et la folie de l'autre donnent une intensité particulière à cette vidéo.

Un seul regret, c'est qu'attendre la justice divine pour amener la paix sur terre risque de mettre à rude épreuve la patience de nombreuses générations. Alors agissons !

Ronnie James Dio and Ozzy Osbourne - War Pigs - Duet with original Black Sabbath




Comme j'aime bien les "covers" c'est à dire les reprises. Voici celle de Samantha Fish. A vous de me dire ce que vous en pensez.


mercredi 18 juin 2014

Jimmy Page retrousse ses manches (Le Monde)


Le guitariste anglais Jimmy Page. | DOMINIQUE TERLÉ
De la fosse aux derniers rangs du balcon, le public de l'Olympia, à Paris, se lève et acclame l'arrivée de Jimmy Page. « Thank you Olympia, merci… » Souriant, le guitariste, compositeur, producteur et âme de Led Zeppelin s'installe, le 21 mai, dans la soirée, sur la scène de la salle où, le 10 octobre 1969, le groupe avait donné un concert « de feu, communion entre les membres du groupe, le public, l'instant », comme il nous le confiait quelques heures plus tôt.

Jimmy Page est à l'Olympia pour présenter quelques extraits d'inédits qui accompagnent la réédition des albums studio de ce qui aura été, dans les années 1970, l'un des groupes de rock les plus célèbres au monde. Et qui, depuis sa séparation après la mort du batteur John Bonham (1948-1980), continue de faire référence.

lundi 16 juin 2014

Où sont les jazzwomen? La chercheuse Marie Buscatto a enquêté. (L'Humanité)

Malgré leur succès croissant, mis en lumière par Jazz à Saint-Germain-des-Prés et Jazz'Hum'ah notamment, les femmes du jazz peinent à obtenir la reconnaissance qu’elles méritent. Interview avec Marie Buscatto, auteure de l’édifiant livre "Femmes du jazz"

Fara C. L'Humanité, le 1er juin 2014
  
Le bilan de l’édition 2014 de Jazz à Saint-Germain-des-Prés confirme, année après année, le succès des femmes artistes que ce festival s’attache à mettre à l’affiche : concerts à guichets fermés (ou quasiment) pour Tricia Evy, Kellylee Evans, Sofie Sörman, Youn Sun Nah, Eliane Elias, Natalia M. King… De même, les rencontres publiques programmées et animées par Helmie Bellini (voir vidéo ci-dessous), par ailleurs talentueuse chanteuse, ont pour la plupart rempli la salle mise à disposition dans le cadre d’un partenariat par le café Les éditeurs.

Nous avions observé un engouement similaire lors de l’édition 2013 de Jazz'Hum'ah à la Fête de l’Huma, pour les prestations scéniques d’Airelle Besson, Anne Paceo, Elise Caron, Laïka, Macha Gharibian, Géraldine Laurent…

Pourtant les « jazzwomen » de talent n’obtiennent pas autant de travail, ni la même médiatisation, que leurs homologues masculins. Marie Buscatto, chercheuse au CNRS et auteure du riche et captivant ouvrage « Femmes du jazz » (1), nous livre sa réflexion sur cette discrimination, surprenante en un secteur pourtant réputé comme ouvert d’esprit.

dimanche 15 juin 2014

Des Rolling Stones cinglants et fringants au Stade de France (Le Monde)



Ils pourraient être les petits-enfants de ceux dont ils assurent la première partie, vendredi 13 juin, au Stade de France, à Saint-Denis. Ni le lieu, complet de la pelouse aux hauteurs des gradins, ni la perspective d’ouvrir pour « Ladies and gentlemen… The Rolling Stones », n’a l’air d’intimider The Struts. Les quatre « gamins » débarquent sur la grande scène avec l’assurance de ceux qui ont sur leur page Facebook : « Nous sommes nés pour faire ça. Nous mourrons en le faisant. »

samedi 14 juin 2014

Les Ogres cassent la Barback


La fratrie des Ogres: Mathilde, Fred, Alice et Sam.La fratrie des Ogres: Mathilde, Fred, Alice et Sam. (Photo Pierre Wetzel)
Le groupe familial fête ses 20 ans et n’a rien perdu de son énergie. Il sillonne la France pour plus de 60 dates.

Vingt ans plus tard, les Ogres de Barback restent une affaire de familles. Au pluriel : dans la salle, ce soir-là, à l’Espace Michel-Berger (EMB) de Sannois, dans le Val-d’Oise, ils sont nombreux à être venus avec les petits, les vieux, voir cette fratrie : deux frères, Fred et Sam, deux sœurs, Alice et Mathilde, portant le nom de Burguière, qui officient, dans un univers de copains, de collaborations (Manu Chao, Weepers Circus) et de références croisées (Perret, Brassens, Bérurier noir, world).

jeudi 12 juin 2014

Standing ovation pour les jazzwomen (L'Humanité)

Au festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés, comme à Jazz’Hum’Ah lors de la Fête de l’Huma 2013, le talent féminin attire et enthousiasme le public. Messieurs les programmateurs, au boulot !

Jazz à Saint-Germain-des-Prés fait partie des rares festivals à accorder, dans sa programmation comme au sein de son équipe organisationnelle, une aussi belle place aux femmes. L’excellente fréquentation de la 14e édition montre que le public se déplace volontiers pour écouter des jazzwomen, surtout lorsqu’est menée une action de sensibilisation : nous l’avions noté à la Fête de l’Humanité 2013, avec le succès remporté par les jazzwomen programmées à Jazz’Hum’Ah. En l’église Saint-Germain-des-Prés, Youn Sun Nah, Coréenne arrivée à Paris en 1995, a reçu une ardente standing ovation, tandis que la pianiste-chanteuse Eliane Elias a donné deux concerts à guichets fermés à la Maison des océans, où, le lendemain, Kellylee Evans fait chavirer les âmes dans l’émotion, quand elle chante, à la manière d’une offrande, un titre sollicité par un spectateur.

mardi 10 juin 2014

Led Zep par la bande (Libération)


Image tirée de la pochette de l'album «III» (1970).Image tirée de la pochette de l'album «III» (1970). (Image DR)

Oublions les «Whole Lotta Love» et autre «Stairway to Heaven»: voici une sélection de (vieilles) chansons moins exposées, à l'occasion de la réédition, ce lundi, des trois premiers albums du groupe britannique.
Les trois premiers albums du groupe de rock britannique, qui ressortent cette semaine, planquent chacun des morceaux peu connus qui regorgent pourtant d’ambitions plus ou moins abouties, de folie à la batterie ou de motifs de guitare bizarres. Petite sélection maison.

dimanche 8 juin 2014

XVeme Concentration des hors Limites 13






























La fin mai est la période Hors Limites !Chaque année le club de bikers gardannais « Les horsLimites 13 » organise sa concentration.  2014 correspond au quinzième anniversaire de ce rassemblement dans le Parc de Valabre. Le tarif d’entrée est fixé à cinq euros et il donne droit à une boisson de bienvenue. Autant dire qu’elle est de l’ordre du symbolique .
.






C'est toujours avec plaisir que je viens. C'est le moment où je retrouve les potes. En l’occurrence, la dernière concentration à laquelle j'ai participé était la précédente édition des Hors Limites 13.  Hum ! Il était temps de combler le manque !







vendredi 6 juin 2014

Bertrand Cantat a retrouvé son public parisien


NOUS Y ÉTIONS - Le fondateur de Noir Désir donnait, dimanche, le premier concert parisien depuis son retour avec le groupe Détroit. Communion, folie nostalgique et oubli étaient au rendez-vous d'une prestation de plus de deux heures.

Bertrand Cantat s'est déjà produit sur plusieurs scènes, dont celle du Printemps de Bourges en avril. Crédits photo : GUILLAUME SOUVANT/AFP

mercredi 4 juin 2014

Toulon, Bernard Lavilliers au zénith interview : un air vaudou (Telex Var)

Ambassadeur des couleurs et des rythmes… Défenseur du peuple, des libertés et des cultures… Homme de paroles, de poésie et de maux… Insaisissable voyageur et inlassable baroudeur… Bernard Lavilliers fait « raisonner » la chanson française en écho à ce qu’elle a toujours représenté pour lui : le langage de l’âme et du cœur. Dans un mélange des genres dont ce citoyen du Monde s’est fait le spécialiste, Lavilliers nous montre que la chanson engagée a encore un sens dans un siècle qui cherche le sien…



« Je voulais un album qui ait du souffle », dit Bernard Lavilliers. Le vingtième album de sa carrière a mieux que du souffle : une ampleur, une vision, une densité singulière. Après le tumulte et les plaisirs de « Carnet de bord », de « Samedi soir à Beyrouth » puis de « Causes perdues et musiques tropicales », Lavilliers explore des sentiments, des réalités, des souvenirs qui exigent autant de douceur que d’audace, autant de liberté que d’enracinement.

Cette tournée accompagne votre nouvel album « Baron Samedi » qui est très particulier puisqu’au-delà des nouveaux titres, vous avez mis aussi en musique la prose du « Transsibérien et de la petite Jehanne de France ». C’est un projet qui vous tenait à cœur depuis longtemps ?

Oui absolument ! Comme je dis :« Depuis le temps que j’attendais ça »… En fait, je crois que ça remonte à l’époque où je suis officiellement devenu chanteur…! J’avais très envie de mettre ce poème de Blaise Cendrars en musique, il m’a fallu du temps mais ça y est…  je l’ai fait ! Du coup, « Baron Samedi » est un double album avec, d’un côté cette adaptation musicale de 27 minutes, et de l’autre, 10 nouvelles chansons. Les gens écouteront… ou pas, mais si ça peut permettre à certains de découvrir ce formidable auteur, j’en serai ravi !

lundi 2 juin 2014

Jimmy Page : «Je savais qu’on était des précurseurs» (Libération)

A l’occasion de la réédition des trois premiers albums de Led Zeppelin, rencontre à Paris avec son guitariste et fondateur, Jimmy Page.

La trente-deuxième et dernière sonate de Beethoven porte l’opus 111, chiffre référence d’un certain aboutissement musical. C’est dans la suite 111 d’un grand hôtel parisien que nous attendons Jimmy Page. Il apparaît dans l’encadrement d’une porte : grand, maigre, le cheveu blanc, catogan. Il tousse. Disparaît, certainement dans la salle de bains. L’attachée de presse s’agite : il lui faut des pastilles contre le mal de gorge. Murmures. Un gars du staff est chargé de courir à la pharmacie, sous la pluie. On tâte ses propres poches, avant de se rappeler qu’on a oublié les Lysopaïne au bureau. Dommage, on aurait pu être le premier à tendre le tube à la star, comme on tend sa main vers la scène durant un concert. Car c’est ce qu’il reste, Page, même trente-quatre ans après la fin de son groupe : une étoile, filante durant dix ans et brillante depuis, tantôt fondateur du hard, tantôt manitou de la production, au jeu excessif, brouillon, visionnaire, et à la légende chargée. Un guitariste majuscule de 70 ans qui se racle la gorge sur un canapé, venu vendre la réédition des trois premiers albums du groupe qu’il a fondé en 1968, Led Zeppelin.




Jimmy Page, à Paris le 21 mai.Jimmy Page, à Paris le 21 mai. (Photo Richard Dumas)

samedi 31 mai 2014

The Godfathers of Marseille à l'Inga des Riaux



Les Godfathers, le groupe incarné par son chanteur charismatique, Jean Gomez, est de retour. Je les avais vu en février dernier au Rouge Belle de Mai à Marseille. Dès que j'ai su qu'il se produisaient à nouveau dans la région, je me suis précipité pour réserver ma place sur l'Inga des Riaux

Inga des Riaux




L'Inga des Riaux est un vieux gréement installé au quai de la Lave à l'Estaque. Il sert de salle de réception et de club de jazz. Il propose tous les vendredis une soirée Jazz, avec des groupes de musiciens locaux qui revisitent les musiques de jazz. Le dernier jeudi de chaque mois, une soirée spéciale est programmée pour faire découvrir d'autres styles de musique et faire voyager musicalement les spectateurs..

Salle Inga des Riaux

jeudi 29 mai 2014

La soul vibrante de Natalia M. King (Culturebox)

Natalia M. King, chanteuse et guitariste américaine d'origine dominicaine, vit à Paris depuis 1998. Après sept ans de silence, elle revient avec un album mâtiné de soul, blues et jazz, judicieusement intitulé "Soulblazz", sorti le 22 avril sur le label Jazz Village. Elle chante dimanche après-midi à Paris dans le cadre du festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés. Nous l'avons rencontrée.



Natalia M. King © Bertrand Fèvre

mardi 27 mai 2014

Le blues ineffaçable de Robert Cray (Libération)

Avec une nouvelle mouture de son groupe, l’Américain présente demain à Paris son 17e album.


La pochette de son dernier disque, In My Soul, ressemble fort à celles que les labels Prestige ou Chess proposaient au début des années 60. Un signe ? Il ne fait aucun doute que Robert Cray a voulu rendre un énième hommage aux maîtres du blues, de la soul et du rhythm’n’blues. Une guitare toujours sobre et bien léchée s’invite sur des mélodies rendant une atmosphère musicale vieille d’une cinquantaine d’années, mais terriblement efficace. Ce 17e album du bluesman de Géorgie remet sur le haut du panier aussi bien le groove de George Benson, que la soul d’Otis Redding.

Robert Cray, 61 ans, mais à qui on ne donne pas d’âge, signe ainsi quelques reprises de choix, telles que Nobody’s Fault But My Own, d’Otis Redding, ou Deep in My Soul, de Bobby Blue Bland, tout en faisant allusion à l’orgue déchirant de Booker T. Jones, âme des MGs qui, avec Steve «The Colonel» Cropper, représentait chez Stax le background group de Sam and Dave, d’Otis Redding mais aussi de Wilson Pickett et de Carla Thomas.

samedi 24 mai 2014

Johnny Winter à l'Usine à Istres le 22 mai 2014




Johnny Winter, c'est le guitariste qui a su me faire aimer le blues et le rock'n'roll quand j'étais ado. Lors d'une émission de télévision trois ou quatre morceaux interprétés de façon magistrale avaient su m'enflammer. Parmi ceux ci il y avait le « Mississippi blues » de Robert Johnson  dont la partie de guitare lancinante et vénéneuse s'était insinuée au plus profond de mon esprit et l'avait fait vibrerd'une façon qui m'était inconnue alors.  Et « Jumpin ' jack flash » des Rolling Stones Morceau de pur rock'n' roll auquel il a su donner une puissance phénoménale.

vendredi 23 mai 2014

Marseille : un Bertrand Cantat magnétique au Moulin (La Provence)

Le concert tout en tension et émotion de Détroit hier soir au Moulin


Photo Nicolas VALLAURI
  
Il démarre son concert sur Ma muse, tandis que derrière lui, sur un écran, apparaît en noir et blanc le visage flou d'une jeune femme brune. Il enchaîne avec Horizon dont les cloisons entre lesquelles il essaie de regarder, sont les barreaux de sa prison. L'atmosphère est étrange, lourde, chargée, comme un orage qui gronde au loin et qui va bientôt éclater. Une partie du public applaudit. L'autre est transie. Bertrand Cantat sourit, fait un geste de la main. Il occupe déjà tout l'espace.

mercredi 21 mai 2014

A Istres, L'Usine à fond, du blues de Winter à la pop des Cats (La Provence)



Deux événements, à l'Usine, cette semaine. Deux rendez-vous de style et d'époque différents, mais deux concerts à ranger dans les grands moments présentés par le café-musiques istréen.

samedi 17 mai 2014

Higelin "tombé du ciel" à Avignon (La Provence)

En pleine renaissance, Jacques Higelin s'apprête à séduire la salle polyvalente


Photo bruno souillard


Entre Jacques Higelin et Avignon, les entrelacements remontent à loin. Spectateur du Festival, son fils Ken, alors âgé de 13 ans, avait joué en 1985 dans l'inoubliable "Mahâbhârata" de Peter Brook à la carrière de Boulbon. Aujourd'hui, quand il revient au bord du Rhône, le grand Jacques va invariablement saluer ses amis les Ducharne, à la Guinguette du vieux moulin.

vendredi 16 mai 2014

L'auberge Roman à la Javie

Si vous séjournez dans la vallée de la Bléone entre Digne les Bains et Sayne les Alpes, l'auberge de la Javie est un hôtel modeste et agréable pour une étape.



Il est conseillé de réserver au préalable sa chambre et le repas du soir si on souhaite le prendre sur place. Hors saison, car il est peu fréquenté et les propriétaires ne sont pas forcément sur les lieux et en saison, c'est histoire de ne pas se retrouver face à un hôtel complet.

mercredi 14 mai 2014

Gunnar Jansson, frère de blues (Libération)

ROCK: Le dandy suédois multi-instrumentiste sort discrètement son deuxième album.





Une silhouette de dandy, une mèche rebelle, un visage poupon et une bouche qui se déforme sous la torture du blues qui l’habite. Bretelles et pantalon trop court, Bror Gunnar Jansson ôte toujours ses chaussures en arrivant sur scène, avant de s’installer devant un attirail taillé sur mesure. Rien de clinquant. Une guitare électrique «pas chère» sur laquelle figure une inscription au Dymo collée en haut du manche : «Death where they sting» («La mort où elles piquent»). Une ficelle est attachée au manche pour pouvoir l’accrocher à son mur. «Pas de Gibson ou de Fender, je n’aime pas ces sons-là.» Pour lui, les groupes de référence seraient plutôt «National et Harmony».

lundi 12 mai 2014

Peter Hook : Joy Division et New Order sortis des ténèbres à Marseille (La Provence)

Un public nombreux, habillé de noir de la tête aux pieds, majoritairement quadra et quinqua


Peter Hook a transmis le virus à son fils (au 2e plan), également bassiste. Ils ont offert avec les autres membres de The Light, un concert de plus de 2h en compagnie de New Order et Joy Division.

Photo v. vrel


jeudi 8 mai 2014

Gérard Manset : “Je suis fait de 50 % de tristesse et de 50 % de sagesse” (Télérama)


Il voyage en solitaire depuis longtemps. Discret, voire caché, Gérard Manset a toujours refusé de s'exposer, sur scène ou sur les plateaux télé. Son œuvre, depuis la fin des années 60, fait le bonheur d'un public fervent qui ne trouve ailleurs la fragilité du chant, l'écriture au long cours, l'intensité de ses chansons épiques, parfois généreuses, souvent fâchées avec le genre humain.

L'auteur-compositeur natif de Saint-Cloud, écrivain, photographe et peintre à ses heures, est aussi un voyageur en quête perpétuelle d'un monde d'émotions préservées. Depuis La Mort d'Orion (1970), son ambitieuse œuvre de jeunesse, Manset l'effacé, 68 ans, s'est imposé avec ses standards ultérieurs (Y a une route, Lumières, Matrice, Revivre…) comme une référence pour initiés et au-delà.

Car si Il voyage en solitaire (1975) demeure son unique succès populaire, sa plume est depuis quelques années très sollicitée. Raphael, Birkin, Gréco et, bien sûr, Bashung ont fait appel à cet orfèvre obsessionnel à l'ego bien dimensionné. A l'heure où paraît Un oiseau s'est posé, double album de ses classiques revisités, l'occasion était trop belle pour ne pas tenter de cerner cet artiste phare et rare.

G. Manser photo DR

mardi 6 mai 2014

Bob Marley: War

En ces temps d'actualité européenne trouble, je vous propose de (re) découvrir l'un des hymnes de bob Marley : War

Après la mort de Haïlé Sélassié (1975), considéré par les rastas comme un messie, Bob Marley et le batteur des Wailers, Crlton Barrett mettent en musique des d'extraits de l'un de ses discours, prononcés au siège de l'ONU en 1963.

« Tant que la philosophie qui tient une race pour supérieure et l’autre inférieure ne sera pas définitivement discréditée et abandonnée, il y aura la guerre… »

« Tant que les ignobles et malheureux régimes politiques qui tiennent nos frères en Angola, au Mozambique et en Afrique du Sud dans un esclavage inhumain n’auront pas été renversés et détruits, il y aura la guerre. Partout c’est la guerre. »

« Guerre à l’ouest, guerre à l’est, guerre au nord, guerre au sud. Partout c’est la guerre. »

voilà quelques extraits des paroles qui sont chantées au milieu des deux accords lancinants.

A ce moment là, le Mozambique et l'Angola viennent de sortir de la domination coloniale de l'ex dictature Salazar (tombée elle même en 1974 pendant la Révolution des Œillets). Mais le peuple sud africain subit toujours le régime de l'apartheid.

La chanson tombe à point dans l'ambiance de guerre froide de l'époque et contribue au succès de l'album Rastaman Vibration paru au printemps 1976.

Après la Mort de bob Marley, cette chanson est devenue un hymne à la paix et à la lutte contre l'oppression. Elle sera reprise par d nombreux artistes dont  Sinead O Connor.


dimanche 4 mai 2014

Joanne Shaw Taylor de blues en rock

Lors d'un précédent article, j'ai effleuré le parcours de Joanne Shaw Taylor au sein de la vague des femmes guitaristes de blues, blues rock. Elle apparait aussi dans quelques vidéos évoquant comment les nouvelles générations de musiciens (es) s'approprie l'héritage des grands anciens. Aujourd'hui, je nous propose de faire plus ample connaissance avec elle.

Joanne Shaw Taylor (née en 1986, Angleterre) est une guitariste et chanteuse de blues britannique, qui a été découverte par Dave Stewart de Eurythmics à l'âge de 16 ans. Elle a sorti trois albums studio et un album live à ce jour. Ce dernier étant les plus récents (Songs from the Road, 2013)
Joanne Shaw Taylor s'est porduite pour la première fois sur la scène Blues britannique à l'âge de 15 ans au prestigieux club Ronnie Scott.




 Son style énergique et percutant, nourri à la sève de ses idoles Albert Collins et Steve Ray Vaughan, porté par un gros son de guitare, et sa voix enrouée, idéalement taillée pour le blues, provoquent un tel engouement que sa réputation de nouvelle guitar hero se répand comme une traînée de poudre.

Dès lors, ses apparitions se succédent à travers l'Europe et les Etats-Unis, et la curiosité fera vite place à l'enthousiasme.

jeudi 1 mai 2014

Anthrax: antisocial

Tout le monde connait le tube mythique de Trust: Antisocial. Extrait de leur deuxième album "Répression dans l’Hexagone" paru en 1980.

J'ai découvert récemment que la chanson  a été traduite en anglais et reprise par le groupe Anthrax dans l'album State of Euphoria (leur quatrième album paru en 1988).

Voici donc le texte anglais suivi de sa traduction littérale. Si un lecteur peut me suggérer des améliorations, elles seront les bienvenue.

Antisocial


You're a train ride to no importance
You're in love with hell existence
Money is all that you desire
Why don't you pack it in and retire
It's common nature you can't fool me
I'm just the money that you can't let free
Rainy day genius clouds your mind
Don't you realize the blind lead the blind

You're anti, you're antisocial

Oh mister time will you ever unwind
Or just rebuild a new design
Your claim to fame is law and order
The rich get rich, the poor get poor
You put a price tag on what you see
This one's for you, that's for me
If that's winning I'd rather lose
Why don't you listen to my senseless views

You're anti, you're antisocial
How do you feel ?

You're a train ride to no importance
You're in love with hell existence
Money is all that you desire
Why don't you pack it in and retire
It's common nature you can't fool me
I'm just the money that you can't let free
Rainy day genius clouds your mind
Don't you realize the blind lead the blind
You're anti, you're antisocial

Antisocial


Tu es un train qui file vers l'insignifiance
Tu aimes cette vie d'enfer
L'argent est ton seul désir
Pourquoi ne t'en empares tu pas pour te casser?
C'est la nature humaine, tu ne peux pas me tromper
Je suis juste l'argent que tu ne peux laisser filer
Cette journée pluvieuse géniale brouille ton esprit
tu ne comprends pas  qu'un aveugle quide un aveugle

Tu es anti , tu es antisocial

Oh Monsieur temps ne te laisse pas te détendre
Ou tout simplement reconstruire un nouvel aspect
ton titre de gloire est la loi et l'ordre
Les riches deviennent plus riches , les pauvres deviennent plus pauvres
tu donne un prix à tout ce que tu vois
Ceci pour vous cela pour moi
Si c'est çà gagner , je préfère perdre
Pourquoi ne t'ouvres tu pas à mes vues insensées

Tu es anti , tu es antisocial
Comment te sens tu ?

Tu es un train qui file vers l'insignifiance
Tu aimes cette vie d'enfer
L'argent est ton seul désir
Pourquoi ne t'en empares tu pas pour te casser?
C'est la nature humaine, tu ne peux pas me tromper
Je suis juste l'argent que tu ne peux laisser filer
Cette journée pluvieuse géniale brouille ton esprit
tu ne comprends pas  qu'un aveugle quide un aveugle

Tu es anti , tu es antisocial

Une vidéo d'Anthrax en concert avec la participation du charismatique Bernie Bonvoisin.




La version originale de la chanson

Antisocial


Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro.
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas.
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle.
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balles.
Tu voudrais donner des yeux à la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.

[Refrain] :
Antisocial, tu perds ton sang-froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin, le temps perdu qu'on ne rattrape plus.

Ecraser les gens est devenu ton passe-temps.
En les éclaboussant, tu deviens gênant.
Dans ton désespoir, il reste un peu d'espoir
Celui de voir les gens sans fard et moins bâtards.
Mais cesse de faire le point, serre plutôt les poings,
Bouge de ta retraite, ta conduite est trop parfaite
Relève la gueule, je suis là, t'es pas seul
Ceux qui hier t'enviaient, aujourd'hui te jugeraient.

[Refrain]

Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro.
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas.
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle.
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balles.
Tu voudrais donner des yeux à la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.

Antisocial, tu perds ton sang-froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin, le temps perdu qu'on ne rattrape plus.

Antisocial, antisocial, antisocial, antisocial , antisocial , antisocial , antisocial , antisocial

lundi 28 avril 2014

Miossec, retour aux sources (Le Figaro)

Le chanteur breton sort un disque de chansons enregistrées dans sa maison du Finistère Nord. Un retour à la simplicité après un album très rock.


«C'est pas fini, on vient à peine de commencer.» Miossec a choisi avec soin le titre qui ouvre son nouveau disque Ici-bas, Ici même. Cette année, le chanteur brestois fête à la fois ses vingt ans de carrière et son cinquantième anniversaire. Un cap, passé en musique sur une dizaine de titres qu'il a voulu épurés. Après le rock rêche des Chansons ordinaires, Miossec déshabille sa musique et revient à la sincérité brute de Boire. Pour écrire ce nouveau disque, il est revenu à la simplicité, comme on l'apprend dans le livret du disque, «comme un couillon avec [sa] guitare.»

samedi 26 avril 2014

Lavilliers : «Toulouse est ma capsule pour créer» (La Dépèche)


Bernard Lavilliers

Bernard Lavilliers sera au Zénith de Toulouse samedi. Un concert qui fera le bonheur des vieux fans mais pas seulement. Le millésime 2014 de l'artiste est en effet excellent et à même de séduire un large public.


jeudi 24 avril 2014

Patti Smith: "je ne me considère pas comme une légende" (H24)

photo Mehdy Mariouch
Patti Smith a livré hier un concert chamanique débordant d'énergie positive. Nous l'avons rencontrée, juste avant sa performance. Elle nous a parlé de rock'n'roll, de ses moments de galère mais aussi d'amour.

Écouter la messianique punk Patti Smith parler, c’est un peu comme méditer les yeux grand ouverts. Du haut de ses 67 ans, le porte-voix de la scène culturelle underground des années 70 tient une pêche d'enfer et une foi inébranlable en la vie. Lors d'une rencontre avec la presse organisée hier, Patti Smith nous a donné une leçon de vie.

mardi 22 avril 2014

Balade automnale vers Barjols



 Voilà une belle journée qui se prépare. Le ciel est d'un bleu azur. Les couleurs sont chaudes et la température ambiante bien fraiche.

L'idéal pour une petite balade moto.



Au départ de Gardanne, nous montons vers Meyreuil. La Sainte Victoire ouvre la marche et va accompagner les points de vue une bonne partie de la journée.

Dès que l'on bascule sur le chemin de Valbrillant, les calcaires de la Sainte Victoire luisent dans le soleil. rouler Nous allons rouler toute la journée face au soleil ou presque. çà finira par en devenir pénible. Mais quel plaisir de s'arrêter pour regarder les paysages avec une telle luminosité!

samedi 19 avril 2014

Bourse d'échange de Custom Pays d'Aix du 16 mars 2014: photos et vidéo

L'excellent site  Kult of Kustom vient de publier les photos de la bourse d'échange de Bouc Bel Air organisée par le club Custom Pays d'Aix.

Faites vous plaisir! Allez les voir!

Comme l'écrit le webmestre de ce site:

"Une bourse de mars à Bouc Bel Air qui nous a ouvert la saison d'une bien belle manière. Le soleil étant au rendez-vous, nous étions nombreux à avoir fait le déplacement. Beaucoup de véhicules de diverses origines, de beaux stands et par dessus tout une magnifique ambiance fèstive annonçant le printemps et tout ce qu'il nous apporte de ballades et bon moments !!! "

http://www.kultofkustom.com/crbst_220.html

Une petite vidéo réalisée par Max Bontoux



Rendez vous en novembre pour la prochaine édition!