Peu connus, amoureux des États-Unis. Ils sont belges. Le duo Alaska Gold Rush ne cherche plus les pépites d'or. Ils se contentent de faire rugir leur guitare et leur batterie. Les baguettes d'Alexandre De Bueger et la voix et la guitare de Renaud Ledru inviternt le public au voyage.
Pour la deuxième soirée de Cognac Blues Passions, l'accent était mis sur les influences américaines. Gaelle Buswel, révélation française 2016 du festival a eu l'honneur de faire la première partie de -M-. Plus tôt dans la journée, le duo Alaska Gold Rush a prouvé qu'il était "le futur grand groupe belge" annoncé par les spécialistes.
Et si le trompettiste franco-libanais récompensé cette année encore aux Victoires de la Musique et aux César, n'avait pas pendant des années aimé jouer de la trompette ? Et s'il avait dû se battre très longtemps avec cet instrument ? Ibrahim Maalouf était en concert le 25 juin dans le cadre du "North Summer Festival" de Lille. L'occasion de se confier sur son parcours musical mais aussi personnel.
Austin 'Walkin' Cane' a commencé à jouer dans les rues de la Nouvelle Orléans dès son plus jeune âge. Il interprète un delta blues électrifié de bon aloi accompagnant sa voix imposante de sa guitare en slide. Cette chanson est extraite de son dernier album.
Austin 'Walkin' Cane' - One Heart Walkin'
one heart broken
one heart healing
one heart lying
one heart cheating
one heart dying is revealing
one heart walking away
one heart walking away
one heart crying
one heart denying she is stealing he is believing
one heart dying
one heart beating
one heart waling away give me something to believe in or i'll keep walking
one heart walking away
one heart walking away
one heart learning
one heart loosing
one heart gaining
one heart reeling
one heart aching
one heart blaming
one heart waling away
Austin 'Walkin' Cane': un cœur en marche
Un cœur brisé
Un cœur en guérison
Un cœur couché
Un coeur trompeur
Un cœur qui meurt est révélateur
Un cœur s'en allant
Un cœur s'en allant
Un cœur qui pleure
Un cœur qui nie qu'elle vole, croit
Un coeur qui meurt
Un cœur battant
Un cœur qui me dépasse me donne quelque chose à croire ou je continuerai à marcher
Un cœur s'en allant
Un cœur s'en allant
Un coeur apprenant
un coeur perdant
Un coeur gagnant
Un cœur enrouleur
Un coeur endolori
Un coup de cœur
Un cœur s'éloignant
Le chanteur a lancé jeudi 1er juin au festival Les Nuits de Fourvière à Lyon la tournée de son spectacle Lamomali en compagnie de musiciens maliens prestigieux dont les maîtres de la kora Toumani et Sidikiti Diabaté.
Le 12 mai 1967, le guitariste de légende se révélait au monde entier avec Are You Experienced. Cet album fut un tournant décisif dans l'histoire du rock grâce au jeu de guitare novateur de l'artiste.
En 1954, Chet Baker est le James Dean du jazz West Coast. Gueule d'amour mais âme damnée, il croit apaiser ses démons par une addiction totale à l'héroïne, qui va faire de sa vie un enfer où n'aura brillé qu'une seule lumière : la musique. Un film à l'affiche lui rend hommage.
Dans son CD Mogoya, la célèbre chanteuse malienne conjugue la gravité de sa conscience et un groove qui appelle à la danse. Bientôt en concert à Paris.
Avec le grand raout de Clisson, les musiques lourdes encaissent leur dose annuelle de médiatisation. Une exception pour un genre le plus souvent dans l'ombre. Ce qui n'est pas plus mal.
Insaisissable musicalement, Bernard Lavilliers est reconnaissable à ses textes, souvent engagés, et à son timbre de voix qu'il qualifie mieux que tout le monde dans l'une de ses chansons : «la musique est un cri qui vient de l'intérieur».
« Marseille », nouvel album du pianiste Ahmad Jamal, hommage à la cité phocéenne, sort ce vendredi. Le slameur Abd Al Malik et la chanteuse de jazz Mina Agossi lui prêtent leur voix. À bientôt 87 ans, le musicien, qui limite ses apparitions sur scène, jouera quatre fois en France cette année : les 12 et 13 juin à l’Opéra de Marseille, le 30 juin à Jazz à Vienne, puis en novembre à Paris.
Jethro Tull, c'est lui. Ian Anderson, leader et compositeur du groupe de folk progressif britannique, “flûte héros” des années 70, reste aussi vaillant qu'actif. Alors que paraît son dernier projet, adaptation pour quatuor à cordes de ses standards, il nous dévoile ses madeleines musicales.
Seasick Steve est un musicien hors normes. Agé de plus de soixante et dix ans, il tourne toujours avec un plaisir de jouer bien visible. sa dégaine de "farmer" en salopette bleu et ses guitares "maison" ajoutent une touche supplémentaire. Quand on écoute "Treasures", superbe balade à mon avis, on ne peut éviter la comparaison avec Calvin Russell interprétant "Crossroad".
Cette chanson est extraite de l'album "You Can’t Teach An Old Dog New Tricks" publié en 2011 et cinquième album studio de Seasick Steve.
Retrouvées par hasard dans des archives, les prises studio pour la BO des «Liaisons dangereuses» de Roger Vadim, en 1960, sortent en coffret. Un trésor d’inédits qui tombe à pic pour célébrer le centenaire de la naissance du pianiste américain au style inimitable.
Blues ? Folk ? La première fois que John Lee Hooker a envahi les juke-box américains, c'était en 1948 et pour Modern Records, le label de Los Angeles qui commercialisait la chose, Boogie chillen était un disque race. Musique noire a priori faite pour les Noirs.
« Jazz Man » porte bien son titre. On se retrouve dans une atmosphère de club. La mélodie est amenée par le piano soutenu par une contrebasse très présente. Les cuivres enjolivent le tout. Surprenant, quoi qu’il rappelle certaines reprises de Mélody Gardot sur ses collaborations avec Joe Bonamassa. Une chanson plaisante.