dimanche 7 septembre 2014

Retour par les étangs camargais

C’est l’heure du retour…. Toutes les bonnes choses ont une fin. Mais il faut avouer que cette semaine a été bien riche en découverte de lieux, de paysages et de l’Histoire qui y est associée.




Bagages, faits, équipés, le top départ est donné. J’aimerais bien longer le bord de mer mais la route qui relie Carnon à la Grande Motte est barrée sur une bonne partie du trajet. Nous avons droit, alors à la voie rapide. Nous rentrons dans La Grande Motte et nous nous perdons, un peu, dans le dédale des résidences. J’y suis relativement mal à l’aise et la multiplicité des travaux, en ce début de printemps, ne facilite pas les choses.








La Grande Motte est une station balnéaire plus que renommée. Elle fait parti des endroits que je fuis en plaine saison. Je me suis dit qu’en ce début de printemps, elle pourrait être fréquentable. Même pas. Sortie ex nihilo des marécages du L
anguedoc à la fin des années soixante, la Grande Motte se caractérise par une architecture originale rappelant les pyramides précolombiennes.




Nous nous en dépêtrons et filons vers le Grau du Roi. Là aussi, la circulation est compliquée. Du
monde, du monde et rien de bien sympa. Un peu déçu nous prenons la direction d’Aygues Mortes.
















 Petite balade à l’intérieur des remparts, quelques photos ici où là, mais impossible de garer les motos à proximité d’un restaurant pour pouvoir surveiller nos affaires… nous sommes frustrés au plus haut point…..
















A la sortie du village, nous effectuons quelques kilomètres sur la route d’Arles quand j’aperçois un petit restaurant sur la droite. Visite des lieux, accueil chaleureux donc arrêt buffet ! Le bâtiment du restaurant fait écran avec le Mistral et le repas, au soleil sur la terrasse est un vrai plaisir.




Nous reprenons la route, à travers le Camargue. En fait, c’est quand nous quittons la nationale à la hauteur de Montcalm par la D179 que le voyage devient intéressant. La route estroite composée de lignes droites plus ou moins longues et de virages brusques. Elle navigue entre canaux, champs et marécages.


Elle passe à proximité de l’étang de Scamandre. Sur sa rive sud-sud ouest. On peut faire une pose dans la réserve naturelle régionale de Scamandre. Il s'agit de la seule réserve de Petite Camargue réellement aménagée pour l'accueil du public. Elle a été créée, en 1994 sous la forme d’une réserve volontaire. C'est-à-dire que cette zone a été classée Réserve Naturelle sur proposition de propriétaires privés.

La réserve naturelle régionale du Scamandre permet la synthèse de la plupart des biotopes de
Camargue : la prairie (zone herbeuse), la sansouïre (ou pré salé) ainsi que le marais (zone humide). Chacun de ces milieux possède une biodiversité vaste et spécifique.

Le centre de découverte du Scamandre, ouvert au public toute l'année, consiste en un point d'accueil touristique duquel les visiteurs ont l'accès libre et réglementé à trois sentiers de découverte : A voir lors d’une prochaine balade.






Nous passons l’écluse Saint Gilles qui enjambe le Canal du Rhône à Sête et arrivons à Saint Gilles.






Nous prenons à droite la route Arles que quittons immédiatement, après le pont sur le Rhône en prenant à droite. La route, de moins en moins bien revêtue, s’enfonce dans les champs. En consultant ma carte, je me rends compte que j’ai quitté la route d’Arles cent mètres trop tôt. Nous sommes sur la route des Figares



Pas grave, nous suivons la route qui est paradisiaque. Les frondaisons des haies bruissent sous le vent et les oiseaux animent le paysage. Nous nous arrêtons pour prendre en photos des chevaux. Je confirment, ils adorent les pommes.











La route continue et nous sommes accompagnés sur quelques centaines de mètres par un rapace qui se demande ce que ces motos sont venues faire dans son domaine.






A travers les champs, passant à côté de belles exploitations agricoles nous rejoignons la D37 que nous remontons plein nord jusqu’à l’embranchement du chemin de Palun Longue qui nous amène tranquillement, dans une zone agricole coupée de haies vers Arles.





Arles, où la petite pose café est la bienvenue avant de repartir à travers les petites routes.


Comment passer à côté d’une telle ville sans, au moins l’effleurer ? Cette cité a au moins deux mille cinq cent ans. Et chaque pas que l’on y fait transpire l’histoire des celtes et des romains ou encore l’art roman. Chaque quartier évoque les grands événements locaux inspirés par la tradition tauromachique ainsi que les rencontres Internationales de la photographie créées à l’initiative du grand photographe Lucien Clergue.


Cependant, au sortir d’Arles, la fatigue se fait sentir et je suis en manque d’inspiration pour trouver l’itinéraire qui va bien. Après quelques détours, plus ou moins heureux, dans la plaine de la Crau, je me résous à rejoindre la nationale et terminer le retour via Saint Martin de Crau, Grans, et Lançon de Provence.

Voilà qui met un terme à une belle semaine faite de découvertes et de surprises. Vivement que l’on puisse recommencer.






3 commentaires :

  1. Les coms sont publiés après validation mon Cousinhub.

    C'est un compte rendu d'un séjour datant de février 2014.
    Je n'ai pas encore récupéré ma belle... normalement fin de semaine ou début semaine prochaine

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