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dimanche 15 juin 2014
Des Rolling Stones cinglants et fringants au Stade de France (Le Monde)
Ils pourraient être les petits-enfants de ceux dont ils assurent la première partie, vendredi 13 juin, au Stade de France, à Saint-Denis. Ni le lieu, complet de la pelouse aux hauteurs des gradins, ni la perspective d’ouvrir pour « Ladies and gentlemen… The Rolling Stones », n’a l’air d’intimider The Struts. Les quatre « gamins » débarquent sur la grande scène avec l’assurance de ceux qui ont sur leur page Facebook : « Nous sommes nés pour faire ça. Nous mourrons en le faisant. »
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samedi 14 juin 2014
Les Ogres cassent la Barback
La fratrie des Ogres: Mathilde, Fred, Alice et Sam.La fratrie des Ogres: Mathilde, Fred, Alice et Sam. (Photo Pierre Wetzel) |
Vingt ans plus tard, les Ogres de Barback restent une affaire de familles. Au pluriel : dans la salle, ce soir-là, à l’Espace Michel-Berger (EMB) de Sannois, dans le Val-d’Oise, ils sont nombreux à être venus avec les petits, les vieux, voir cette fratrie : deux frères, Fred et Sam, deux sœurs, Alice et Mathilde, portant le nom de Burguière, qui officient, dans un univers de copains, de collaborations (Manu Chao, Weepers Circus) et de références croisées (Perret, Brassens, Bérurier noir, world).
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jeudi 12 juin 2014
Standing ovation pour les jazzwomen (L'Humanité)
Au festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés, comme à Jazz’Hum’Ah lors de la Fête de l’Huma 2013, le talent féminin attire et enthousiasme le public. Messieurs les programmateurs, au boulot !
Jazz à Saint-Germain-des-Prés fait partie des rares festivals à accorder, dans sa programmation comme au sein de son équipe organisationnelle, une aussi belle place aux femmes. L’excellente fréquentation de la 14e édition montre que le public se déplace volontiers pour écouter des jazzwomen, surtout lorsqu’est menée une action de sensibilisation : nous l’avions noté à la Fête de l’Humanité 2013, avec le succès remporté par les jazzwomen programmées à Jazz’Hum’Ah. En l’église Saint-Germain-des-Prés, Youn Sun Nah, Coréenne arrivée à Paris en 1995, a reçu une ardente standing ovation, tandis que la pianiste-chanteuse Eliane Elias a donné deux concerts à guichets fermés à la Maison des océans, où, le lendemain, Kellylee Evans fait chavirer les âmes dans l’émotion, quand elle chante, à la manière d’une offrande, un titre sollicité par un spectateur.
Jazz à Saint-Germain-des-Prés fait partie des rares festivals à accorder, dans sa programmation comme au sein de son équipe organisationnelle, une aussi belle place aux femmes. L’excellente fréquentation de la 14e édition montre que le public se déplace volontiers pour écouter des jazzwomen, surtout lorsqu’est menée une action de sensibilisation : nous l’avions noté à la Fête de l’Humanité 2013, avec le succès remporté par les jazzwomen programmées à Jazz’Hum’Ah. En l’église Saint-Germain-des-Prés, Youn Sun Nah, Coréenne arrivée à Paris en 1995, a reçu une ardente standing ovation, tandis que la pianiste-chanteuse Eliane Elias a donné deux concerts à guichets fermés à la Maison des océans, où, le lendemain, Kellylee Evans fait chavirer les âmes dans l’émotion, quand elle chante, à la manière d’une offrande, un titre sollicité par un spectateur.
mardi 10 juin 2014
Led Zep par la bande (Libération)
Image tirée de la pochette de l'album «III» (1970).Image tirée de la pochette de l'album «III» (1970). (Image DR) |
Oublions les «Whole Lotta Love» et autre «Stairway to Heaven»: voici une sélection de (vieilles) chansons moins exposées, à l'occasion de la réédition, ce lundi, des trois premiers albums du groupe britannique.
Les trois premiers albums du groupe de rock britannique, qui ressortent cette semaine, planquent chacun des morceaux peu connus qui regorgent pourtant d’ambitions plus ou moins abouties, de folie à la batterie ou de motifs de guitare bizarres. Petite sélection maison.
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dimanche 8 juin 2014
XVeme Concentration des hors Limites 13
La fin mai est la période Hors Limites !Chaque année le club de bikers gardannais « Les horsLimites 13 » organise sa concentration.
2014 correspond au quinzième anniversaire de ce rassemblement dans le
Parc de Valabre. Le tarif d’entrée est fixé à cinq euros et il donne droit à
une boisson de bienvenue. Autant dire qu’elle est de l’ordre du symbolique .
.
C'est toujours avec plaisir que je viens. C'est le moment où
je retrouve les potes. En l’occurrence, la dernière concentration à laquelle
j'ai participé était la précédente édition des Hors Limites 13. Hum ! Il était temps de combler le
manque !
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vendredi 6 juin 2014
Bertrand Cantat a retrouvé son public parisien
NOUS Y ÉTIONS - Le fondateur de Noir Désir donnait, dimanche, le premier concert parisien depuis son retour avec le groupe Détroit. Communion, folie nostalgique et oubli étaient au rendez-vous d'une prestation de plus de deux heures.
Bertrand Cantat s'est déjà produit sur plusieurs scènes, dont celle du Printemps de Bourges en avril. Crédits photo : GUILLAUME SOUVANT/AFP |
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mercredi 4 juin 2014
Toulon, Bernard Lavilliers au zénith interview : un air vaudou (Telex Var)
Ambassadeur des couleurs et des rythmes… Défenseur du peuple, des libertés et des cultures… Homme de paroles, de poésie et de maux… Insaisissable voyageur et inlassable baroudeur… Bernard Lavilliers fait « raisonner » la chanson française en écho à ce qu’elle a toujours représenté pour lui : le langage de l’âme et du cœur. Dans un mélange des genres dont ce citoyen du Monde s’est fait le spécialiste, Lavilliers nous montre que la chanson engagée a encore un sens dans un siècle qui cherche le sien…
« Je voulais un album qui ait du souffle », dit Bernard Lavilliers. Le vingtième album de sa carrière a mieux que du souffle : une ampleur, une vision, une densité singulière. Après le tumulte et les plaisirs de « Carnet de bord », de « Samedi soir à Beyrouth » puis de « Causes perdues et musiques tropicales », Lavilliers explore des sentiments, des réalités, des souvenirs qui exigent autant de douceur que d’audace, autant de liberté que d’enracinement.
Cette tournée accompagne votre nouvel album « Baron Samedi » qui est très particulier puisqu’au-delà des nouveaux titres, vous avez mis aussi en musique la prose du « Transsibérien et de la petite Jehanne de France ». C’est un projet qui vous tenait à cœur depuis longtemps ?
Oui absolument ! Comme je dis :« Depuis le temps que j’attendais ça »… En fait, je crois que ça remonte à l’époque où je suis officiellement devenu chanteur…! J’avais très envie de mettre ce poème de Blaise Cendrars en musique, il m’a fallu du temps mais ça y est… je l’ai fait ! Du coup, « Baron Samedi » est un double album avec, d’un côté cette adaptation musicale de 27 minutes, et de l’autre, 10 nouvelles chansons. Les gens écouteront… ou pas, mais si ça peut permettre à certains de découvrir ce formidable auteur, j’en serai ravi !
« Je voulais un album qui ait du souffle », dit Bernard Lavilliers. Le vingtième album de sa carrière a mieux que du souffle : une ampleur, une vision, une densité singulière. Après le tumulte et les plaisirs de « Carnet de bord », de « Samedi soir à Beyrouth » puis de « Causes perdues et musiques tropicales », Lavilliers explore des sentiments, des réalités, des souvenirs qui exigent autant de douceur que d’audace, autant de liberté que d’enracinement.
Cette tournée accompagne votre nouvel album « Baron Samedi » qui est très particulier puisqu’au-delà des nouveaux titres, vous avez mis aussi en musique la prose du « Transsibérien et de la petite Jehanne de France ». C’est un projet qui vous tenait à cœur depuis longtemps ?
Oui absolument ! Comme je dis :« Depuis le temps que j’attendais ça »… En fait, je crois que ça remonte à l’époque où je suis officiellement devenu chanteur…! J’avais très envie de mettre ce poème de Blaise Cendrars en musique, il m’a fallu du temps mais ça y est… je l’ai fait ! Du coup, « Baron Samedi » est un double album avec, d’un côté cette adaptation musicale de 27 minutes, et de l’autre, 10 nouvelles chansons. Les gens écouteront… ou pas, mais si ça peut permettre à certains de découvrir ce formidable auteur, j’en serai ravi !
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lundi 2 juin 2014
Jimmy Page : «Je savais qu’on était des précurseurs» (Libération)
A l’occasion de la réédition des trois premiers albums de Led Zeppelin, rencontre à Paris avec son guitariste et fondateur, Jimmy Page.
La trente-deuxième et dernière sonate de Beethoven porte l’opus 111, chiffre référence d’un certain aboutissement musical. C’est dans la suite 111 d’un grand hôtel parisien que nous attendons Jimmy Page. Il apparaît dans l’encadrement d’une porte : grand, maigre, le cheveu blanc, catogan. Il tousse. Disparaît, certainement dans la salle de bains. L’attachée de presse s’agite : il lui faut des pastilles contre le mal de gorge. Murmures. Un gars du staff est chargé de courir à la pharmacie, sous la pluie. On tâte ses propres poches, avant de se rappeler qu’on a oublié les Lysopaïne au bureau. Dommage, on aurait pu être le premier à tendre le tube à la star, comme on tend sa main vers la scène durant un concert. Car c’est ce qu’il reste, Page, même trente-quatre ans après la fin de son groupe : une étoile, filante durant dix ans et brillante depuis, tantôt fondateur du hard, tantôt manitou de la production, au jeu excessif, brouillon, visionnaire, et à la légende chargée. Un guitariste majuscule de 70 ans qui se racle la gorge sur un canapé, venu vendre la réédition des trois premiers albums du groupe qu’il a fondé en 1968, Led Zeppelin.
La trente-deuxième et dernière sonate de Beethoven porte l’opus 111, chiffre référence d’un certain aboutissement musical. C’est dans la suite 111 d’un grand hôtel parisien que nous attendons Jimmy Page. Il apparaît dans l’encadrement d’une porte : grand, maigre, le cheveu blanc, catogan. Il tousse. Disparaît, certainement dans la salle de bains. L’attachée de presse s’agite : il lui faut des pastilles contre le mal de gorge. Murmures. Un gars du staff est chargé de courir à la pharmacie, sous la pluie. On tâte ses propres poches, avant de se rappeler qu’on a oublié les Lysopaïne au bureau. Dommage, on aurait pu être le premier à tendre le tube à la star, comme on tend sa main vers la scène durant un concert. Car c’est ce qu’il reste, Page, même trente-quatre ans après la fin de son groupe : une étoile, filante durant dix ans et brillante depuis, tantôt fondateur du hard, tantôt manitou de la production, au jeu excessif, brouillon, visionnaire, et à la légende chargée. Un guitariste majuscule de 70 ans qui se racle la gorge sur un canapé, venu vendre la réédition des trois premiers albums du groupe qu’il a fondé en 1968, Led Zeppelin.
Jimmy Page, à Paris le 21 mai.Jimmy Page, à Paris le 21 mai. (Photo Richard Dumas) |
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samedi 31 mai 2014
The Godfathers of Marseille à l'Inga des Riaux
Les Godfathers, le
groupe incarné par son chanteur charismatique, Jean Gomez, est de
retour. Je les avais vu en février dernier au Rouge Belle de Mai à
Marseille. Dès que j'ai su qu'il se produisaient à nouveau dans la
région, je me suis précipité pour réserver ma place sur l'Inga
des Riaux
Inga des Riaux |
L'Inga des Riaux est
un vieux gréement installé au quai de la Lave à l'Estaque. Il sert
de salle de réception et de club de jazz. Il propose tous les
vendredis une soirée Jazz, avec des groupes de musiciens locaux qui
revisitent les musiques de jazz. Le dernier jeudi de chaque mois, une
soirée spéciale est programmée pour faire découvrir d'autres
styles de musique et faire voyager musicalement les spectateurs..
Salle Inga des Riaux |
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jeudi 29 mai 2014
La soul vibrante de Natalia M. King (Culturebox)
Natalia M. King, chanteuse et guitariste américaine d'origine dominicaine, vit à Paris depuis 1998. Après sept ans de silence, elle revient avec un album mâtiné de soul, blues et jazz, judicieusement intitulé "Soulblazz", sorti le 22 avril sur le label Jazz Village. Elle chante dimanche après-midi à Paris dans le cadre du festival Jazz à Saint-Germain-des-Prés. Nous l'avons rencontrée.
Natalia M. King © Bertrand Fèvre |
mardi 27 mai 2014
Le blues ineffaçable de Robert Cray (Libération)
Avec une nouvelle mouture de son groupe, l’Américain présente demain à Paris son 17e album.
La pochette de son dernier disque, In My Soul, ressemble fort à celles que les labels Prestige ou Chess proposaient au début des années 60. Un signe ? Il ne fait aucun doute que Robert Cray a voulu rendre un énième hommage aux maîtres du blues, de la soul et du rhythm’n’blues. Une guitare toujours sobre et bien léchée s’invite sur des mélodies rendant une atmosphère musicale vieille d’une cinquantaine d’années, mais terriblement efficace. Ce 17e album du bluesman de Géorgie remet sur le haut du panier aussi bien le groove de George Benson, que la soul d’Otis Redding.
Robert Cray, 61 ans, mais à qui on ne donne pas d’âge, signe ainsi quelques reprises de choix, telles que Nobody’s Fault But My Own, d’Otis Redding, ou Deep in My Soul, de Bobby Blue Bland, tout en faisant allusion à l’orgue déchirant de Booker T. Jones, âme des MGs qui, avec Steve «The Colonel» Cropper, représentait chez Stax le background group de Sam and Dave, d’Otis Redding mais aussi de Wilson Pickett et de Carla Thomas.
La pochette de son dernier disque, In My Soul, ressemble fort à celles que les labels Prestige ou Chess proposaient au début des années 60. Un signe ? Il ne fait aucun doute que Robert Cray a voulu rendre un énième hommage aux maîtres du blues, de la soul et du rhythm’n’blues. Une guitare toujours sobre et bien léchée s’invite sur des mélodies rendant une atmosphère musicale vieille d’une cinquantaine d’années, mais terriblement efficace. Ce 17e album du bluesman de Géorgie remet sur le haut du panier aussi bien le groove de George Benson, que la soul d’Otis Redding.
Robert Cray, 61 ans, mais à qui on ne donne pas d’âge, signe ainsi quelques reprises de choix, telles que Nobody’s Fault But My Own, d’Otis Redding, ou Deep in My Soul, de Bobby Blue Bland, tout en faisant allusion à l’orgue déchirant de Booker T. Jones, âme des MGs qui, avec Steve «The Colonel» Cropper, représentait chez Stax le background group de Sam and Dave, d’Otis Redding mais aussi de Wilson Pickett et de Carla Thomas.
samedi 24 mai 2014
Johnny Winter à l'Usine à Istres le 22 mai 2014
Johnny Winter, c'est le guitariste qui a su me faire aimer le blues et le rock'n'roll quand j'étais ado. Lors d'une émission de télévision trois ou quatre morceaux interprétés de façon magistrale avaient su m'enflammer. Parmi ceux ci il y avait le « Mississippi blues » de Robert Johnson dont la partie de guitare lancinante et vénéneuse s'était insinuée au plus profond de mon esprit et l'avait fait vibrerd'une façon qui m'était inconnue alors. Et « Jumpin ' jack flash » des Rolling Stones Morceau de pur rock'n' roll auquel il a su donner une puissance phénoménale.
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vendredi 23 mai 2014
Marseille : un Bertrand Cantat magnétique au Moulin (La Provence)
Le concert tout en tension et émotion de Détroit hier soir au Moulin
Photo Nicolas VALLAURI |
Il démarre son concert sur Ma muse, tandis que derrière lui, sur un écran, apparaît en noir et blanc le visage flou d'une jeune femme brune. Il enchaîne avec Horizon dont les cloisons entre lesquelles il essaie de regarder, sont les barreaux de sa prison. L'atmosphère est étrange, lourde, chargée, comme un orage qui gronde au loin et qui va bientôt éclater. Une partie du public applaudit. L'autre est transie. Bertrand Cantat sourit, fait un geste de la main. Il occupe déjà tout l'espace.
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mercredi 21 mai 2014
A Istres, L'Usine à fond, du blues de Winter à la pop des Cats (La Provence)
Deux événements, à l'Usine, cette semaine. Deux rendez-vous de style et d'époque différents, mais deux concerts à ranger dans les grands moments présentés par le café-musiques istréen.
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lundi 19 mai 2014
samedi 17 mai 2014
Higelin "tombé du ciel" à Avignon (La Provence)
En pleine renaissance, Jacques Higelin s'apprête à séduire la salle polyvalente
Entre Jacques Higelin et Avignon, les entrelacements remontent à loin. Spectateur du Festival, son fils Ken, alors âgé de 13 ans, avait joué en 1985 dans l'inoubliable "Mahâbhârata" de Peter Brook à la carrière de Boulbon. Aujourd'hui, quand il revient au bord du Rhône, le grand Jacques va invariablement saluer ses amis les Ducharne, à la Guinguette du vieux moulin.
Photo bruno souillard |
Entre Jacques Higelin et Avignon, les entrelacements remontent à loin. Spectateur du Festival, son fils Ken, alors âgé de 13 ans, avait joué en 1985 dans l'inoubliable "Mahâbhârata" de Peter Brook à la carrière de Boulbon. Aujourd'hui, quand il revient au bord du Rhône, le grand Jacques va invariablement saluer ses amis les Ducharne, à la Guinguette du vieux moulin.
vendredi 16 mai 2014
L'auberge Roman à la Javie
Si vous séjournez dans la vallée de la Bléone entre Digne les Bains et Sayne les Alpes, l'auberge de la Javie est un hôtel modeste et agréable pour une étape.
Il est conseillé de réserver au préalable sa chambre et le repas du soir si on souhaite le prendre sur place. Hors saison, car il est peu fréquenté et les propriétaires ne sont pas forcément sur les lieux et en saison, c'est histoire de ne pas se retrouver face à un hôtel complet.
Il est conseillé de réserver au préalable sa chambre et le repas du soir si on souhaite le prendre sur place. Hors saison, car il est peu fréquenté et les propriétaires ne sont pas forcément sur les lieux et en saison, c'est histoire de ne pas se retrouver face à un hôtel complet.
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mercredi 14 mai 2014
Gunnar Jansson, frère de blues (Libération)
ROCK: Le dandy suédois multi-instrumentiste sort discrètement son deuxième album.
Une silhouette de dandy, une mèche rebelle, un visage poupon et une bouche qui se déforme sous la torture du blues qui l’habite. Bretelles et pantalon trop court, Bror Gunnar Jansson ôte toujours ses chaussures en arrivant sur scène, avant de s’installer devant un attirail taillé sur mesure. Rien de clinquant. Une guitare électrique «pas chère» sur laquelle figure une inscription au Dymo collée en haut du manche : «Death where they sting» («La mort où elles piquent»). Une ficelle est attachée au manche pour pouvoir l’accrocher à son mur. «Pas de Gibson ou de Fender, je n’aime pas ces sons-là.» Pour lui, les groupes de référence seraient plutôt «National et Harmony».
Une silhouette de dandy, une mèche rebelle, un visage poupon et une bouche qui se déforme sous la torture du blues qui l’habite. Bretelles et pantalon trop court, Bror Gunnar Jansson ôte toujours ses chaussures en arrivant sur scène, avant de s’installer devant un attirail taillé sur mesure. Rien de clinquant. Une guitare électrique «pas chère» sur laquelle figure une inscription au Dymo collée en haut du manche : «Death where they sting» («La mort où elles piquent»). Une ficelle est attachée au manche pour pouvoir l’accrocher à son mur. «Pas de Gibson ou de Fender, je n’aime pas ces sons-là.» Pour lui, les groupes de référence seraient plutôt «National et Harmony».
lundi 12 mai 2014
Peter Hook : Joy Division et New Order sortis des ténèbres à Marseille (La Provence)
Un public nombreux, habillé de noir de la tête aux pieds, majoritairement quadra et quinqua
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jeudi 8 mai 2014
Gérard Manset : “Je suis fait de 50 % de tristesse et de 50 % de sagesse” (Télérama)
Il voyage en
solitaire depuis longtemps. Discret, voire caché, Gérard Manset a
toujours refusé de s'exposer, sur scène ou sur les plateaux télé.
Son œuvre, depuis la fin des années 60, fait le bonheur d'un public
fervent qui ne trouve ailleurs la fragilité du chant, l'écriture au
long cours, l'intensité de ses chansons épiques, parfois
généreuses, souvent fâchées avec le genre humain.
L'auteur-compositeur
natif de Saint-Cloud, écrivain, photographe et peintre à ses
heures, est aussi un voyageur en quête perpétuelle d'un monde
d'émotions préservées. Depuis La Mort d'Orion (1970), son
ambitieuse œuvre de jeunesse, Manset l'effacé, 68 ans, s'est imposé
avec ses standards ultérieurs (Y a une route, Lumières, Matrice,
Revivre…) comme une référence pour initiés et au-delà.
Car si Il voyage en
solitaire (1975) demeure son unique succès populaire, sa plume est
depuis quelques années très sollicitée. Raphael, Birkin, Gréco
et, bien sûr, Bashung ont fait appel à cet orfèvre obsessionnel à
l'ego bien dimensionné. A l'heure où paraît Un oiseau s'est posé,
double album de ses classiques revisités, l'occasion était trop
belle pour ne pas tenter de cerner cet artiste phare et rare.
G. Manser photo DR |
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