Après
cette excellente nuit à bord du Venizelos, nous sommes en pleine
forme. Après quelques hésitations, nous quittons Porto Vecchio en
direction de Bonifacio. Il y a de la circulation. Quelques camions,
des camping cars ralentissent la progression. Mais nous profitons du
rythme relativement tranquille pour apprécier le paysage. Le maquis
et ses verts qui varient à l’infini en fonction des essences
d’arbre et de la lumière du soleil. Et ces barres rocheuses rouges
qui se montrent à nous. Le paysage est différent après chaque
virage. Suis-je dans un rêve ? La moto me ramène rapidement à
la réalité de la route.
Arrivée
sur Bonifacio. La roche est passée du rouge des schistes au blanc du
calcaire. Le changement est brutal et surprend. C’est un peu comme
si la plaque de Bonifacio avait été collée par l’histoire
géologique au reste de la Corse.
Le premier reflexe est d’admirer les falaises, les calanques environnantes et la ville à partir de la mer. Pour ce faire, nous embarquons à bord d’une vedette appartenant à l’une des sociétés présentes sur le port.
De
retour, ayant bénéficié de conditions de temps idéales, nous
grimpons dans la vieille ville. Nous jetons un coup d’œil du
sommet de la falaise. Le renversement de point de vue est sympa. Mais
la chaleur se fait de plus en plus présente et il est temps de
trouver un restaurant. Tout en visitant les petites rues de
Bonifacio, nous regardons les propositions de menus des uns et des
autres… Effrayant au niveau prix proposés. Le piège à
touristes !
Bref
après un repas qui nous à permis d’aborder la charcuterie et les
fromages locaux, nous terminons la visite, rapide, de la vieille
ville.
Nous
voici, à nouveau sur la route. La départementale reliant Bonifacio
à Ajaccio en passant par Sartène est bien revêtue et viroleuse à
souhait. Mais avec suffisamment de lignes droites pour ne pas rester
scotcher longtemps derrière un escargot.
A la sortie de chaque virage sa découverte : du changement de paysage et de végétation au voisinage d’animaux de ferme, c’est toujours un régal.
A la sortie de chaque virage sa découverte : du changement de paysage et de végétation au voisinage d’animaux de ferme, c’est toujours un régal.
Le
voyage se poursuit de village en village. Sartène, que nous nous contentons de traverser, restera à visiter.
Nous traversons une partie d’Ajaccio pour monter un col sur la route de Calvi par le bord de mer. Au sommet, on domine la côte au nord d’Ajaccio. Je ralenti la moto, écarquille les yeux et les qualificatifs commencent à me manquer pour décrire ce que je ressens. Alors que le soleil baisse à l’ouest nous descendons vers Truccia. Après quelques hésitations, nous découvrons l’hôtel où nous avons réservé.
Nous traversons une partie d’Ajaccio pour monter un col sur la route de Calvi par le bord de mer. Au sommet, on domine la côte au nord d’Ajaccio. Je ralenti la moto, écarquille les yeux et les qualificatifs commencent à me manquer pour décrire ce que je ressens. Alors que le soleil baisse à l’ouest nous descendons vers Truccia. Après quelques hésitations, nous découvrons l’hôtel où nous avons réservé.
L’accueil
du patron est fort agréable et la chambre, climatisée, semble
confortable. Nous sommes bien contents d’arriver. Les cent quatre
vingt kilomètres de la balade n’ont pas été de tout repos.
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