jeudi 14 novembre 2013

Calanches de Piana et Porto


Au départ de Tiuccia, nous montons vers le nord par la D81. Nous longeons d’abord une côte de roches plates. 



Après un cap dominé par la tour de Capigliolo, nous suivons une superbe plage jusqu’à un pont en travaux. 





Nous traversons Sagone puis Cargèse. Les deux villages sont noirs de monde. Voilà qui ne nous motive pas spécialement pour, nous arrêter même si nous connaissons la réputation de l’église grecque de Cargèse. http://fr.wikipedia.org/wiki/Carg%C3%A8se  .
Passé le village, la route quitte le bord de mer pour rejoindre Piana par le col San Martino. Quels paysages ! Je sais je me répète… 


Mais quand même, j’adore ces reliefs, ces couleurs, trois mois après mon passage la beauté de la corse hante encore mes rêves. .Et encore, à ce moment là je n’avais encore rien vu !
Le village de Piana, n’est pas pris d’assaut par les touristes. 


Nous en profitons pour faire une pose café bienvenue. C’est un petit village de moins de cinq cent habitants classé « Un des plus beaux villages de France ». Le bâti est concentré sur le village de Piana et sur Vistale, son Hameau. C’est d’ailleurs dans ce dernier que reposent les cendres de la célèbre Danielle Casanova, résistante communiste déportée et morte à Dachau en 1943.

Piana est ramassé à flanc de colline. Dommage que la brume prédomine. Elle nous empêche d’apprécier les falaises qui plongent dans la Méditerranée
 

Quelques kilomètres après, le spectacle commence. 


Comme toujours au détour d’un virage, la beauté des rochers de granit rose et de porphyre nous saute aux yeux. Le long travail de l’érosion a donné un résultat spectaculaire. 



La roche déchiquetée plonge de plusieurs centaines de mètres dans la mer. Les formes sont étranges. Ce n’est pas pour rien que les calanques de Piana sont inscrites au Patrimoine Mondial depuis maintenant trente ans.

Le revers de la médaille


Nous descendons sur Porto. 

 


Après avoir subit la chaleur lourde, çà fait du bien de rouler sous les arbres. Le golfe de Porto se dévoile à nous. Un petit port et une belle plage de galets séparés par une colline que domine une tour génoise carrée constituent l’essentiel de Porto Marina.


 Le contraste entre les couleurs chaleureuses des roches de la côte et le bleu profond et froid de la mer est toujours saisissant.

 
A porto, je gare la moto sur un parking dédié et, pour une foi bien placé face au front de mer. C’est l’heure de la pose déjeuner. Il n’y a pas énormément de monde. En tout cas moins que les encombrements au niveau des Calanches ne le laissaient entendre.


Nous repartons en direction de d’Evisa par la D84. Ce sont d’abord les gorges de la Spelunca qui s’offrent à nous. Je vais me calmer avec les superlatifs et laisser les lecteurs apprécier les photos. Il y a des moments où les mots ne suffisent plus.

 

Mais je trouve la route un poil étroite ou les bus qui l'empruntent un poil grands...



En arrivant à Evisa, l’orage qui menaçait depuis un moment se déclenche. Une fois de plus c’est bien d’amener les affaires de pluie mais les laisser à l’hôtel est peu efficace pour nous protéger. Au lieu de monter jusqu’au col de Vergio, nous obliquons en direction de Vico par la D70. Du coup je suis bien plus concentré sur mon pilotage que sur le paysage. La route est assez glissante.


Passé le col de Sevi, la pluie se calme et nous descendons tranquillement jusqu’au Col Saint Antoine avant d’arriver à Vico.
Nous faisons une petite pose dans un bar. Je sais que ce n’est pas bien (oh le vilain !) d’écouter les conversations, mais je faillis avaler ma boisson de travers lorsque j’ai entendu une dame, d’un certain âge, se venter s’avoir vendu un sandwich de charcuterie « corse » à des touristes. Heureusement que le café du bar à un euro vingt était bien plus abordable. D’ailleurs bien moins cher qu’en Provence où il est difficile de le trouver en dessous de un euro soixante dix.

Nous reprenons notre retour vers Tiuccia, le temps s’étant levé.



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