vendredi 18 avril 2014

Jazz, une ode au désir et à la conscience (L'Humanité)

Avec ses conférences et sa superbe anthologie « Jazz Magazine Jazzman – Les grandes voix Jazz, Blues et Soul », le spécialiste Lionel Eskenazi comble les mélomanes.

Charles Mingus

La Great Black Music est bien davantage qu’une expression stylistique. Ce grand mouvement musical n’a cessé de porter en lui les graines de la résistance. On le vérifie aisément avec la précieuse anthologie en 5 CD et en 100 titres, « Jazz Magazine Jazzman – Les grandes voix Jazz, Blues et Soul » (1925-2009), disponible pour seulement 23 euros. Plume émérite du mensuel « Jazz Magazine – Jazzman », Lionel Eskenazi, dont nous vous livrons une interview ci-dessous, a veillé à effectuer une sélection représentative de la démarche de l’historique magazine : éclectisme et exigence musicale, science et conscience.

Saluons son labeur : en réunissant des enregistrements allant de 1925 à 2009, il ne s’est pas contenté, comme cela se fait dans la majorité des compilations existantes, de se limiter à des titres exemptés de droit (car anciens et passés dans le domaine public). Il lui a fallu négocier avec les maisons de disque pour que celles-ci acceptent de céder des morceaux. La sélection traverse, à pas de géants, neuf décennies et une large diversité de styles, de Bessie Smith (« I Ain’t Got Nobody », 1925), pionnière du blues, à la quadragénaire Erykah Badu, égérie d’une soul irriguée de hip-hop et R’n B.

D’Otis Redding à Gregory Porter, de Billie Holiday à Gil Scott Heron...

mardi 15 avril 2014

Bertrand Cantat de retour en concert: "Un nouveau souffle avec Detroit"

Bertrand Cantat a renoué avec les concerts, vendredi, à Clermont-Ferrand, où il se produisait avec son nouveau groupe Detroit, douze ans après sa dernière prestation avec Noir Désir. 1500 personnes étaient dans la salle.





Retour sur scène à guichets fermés pour Bertrand Cantat. Douze ans après le dernier concert de Noir Désir, le chanteur a retrouvé son public vendredi à Clermont-Ferrand, pour la première date de sa tournée avec son nouveau groupe, Détroit. Un public qui a tourné la page du meurtre de Marie Trintignant, commis en 2003.

Il a fallu trois chansons pour détendre l'atmosphère dans la salle bondée (1.500 personnes) de La Coopérative de Mai. Bertrand Cantat était pourtant en terrain amical. Dès qu'il est monté sur scène, accompagné de son complice de Détroit Pascal Humbert et de trois autres musiciens, le chanteur a été accueilli par une longue salve d'applaudissements ponctuée de "On t'aime".

dimanche 13 avril 2014

Joceline Mathieu 4tet au Rouge Belle de Mai


Ce soir, Le Rouge Belle de Mai nous propose une soirée jazz avec le Joceline Mathieu 4tet.  La dernière fois que nous étions venu, pour la Saint Valentin 2014, nous avions apprécié les Godfathers dans une salle bondée (au moins 80 personnes).

le bar de Rouge Belle de Mai

vendredi 11 avril 2014

Bertrand Cantat à guichets fermés (l'Express)


Vendredi, Bertrand Cantat remonte sur scène, à Clermont-Ferrand, avec Détroit, duo qu'il forme avec Pascal Humbert.


 

Douze ans après le dernier concert de Noir Désir, Bertrand Cantat fera vendredi à Clermont-Ferrand son grand retour sur scène avec Détroit, le duo qu'il forme avec Pascal Humbert, pour le début d'une tournée très attendue.

jeudi 10 avril 2014

Le « Love Supreme », de John Coltrane, revit en grand (Le Monde)


Le 9 décembre 1964, le saxophoniste John Coltrane, le pianiste McCoy Tyner, le contrebassiste Jimmy Garrison et le batteur Elvin Jones arrivent au studio d’enregistrement de Rudy Van Gelder, à Englewood Cliffs (New Jersey), près de New York. Durant la nuit, ils enregistrent les quatre mouvements d’une suite intitulée A Love Supreme. La composition se veut une « humble offrande » à Dieu, selon les termes de Coltrane dans le texte de pochette de l’album, publié en février 1965.

John Coltrane

mardi 8 avril 2014

Shaka Ponk sort "The White Pixel Ape": un album délirant, des titres taillés pour la scène (Nouvel Obs)

LE PLUS. Leurs concerts se jouent à guichets fermés et c'est en pleine tournée que Shaka Ponk sort un nouvel album, le très attendu "The White Pixel Ape". Le groupe a-t-il réussi à garder sa tonalité déjantée malgré son succès ? Réponse avec notre contributeur Marcus DB. Spoiler : il est séduit.

Shaka Ponk sort ce lundi 17 mars son nouvel album, à l'intriguant titre "The White Pixel Ape" et au sous-titre encore plus intriguant "Smoking isolate to keep in shape" ("fumer dans son coin pour garder la forme").

"The Geeks and the Jerkin' Socks", sorti en 2011, est l'album qui aura propulsé Shaka Ponk au rang de nouvelles rock stars françaises. Dans des tons très pop-rock, c'était très différent des deux précédents albums, moins connus, qui étaient légèrement plus originaux quoique moins élaborés. "The White Pixel Ape" rappelle le style de ces albums peu connus, en y ajoutant une maturité musicale et une affirmation stylistique.


dimanche 6 avril 2014

John Massa au Perroquet Bleu le 4 avril 2014

J'ai découvert John Massa lors d'un concert donné par les Godfathers dans une boite à Jazz de Marseille: Rouge. Un ancien garage reconverti en resto concert à la Belle de Mai. Cette soirée là il s'est distingué avec des soli d'un autre monde.










Ce soir il joue au Perroquet Bleu. Un resto épicerie qui organise des soirées jazz le vendredi soir. Un lieu historique des nuits marseillaises qui a changé de vocation à plusieurs reprises.













vendredi 4 avril 2014

Patti Smith raconte Robert Mapplethorpe (L'express)

Tels les Enfants terribles de Cocteau, Patti Smith et Robert Mapplethorpe ont été liés par une complicité qui transcende le temps. Souvent relégué au statut d'artiste maudit, le photographe et peintre américain, disparu en 1986, a exploré la beauté de l'âme humaine jusqu'à ses tréfonds. A l'occasion de la plus grande rétrospective jamais consacrée à son art, présentée au Grand Palais, Patti Smith revient sur leurs plus belles années.

"Une secousse au poignet, l'excitation, le déclic. L'immédiateté. C'est ce qui caractérisait Robert Mapplethorpe. Ses photos étaient un acte physique, une quête fébrile de la beauté. Ses yeux absorbaient le moindre jeu de lumière. Dans le feu de l'action, Robert savait exactement ce qu'il voulait capturer. J'ai été son premier modèle. Je l'ai persuadé de se servir d'un appareil photo, alors qu'il ne voulait que dessiner, perfectionner ses collages et ses installations. Et c'est lui qui a fait de moi une chanteuse, une musicienne. Je rêvais d'être poète. Quand je regarde aujourd'hui mon portrait sur la pochette de Horses, signé par Robert, ce n'est pas moi que je vois. C'est nous deux.

"J'ai rencontré Robert pour la première fois en 1967, à New York. C'était l'été, j'avais 20 ans. Je débarquais du New Jersey en bus, avec ma salopette, ma valise écossaise et un exemplaire des Illuminations de Rimbaud.

Patti Smith et Robert Mapplethorpe

mardi 1 avril 2014

Babel Med réunit les musiques d'ailleurs (Le Monde)

Selon le sociologue Emmanuel Négrier, auteur d'une étude sur les amateurs de musiques du monde aux éditions Le Mot et le reste, ces derniers seraient des « multigustatifs ». Ils ont été comblés par les propositions de Babel Med Music, le rendez-vous incontournable des musiques du monde, dont la 10e édition a drainé 12 000 spectateurs au Dock des suds, à Marseille, du 20 au 22 mars : des collectifs très agités, d'Amsterdam ou de Barcelone (Amsterdam Klezmer Band et Che Sudaka), de singulières inventions (les tissages raffinés du duo palestinien Sabil avec le quatuor à cordes Béla), des voix sublimes (la chanteuse azérie Fargana Qasimov), des musiciens époustouflants (le Malien Bassekou Kouyaté, acrobate du luth n'goni)…



Invité d'une table ronde éclairante sur la question des festivals, « piliers essentiels de la vie musicale », Emmanuel Négrier a rappelé à Marseille que le public des manifestations dédiées aux musiques du monde est sensible à l'éclectisme des propositions (musiques de type patrimonial ou contemporaines) et attaché à une certaine vision du monde : des valeurs humanistes et d'ouverture qui sous-tendent ces rendez-vous musicaux. Babel Med Music, qui s'autoproclame « amplificateur économique et culturel » lie salon professionnel international (environ 2 500 participants) et festival, ouvert au public.

samedi 29 mars 2014

FFMC: 80km/h : non à l’inflation sécuritaire Manifestons à Marseille le 12 avril 2014


Dire que la vitesse est en cause dans les accidents, c’est comme de dire que le feu ça brûle ou que l’eau ça mouille. Ils sont forts, ces experts ! Méthode forte et répression voilà les seules solutions que les experts et le ministère de l'intérieur ont trouvées pour améliorer la sécurité routière dans notre pays ! Il semble que les experts de la sécurité routière aient du mal à distinguer vitesse maximum légale et vitesse adaptée aux conditions de circulation.




vendredi 28 mars 2014

Les fans de motos ne décolèrent pas (L'Union)

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE (51). Les « Motards en colère » de la Marne s’opposent au projet de Manuel Valls de baisser la vitesse de 10 km/h et vont bientôt le faire savoir en mobilisant un maximum de bikers.


 Créée en décembre 2011 et forte d’une bonne cinquantaine d’adhérents aujourd’hui, la FFMC 51 (Fédération française des motards en colère de la Marne), présidée par le Châlonnais Michaël Mathieu, a pris un coup de chaud en entendant les récents propos du ministre de l’Intérieur.

jeudi 27 mars 2014

Bernard Lavilliers et la couleur des sentiments (Le figaro)

Bernard Lavilliers photo Rémy Gabalda
 Bernard Lavilliers a longtemps incarné une alternative. Un engagement, même. Au milieu des années 1970, il était, avec une poignée d'autres chanteurs (Renaud et Jacques Higelin), l'antidote à la variété pailletée invitée des shows télé de Maritie et Gilbert Carpentier. Ce natif de Saint-Étienne, issu d'une famille ouvrière, boxeur, était à mille lieues des us et coutumes du show-business. Son public se recrutait à la marge, du côté des exclus, des sans-voix. Au tournant des années 1980, Lavilliers accéda à une reconnaissance bien plus large, avec l'album O Gringo. Entre chanson française, rock, salsa, reggae et bossa-nova, ce disque l'imposa comme un poids lourd de la scène. L'homme n'hésita pas à mouiller le maillot, surjouant volontiers son côté baroudeur à gros biscotos. Mais les chansons étaient bonnes. Et les tubes se succédaient à une cadence infernale. Idées noires (un duo avec Nicoletta), Noir et Blanc, hymne de la lutte contre l'apartheid, et On the Road Again rythmèrent une décennie triomphale. Lavilliers s'inscrivait dans les pas de son modèle avoué, Léo Ferré. Contrairement à bon nombre de paroliers, il ne sacrifia jamais les mélodies ou les arrangements, tout en maintenant le cap, et en imposant son image de Corto Maltese chantant.


mardi 25 mars 2014

Jazz for dogs à Aubagne


 Dans le cadre du Festival International du Film d’Aubagne , ou FIFA (rien à voir avec le ballon rond) quelques concerts sont joués au théâtre Le Comoedia d’Aubagne.


samedi 22 mars 2014

Après le succès, Shaka Ponk "n'a surtout voulu rien changer" (AFP)

Du rock débridé, des visuels aussi forts que la musique, un esprit "fait-maison" et un singe : Shaka Ponk "n'a surtout voulu rien changer" après son succès fulgurant, confie le groupe à l'AFP avant la sortie de son nouvel album lundi.

Né en 2004, le groupe s'est fait un nom par la seule force du bouche-à-oreille et de concerts aussi énergiques que spectaculaires.

Tout s'est accéléré avec la parution en 2011 de leur troisième album "The geeks and the jerkin' socks".


mercredi 19 mars 2014

"Inclure les deux-roues dans la circulation alternée est stupide !" (FFMC) (La Provence)

Eric Thiollier, délégué général de la Fédération française des motards en colère, avait prévenu. Il constate et dénonce.


L'opération de circulation alternée menée dès lundi à Paris et dans sa périphérie n'a pas fait que des heureux. Surtout pas les motocyclistes et les scootéristes dont les moyens de transport sont pourtant les plus pratiques, les moins polluants et les plus civiques qui soient pour se déplacer dans les zones urbaines. On le voit quotidiennement edans les villes de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Pour la FFMC (Fédération française des motards en colère), trop c'est trop et Eric Thiollier, le Délégué général de l'association, qui avait prévenu, monte au créneau.

"Le gouvernement, constate la FFMC, a tellement brassé l’air de l’Île-de-France pollué que les vilaines particules ont fini par diminuer au point de pouvoir suspendre la punition alternée. Dans sa grande sagacité et au terme d’une semaine calamiteuse, le gouvernement a eu la sagesse d’imposer des restrictions de circulation 24 heures avant qu’un changement météo ne vienne purifier l’atmosphère de Paris et de sa petite couronne.

"Les restrictions de circulation n’auront donc embêté qu’une journée les salariés qui n’ont pas eu l’embarras du choix mais juste le choix de l’embarras. Mais attention, dès que le nuage toxique repasse la frontière, le gouvernement remettra ça, c’est promis !
"Les villes qui n’ont pas eu le temps d’expérimenter la machine à laver le ciel, les poumons et les cerveaux réclament déjà leur circulation alternée."

vendredi 14 mars 2014

Le rock touareg des Tinariwen (Le Monde)

Tinariwen
Tinariwen
Après Tassili, gratifié d'un Grammy Award en 2012, Tinariwen sortait il y a quelques semaines Emmaar, qu'il présente mardi 11 mars à Paris. Un album que le groupe touareg du Mali reviendra défendre, cet été, en France, dans les festivals (notamment aux Vieilles Charrues le 18 juillet et aux Escales de Saint-Nazaire le 1er août).

Gorgé de guitares électriques, tranchant avec l'atmosphère acoustique du précédent disque, ce sixième album a été enregistré dans une maison située dans le désert du Mojave, au sud de la Californie. Comme pour Tassili, des copains rockers sont venus. Josh Klinghoffer, le guitariste des Red Hot Chili Peppers, Matt Sweeney, celui de Chavez, le violoniste et joueur de pedal steel de Nashville, Fats Kaplin, et aussi le slameur poète Saul Williams.

mercredi 12 mars 2014

Contrôle technique : le report à 2022 acté au Parlement Européen (Moto Magasine)

Le report du contrôle technique à 2022 pour les motos, à l’appréciation des États membres, a été acté le 11 mars par le Parlement européen. Scellant une vraie reconnaissance des motards.


lundi 10 mars 2014

Dimanche 16 mars 2014: Bourse d'échange de Custom Pays d'Aix

Comme chaque printemps le club Custom Pays d'Aix organise sa bourse d'échange à Bouc Bel Air, place des marronniers au domaine de la la Salle.



 Comme d'habitude, c'est un grand moment de convivialité qui se prépare où les amis pourront se retrouver. Pour les chineurs de nombreux stands de pièces détachées seront présents. Pour les amateurs de belles machines on pourra compter sur la participation de nombreux véhicules anciens, customisés aux goûts de leur propriétaire. 



 Alors retrouvons nous nombreux à la salle Thierry Brunet le 16 mars prochain.


dimanche 9 mars 2014

Manu Dibango, 80 ans de chocs musicaux (Le Monde)

Manu Dibango a eu 80 ans le 12 décembre 2013. Mais il a décidé d'en différer la célébration, afin de s'approprier son costume d'octogénaire et de s'y sentir à l'aise. Le saxophoniste est un octogénaire joyeux, évidemment. Très tendre aussi. Il a publié en 2013 une autobiographie, Balade en saxo, dans les coulisses de ma vie (éd. L'Archipel), qui finit ainsi : « Je vais me reposer un peu, car tout reste à faire. »


L'artiste camerounais Manu Dibango, à Dakar, en décembre 2010. | AFP/SEYLLOU DIALLO

samedi 8 mars 2014

Manu Dibango souffle ses 80 bougies (Mariane)

Novembre 2013, Paris, rue du Faubourg Saint-Antoine. Nous avons rendez-vous avec Manu Dibango. Dans l’ascenseur qui mène à radio Africa N°1, son rire fracassant dégringole déjà des étages. Le célèbre saxophoniste camerounais vient de terminer l’enregistrement de son émission radiophonique hebdomadaire. « Je change de casquette là, s’esclaffe-t-il. C’est moi qui interviewait tout à l’heure, et me voilà interviewé ! » A l’occasion de la sortie d’un nouvel album, d’un livre et de concerts, ce grand monsieur célèbre ses 80 ans. Entretien.

Ce n’est pas la première fois que vous revisitez des standards du jazz et de variétés, comme sur ce nouvel album. Qu’aimez-vous dans cette démarche ?
 
Ce qui me plaît, c’est de me mettre dans la peau de l’interprète saxophoniste. Après tout, les Miles Davis et Louis Armstrong faisaient ça aussi. La Vie en rose…vous mettez ce que vous voulez dedans. Les standards que je joue dans cet album me sont familiers. J’ai travaillé quatre ans avec Nino Ferrer. J’ai connu Otis Redding quand il est arrivé ici. Cet album est en fait une balade à travers les gens que j’ai rencontrés, tout simplement. Je pense que la musique est quelque chose qui se partage. Le public s’y retrouve quand je joue des standards, mais ça ne m’empêche pas de jouer mes trucs à moi. Après, je fais aussi des créations, comme Kirikou. C’est une autre casquette encore. Auteur, compositeur, interprète. Je suis tout cela à la fois.