mercredi 13 janvier 2016

Matthieu Chedid : "La BO²M revient à la racine de -M-"



Matthieu Chedid, alias -M-, présente "La BO²M", disque expérimental et visuel écrit à partir d'un rêve, fait par le chanteur il y a plusieurs années.


lundi 11 janvier 2016

Vendredi ou la créativité sauvage de Romain Humeau (RFI)

 

Nouvel album, Vendredi ou les limbes du Pacifique 



En adaptant le roman de Michel Tournier Vendredi ou les limbes du Pacifique, Romain Humeau s'offre une parenthèse -enchanteresse- pour laquelle il a mis son costume de rockeur de côté. Au service d'un livre qui a marqué son adolescence, le leader du groupe Eiffel livre au passage ses variations sur l'histoire du naufragé Robinson. Et si ce projet marquait une nouvelle étape dans la carrière d'un musicien longtemps mésestimé ?

vendredi 8 janvier 2016

Last Train, un rock au train d’enfer (L'Humanité)




Last Train va donner un concert événement ce samedi 19 décembre à Mulhouse sa ville d'origine, à l'occasion de la centième date de sa tournée. En pleine ascension, le groupe brûle tout sur scène grâce à un registre fiévreux avant la sortie très attendue d’un premier album en 2016.

mercredi 6 janvier 2016

Le Synclavier et le Fairlight propulsent la musique dans l’ère numérique (Le Monde)


Quel point commun existe-t-il entre The Rhythm of the Heat, par Peter Gabriel, chanson annonciatrice, en 1982, des influences des musiques du monde sur la pop, Rockit, entêtante poussée électro-funk par le jazzman Herbie Hancock en 1983, année de Relax, l’hymne disco-new wave par Frankie Goes to Hollywood, l’album de musiques électroniques Zoolook par Jean-Michel Jarre en 1984, celui, plus expérimental, du guitariste Frank Zappa (1940-1993), Jazz From Hell, en 1986, et Bad ou The Way You Make Me Feel, deux tubes pop de Michael Jackson (1958-2009), en 1987 ? Dans des approches artistiques variées, ces chansons et compositions ont vu le jour grâce au Fairlight ou au Synclavier.


lundi 4 janvier 2016

L’hommage d’un prince à une diva du peuple (L'Humanité)



En CD et à la Philharmonie de Paris, le trompettiste Ibrahim Maalouf célèbre le legs d’Oum Kalthoum, femme artiste moderne, inventive, engagée, libre. Il nous emporte dans la douceur extatique du tarab.


L’hommage à la légendaire chanteuse égyptienne Oum Kalthoum, proposé par Ibrahim Maalouf dans son récent disque et lors du cycle « À Oum Kalthoum » à la Philharmonie de Paris, revêt un sens encore plus aigu, en cette année de tragédies répétées. Le trompettiste libanais rêvait, depuis l’âge de 17 ans, d’honorer celle qui, de par son engagement et sa générosité, était appelée « la cantatrice du peuple ». Mais il a attendu d’acquérir la maturité nécessaire pour aborder l’Everest de la musique arabe. Prévu pour les quarante ans de la disparition de la diva (le 3 février 1975, au Caire), l’album, Kalthoum, enregistré à New York avant les attentats à Paris, est sorti le 25 septembre sur le label d’Ibrahim Maalouf. Du chef-d’œuvre de 1969, Alf Leila Wa Leila (les Mille et Une Nuits), popularisé par celle qui a été également surnommée le Rossignol du delta, le natif de Beyrouth opère une lecture passionnante, avec la complicité fertile du pianiste et arrangeur franco-allemand Frank Woeste et de trois Américains, le saxophoniste Mark Turner, le contrebassiste Larry Grenadier, le batteur Clarence Penn.

samedi 2 janvier 2016

Etats-Unis : des légendes folk et country chantent pour soutenir les petits agriculteurs (Le Monde)

 


Des monuments du folk et de la country dont Neil Young et Willie Nelson ont annoncé, mardi 28 juillet, qu’ils joueraient ensemble à Chicago le 19 septembre pour dénoncer le pouvoir des grands groupes agricoles lors du 30e anniversaire du festival Farm Aid.


mercredi 30 décembre 2015

La rumba, bande-originale des mutations de la société congolaise (Le Monde)


Face au succès de l’exposition «  Beauté Congo  », qui devait initialement se terminer le 15 novembre, la Fondation Cartier pour l’art contemporain a prolongé la manifestation jusqu’au 10 janvier  2016. Les visiteurs auront donc deux mois de plus pour découvrir, à Paris, cet échantillon d’une production artistique foisonnante, qui fait voisiner différentes formes de sensibilité sur une période allant du temps de la colonie belge jusqu’à l’actuelle République démocratique du Congo. D’abord, l’univers pictural congolais, avec ses stars, les peintures faussement naïves de Chéri Samba, les photos de la nuit kinoise, de Jean Depara, ou les magnifiques peintures animalières produites dans l’Atelier du Hangar, durant les années 1950. Ensuite, le son, puisque la Fondation a intégré à l’exposition un parcours musical d’une grande richesse.

mardi 29 décembre 2015

Adieu Lemmy


Il y a des matins, comme çà où on se réveille mal. La  première nouvelle lue sur le  téléphone est mauvaise : « Lemmy Kilmster est mort ». Brutalement, on revient en arrière. Une baffe mémorable brûle les oreilles.


lundi 28 décembre 2015

Carlos Nuñez : « La celtitude est une sorte d’espéranto de l’Atlantique » (Le Monde)


Carlos Nuñes à Rio au Brésil en 2009.
L’Espagnol Carlos Nuñes est né en 1971, la même année que le Festival interceltique de Lorient (FIL), dont la 46e édition se tient du 7 au 16 août. Ce virtuose de la gaïta, la cornemuse du nord de l’Espagne, y a joué pour la première fois en 1984. Il avait 13 ans. Le Galicien a depuis contribué sans faillir à la construction de l’« interceltisme ». Cette idée d’universalité a été lancée par le cofondateur du FIL, Jean-Pierre Pichard, qui débuta comme penn-sonneur (chef d’orchestre du bagad) de la Kevrenn de Rennes.

En 2007, le « pape de la celtitude », selon Carlos Nuñes, a passé la main à un nouveau directeur, Lisandro Lombardia, un Asturien. « Ce qui montre l’ouverture d’esprit de la Bretagne », ajoute le musicien, qui a multiplié les rendez-vous croisés, avec le flamenco, l’Irlande, l’arabo-andalou… Il jouera le 13 août à Lorient, avec l’Orchestre symphonique de Bretagne.

dimanche 27 décembre 2015

Etat d’urgence : la FFMC reprend ses actions de terrain

Suite aux attentats du 13 novembre dernier à Paris et à la mise en place par les pouvoirs publics de l’état d’urgence, le Bureau national de la FFMC a pris la seule décision qui lui semblait adaptée sur le moment : appeler ses militants à ne pas entraver l’action des forces de l’ordre mobilisées sur le terrain par des manifestations ou actions dont les tenants et aboutissants pouvaient paraître bien dérisoire en un pareil moment.


La circulation "interfiles" des deux-roues motorisés sur les rails


C'est officiel, un décret paru le samedi 26 décembre 2015 au Journal officiel annonce la mise en place de "l’expérimentation interfile des deux-roues motorisés" sur les voies rapides en Ile-de-France, dans les Bouches-du-Rhône, la Gironde et le Rhône, à partir du 1er février 2016.

samedi 26 décembre 2015

La B.O2-M-, le rêve musical de Matthieu Chedid (culturebox)

La B.O2-M-, c'est d'abord la suite de l'album expérimental de -M- , le Labo M sorti en 2003. Ni un poème, ni une bande dessinée, ni un disque, il est peut-être les trois à la fois. La nouvelle création de Matthieu Chedid est avant tout une expérience assez improbable à laquelle on avait été convié il y a quelques jours et que vous pouvez désormais découvrir dans un Livre-CD.

"Boris, je t'attends donc tout à l'heure pour notre petite expérience artistique en présence de Matthieu". J'en ai reçu des mails de responsable com', mais des comme ça, il faut bien l'avouer, pas souvent.

Intrigué comme je suis, vous vous doutez bien que je m'y empresse. Le rendez-vous est fixé au Palais de Tokyo. Là, je m'apprête à vivre quelque chose d'assez gratiné. À mon arrivée, pas beaucoup d'indication et personne ne semble s'inquiéter de ma présence. Je me trouve à l'intérieur du complexe avec comme seul secours, le numéro de cette surprenante attachée de presse. Je l'appelle. Elle me demande de descendre plusieurs étages. De l'attendre là. Quelques secondes plus tard, la voilà, tout sourire, qui m'embrasse chaleureusement. Mais qui est cette étrange créature, me dis-je à cet instant ? Elle me conduit vers une petite salle de projection. Une dizaine d'énormes fauteuils rouges l'emplissent. Devant chacun d'eux, posé sur la petite table qui leur fait face, une petite bouteille de boisson gazeuse. Du gingembre. Extra-fort. Oui, cette précision est très utile pour la suite de l'histoire.

Rat de laboratoire

Je croise les regards d'autres journalistes, aussi inquiets que moi. On préfère ne pas s'adresser la parole. Car il faut bien le dire, personne ne sait vraiment à quelle sauce il va être mangé. Mis à part ces petits malins de responsables com' chez qui je décèle un léger sourire narquois. "Je te conseille de t'assoir ici, de t'assoir confortablement. Ne t'inquiète pas. Tout se passera bien", répètent-ils un peu goguenard. Se foutent-ils tous de moi ? Ou la boisson au gingembre me monte-t-elle déjà au cerveau ? Je sue, mes paupières frémissent. Pourquoi ai-je avalé ce truc au gingembre d'un trait ? Eh puis d'abord, était-ce bien du gingembre ? Qu'est-ce qui m'arrive ? Ne suis-je qu'un vulgaire cobaye ? Un rat de laboratoire sur lequel tous ces gens vont tester mes réactions physiologiques à la musique, à l'image d'un Alex DeLarge dans Orange Mécanique ?

Alors que les questions se percutent et battent mon petit crâne, les projecteurs s'éteignent. Nous voilà tous plongés dans l'obscurité. Je préfère rester sur mes gardes. "Pour vivre au mieux cette expérience, nous vous conseillons de fermer vos paupières", souffle une sorte de voix d'ambiance.

La bande son est lancée alors que je me bats contre mes paupières pour qu'elles se ferment. Mais elles refusent, se rouvrent, se débattent. Je m'aide alors de mes mains pour les maintenir closes. "Ceci n'est pas un disque, ceci n'est pas un poème, ceci n'est pas une bande dessinée", lance la même voix.
Voyage initiatique

On ne sait donc pas bien ce que c'est mais dès les premières notes ça accroche. Soudain la voix de -M- se fait entendre. "Au-dessus de l'amer, plus rien." Ça touche juste, ça percute. Les mots s'enchevêtrent sans beaucoup de sens mais avec une musicalité folle. Des bribes de rêve, des jeux de mots presque surréalistes. Des phrases à clés. Celle de son songe. Un rêve musical d'une demi-heure dans lequel on se meut comme dans une sorte de voyage initiatique. C'est du -M-. C'est sûr, dans ce qu'il a de plus expérimental, de plus conceptuel, de plus bigarré. Ça y'est, moi aussi je viens d'être accroché. J'ai oublié le gingembre et ma gorge qu'il continue d'enflammer. J'ai oublié mes paupières. Je crois qu'enfin, elles se sont refermées. Je n'entends plus que -M-. Je ne vois plus que -M-. Littéralement. Je crois l'apercevoir à travers mes paupières closes.

Là, je me dis que l'expérience que je vis est complètement dingue. Des techniciens ont sûrement dû créer un procédé novateur projetant des faisceaux lumineux sur nos yeux fermés. Et je le vois, presque chimérique, costume rouge et guitare électrique noire en bandoulière.


Il s'évapore et puis réapparait un peu plus loin, puis un peu plus à gauche. Je le cherche en essayant de deviner sa prochaine réapparition. Et me voilà, dans le noir complet, dodelinant ma petite tête en quête de -M-. Là, je l'avoue, je triche un peu. J'ouvre les yeux en me demandant si mes compères cherchent la même chose que moi. Mais rien, pas un mouvement. L'un d'eux, à deux fauteuils de moi s'est même carrément endormi, laissant s'échapper de son corps avachi des ronflements que je pensais provenir de la bande son. Je décide de demander à mon voisin s'il voit la même chose que moi. "Non il n'y a rien. Il faut juste fermer les yeux et sentir la musique rentrer en toi", me confie-t-il, en déposant sa main sur ma cuisse. Ils sont tous devenus dingues ici.

Royaume de l'instantané

Surtout moi, j'ai l'impression. Car en effet, il n'y a rien. Rien. Pas de projecteurs futuristes, pas de -M- dessiné avec un costume rouge et une guitare. Moi. Juste moi, cette musique et mon imagination. Un rêve. Le mien. Celui aussi de -M- dans lequel sans même m'en rendre compte, j'ai pénétré les deux pieds en avant. Un rêve musical. Son rêve musical. Quelques instants après, la même bande son recommence. Mais cette fois, avec des images, des dessins. Ceux de Matthias Piccard qui viennent illustrer et sublimer cette chanson poétique, surréaliste et décousue de Matthieu Chedid. Des images au graphisme épuré qui semble suivre les mots de -M- de façon instinctive.



Comme ses instruments. Aux musiciens, il n'a fallu qu'une seule prise. Sorte d'acceptation du réel. "Le début du royaume de l'instantané", confie le chanteur que nous avons rencontré quelques jours plus tard. "Nous avons laissé sa place au hasard". Une improvisation musicale, un album instrumental et un hasard qui parfois fait si bien les choses. "Le hasard, ce petit malin, il avait tout prévu d'avance".

jeudi 24 décembre 2015

Après sept ans d’absence, bientôt un nouvel album de Metallica ? (Le Monde)



Une « friandise ». James Hetfield, le chanteur de Metallica, a aiguisé l’appétit de ses fans en diffusant, mardi 22 décembre, sur le site Internet du groupe, un extrait musical de 15 secondes dans lequel résonne le son des guitares saturées typique de la formation de Los Angeles. La vidéo, prise en studio, annonce la sortie d’un nouvel album, sept ans après Death Magnetic.


L’ode à la tendresse de Stacey Kent (L'Humanité)

Stacey Kent (Photo : Diane Sagnier)
Stacey Kent, un chant dépouillé de tout apparat, paré d’un raffinement sans fard. (Photo : Diane Sagnier)

La chanteuse, qui a décidé de maintenir son concert au Théâtre des Champs-Élysées, livre  le CD "Tenderly", entre jazz et bossa-nova. Une splendide fleur de métissage et de rencontre.

mardi 22 décembre 2015

Patti Smith : "Je ne me considère pas comme une musicienne" (Le Figaro)



La légende punk-rock fête les 40 ans de son album Horses et publie M Train, nouveau roman autobiographique peuplé de bons génies. Entre deux concerts à Paris, Patti la rimbaldienne se raconte. Ballade intime d’une âme voyageuse.


dimanche 20 décembre 2015

Joanne Shaw Taylor - Lord have Mercy (Seigneur aies Pitié)












Une chanson au texte bien noir emmenée sur un rythme lourd et puissant comme les affectionne Joanne Shaw Taylor.. z'avez un calmant ? :D . Extraite de l'album Diamonds In The Dirt" (2010)








vendredi 18 décembre 2015

Cabrel, le temps a passé (La Provence)





Après sept ans d'absence, le chanteur discret est de retour sur scène

Au printemps dernier, Francis Cabrel recevait la presse dans un luxueux hôtel parisien pour présenter son dernier album In Extremis. Au cours d'un déjeuner, l'artiste au regard bleu et à l'accent du sud-ouest, se révélait, à la fois pudique et drôle. Sa tournée passe ce soir et lundi à Marseille. 


L'occasion de revenir sur cet échange, rare.







mercredi 16 décembre 2015

Manu Lanvin en première partie de Johnny Hallyday: «C’est un artiste bluffant et la générosité incarnée» (Courrier Picard)


Le fils de Gérard Lanvin, excellent bluesman, sera en première partie de Johnny Hallyday, ce soir, mardi 15, et demain mercredi 16 décembre au Zénith d’Amiens. Il reste des places pour le mercredi soir. Interview.

Grâce à ses parents, il a écouté et côtoyé, très jeune, Trust, Paul Personne et Téléphone. Il ne s’en est pas remis. Manu Lanvin est devenu artiste, guitariste et chanteur au talent à la fois puissant et sensible. Il joue aujourd’hui dans la cour des grands. Pour notre plus grand plaisir.


mardi 15 décembre 2015

Marseille : Francis Cabrel renoue avec son public (La Provence)

La patience a du bon et ce n'est pas aux fans de Francis Cabrel qu'on va l'apprendre. Après sept ans de silence, le chanteur était de retour hier soir devant son public, avec la tournée issue de son treizième album "In extremis tour". Le chanteur est apparu devant un Dôme surchauffé, peu avant 21 heures, dans un décor sobre de parois rocheuses. Comme premier titre, il entonne La voix du crooner, extrait de son dernier album avant d'adresser au public un timide "merci et bonsoir". Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'après une si longue absence, Francis Cabrel est peu prolixe.

lundi 14 décembre 2015

Le fado d’Amalia Rodrigues s’incarne dans d’autres voix (Le Monde)


Il est sans doute paradoxal d’intituler un album Les Voix du fado pour en célébrer une seule, unique, iconique, celle d’Amalia Rodrigues (1920-1999). Amalia, c’est, « l’intensité de la vie, l’histoire d’un peuple », disent en chœur Ana Moura et Antonio Zambujo, deux des interprètes invités à cet hommage en treize titres, qui vient de paraître chez Decca/Universal Music. Un disque, un beau livret et une mosaïque géante installée pour l’occasion sur les trottoirs de Lisbonne, rue Sao Tomé. Réalisée par le graffeur lisboète VHILS, cette mosaïque, qui est aussi la couverture du CD, montre une Amalia brune, simple, le visage tourné vers un futur qu’elle a pourtant toujours imaginé enraciné dans un drame intérieur, ce qui, à son niveau, équivaut à un drame national.