samedi 26 juillet 2014

Manu Dibango : « J’ai encore de l’énergie pour jouer » (Vaucluse Matin)

Il a été l’initiateur de la word music, décloisonnant la musique Africaine en faisant découvrir sa diversité. Manu Dibango sera au festival Sun Art pour clôturer, à l’Enclos de la Charité, une édition qui a mis l’accent sur l’influence de l’Afrique dans le monde musical. Il aura consacré six décennies de sa vie à la musique et n’a rien perdu de sa fougue et de son franc parlé.
    Êtes-vous heureux d’être invité à ce festival ?

    J’ai la chance d’avoir un téléphone qui sonne encore, ce n’est pas le cas de tous les musiciens, alors être invité c’est toujours un plaisir. Je viens pour la première fois à ce festival que je ne connaissais pas jusque-là mais qui a une belle programmation, que j’aurai l’honneur de clôturer.

vendredi 25 juillet 2014

Manu Lanvin la tête dans le blues


En vadrouillant sur les chaînes de streaming, je suis tombé sur un guitariste un peu strange. Il reprenait Crossroads de Calvin Russel en compagnie de Laurent Peyronnet (Blues Bangers / Dribble Blues) au chant.

jeudi 24 juillet 2014

Détroit, nouvel horizon (La Provence)

Le groupe que forme Bertrand Cantat avec Pascal Humbert est ce jeudi soir à Arles pour les Escales du Cargo


Bertrand Cantat - Photo Maxppp

Depuis que Détroit existe, les commentaires vont bon train. On l'a encore constaté à Marseille, en mai dernier, lors du concert du groupe au Moulin. Mélange de malaise et d'euphorie, de morceaux (trop) lourds de sens et de titres majeurs de Noir Désir, la date marseillaise n'a pas laissé de marbre.

mardi 22 juillet 2014

Ce que la musique de Johnny Winter nous a apporté



Le décès de Johnny Winter (John Dawson Winter III pour l'Etat civil) a été annoncé par une simple publication sur sa page facebook ainsi qu'un bref communiqué de sa famille.

C'est une page du blues et du rock'n'roll qui se tourne certes. Mais que nous a il apporté à nous auditeurs de ses disques, spectateurs de ses concerts ? Il faut peut être revenir sur la biographie du musicien pour en avoir une petite idée.

dimanche 20 juillet 2014

Beth Hart à Gémenos: une Grande Dame sur scène


Voilà un moment que j'attendais ce moment : aller applaudir Beth Hart sur scène. J'ai découvert cette chanteuse canadienne, un peu par hasard, il y a quelques années en vadrouillant sur un site de streaming vidéo. Elle chantait un classique du blues accompagnée par Slash à la guitare. De mon point de vue ce dernier assassinait « Wholelotta love » de Led Zeppelin. Par contre la chanteuse m'a époustouflé. Son charisme, sa voix, son engagement dans l'interprétation de ce morceau mythique, tout m'a incité à mieux la découvrir.

Bien sur j'ai parcouru les vidéos disponibles, découvrant la classe immense de Beth Hart. A ma grande surprise, elle n'était pas à ses début. Son premier album date de 1996.

vendredi 18 juillet 2014

Johnny Winter, le génie méconnu du blues texan (Le Figaro)


DISPARITION - Le chanteur et guitariste a été retrouvé mort à Zurich, dans le cadre d'une tournée qui était passée par la France lundi dernier. Il avait 70 ans.

Albinos, d'une finesse extrême, tatoué, les cheveux blonds et longs, Johnny Winter faisait sensation avant même de jouer une seule note. Une fois qu'il branchait sa guitare - une Gibson Firebird, qu'il fut un des seuls guitar heroes à arborer - et se mettait à chanter, la stupéfaction était totale: ce Texan ne sonnait comme personne.

Johnny Winter hauts les cris (Libération)

J'avais trouvé cet article sur le site du journal Libération avant d'apprendre la nouvelle du décès de Johnny Winter... Dans certaines de ses réponses, il ne croyait pas si bien dire... (NDW)

Le fougueux guitariste texan, présent ce lundi au Cahors Blues Festival, est à l’honneur d’une anthologie en 4 CD.



Quand Jack Torrance entre dans la chambre 237 de l’hôtel Overlook, dans Shining, il y voit une jeune femme qui devient, après un baiser, une vieille femme. Taper «Johnny Winter» dans Google Images propose la même expérience : du fougueux albinos de 1969 au papy au torse flasque couvert de tatouages, quarante-cinq ans de concerts, de solos et de hurlements se sont glissés sans prévenir, d’une photo l’autre. Un demi-siècle de blues et de rock à picorer dans une anthologie de quatre disques sortis en début d’année pour les 70 ans du bonhomme. Et dont on pourra aussi faire l’expérience in concreto, dans une forme de pèlerinage, ce lundi soir au Cahors Blues Festival, où le squelettique Winter se produit pour une unique date française. Un jour de frette pour le meilleur et pour le pire, selon la forme du moment.

jeudi 17 juillet 2014

Screamin' Jay Hawkins: I Put A Spell On You

Screamin' Jay Hawkins
I Put A Spell On You est une chanson de rhythm'n'blues de Screamin' Jay Hawkins, publiée en 1956 aux États-Unis par OKeh, un des labels de Columbia.

À l'origine, elle devait être une simple ballade. La version la plus plausible des circonstances de l'enregistrement est que Screamin' Jay Hawkins était ivre lors de la session, son producteur ayant délibérément apporté les alcools dans le studio.

Quelques jours plus tard, lorsque Screamin' Jay Hawkins écoute le résultat couché sur la bande, il est perplexe ! Il refuse d'abord de croire que c'est lui qui chante : « Je ne savais pas que je pouvais hurler, grogner ou gémir de la sorte... », confie-t-il.

Le disque est commercialisé et, le temps d'un microsillon, Screamin' Jay Hawkins devient, pour l'Amérique puritaine d'alors, l'« Ennemi National numéro 1 »…  Dans un premier temps, cette chanson a dû être retirée du catalogue, sous la pression des groupes religieux et moralistes, relayés par les des radios et elle ne s'est jamais classée dans les hit-parades nationaux américains, y compris ceux de R'n'B.

Mais en parallèle, la jeunesse ne s'y trompe pas. Elle reconnaît dans ses grognements cannibales et paroxystiques les francs symptômes d'une sédition de bon aloi. Le disque se vend à plus d'un million d'exemplaires. Et I Put A Spell On You s'inscrit sans hésiter au rayon des hymnes incontournables du rock and roll.

mercredi 16 juillet 2014

La diva soul Bettye LaVette fête 50 ans de carrière au Cabaret Sauvage (Métronews)

ÉVÉNEMENT - Bettye LaVette est la tête d'affiche du festival Black Summer au Cabaret Sauvage. Elle célèbre aussi ses cinquante ans de carrière et s'est confiée à metronews. 





lundi 14 juillet 2014

Joe Bonamassa: Bridge to better days


Ce titre est extrait de l'album "you and me" datant de 2006.



mercredi 9 juillet 2014

Joe Bonamassa : Sloe Gin


Quand Joe bonamassa a enregistre l'album éponyme, il devait être vraiment au fond du trou moralement car de nombreuses chansons suivent le thème de la dépression. Mais le syndrome dépressif exprimé par un tel artiste, soulève les tripes de l'auditeur le fait en vibrer à chaque écoute.

Pour être précis cette chanson a été écrite par Bob Ezrin et Michael Kamen pour Tim Curry (l'acteur du "Rocky Horror Pictures Show"). elle est publiée sur l'album " Read My Lips" publié en 1978. (Merci à Bruno du Deblocnot qui m'a donné l'info dans son commentaire.

dimanche 6 juillet 2014

Joe Bonamassa en concert au Dôme à Marseille le 23 juin 2014



Joe Bonamassa est un guitariste américain né en 1977 à New York aux Etats Unis.

Fils d'un marchand d'instruments de musique, il apprend la guitare à partir de l'age de quatre ans. A onze ans, il se produit en première partie de BB King. Puis il assure pendant quelques années les premières parties de grands musiciens comme, entre autres, Gary Moore, Robert Cray ou Buddy Guy. Des références s'il en est.

vendredi 4 juillet 2014

Robert Plant et les Sensational Space Shifters: l'ombre de Led Zep sur Vienne (FranceTV Info)






Robert Plant et ses Sensational Space Shifters ont fait vibrer le public de Jazz à Vienne ce 1er juillet. Impossible de résister à la voix toujours puissante de l'ancien chanteur charismatique de Led Zeppelin. Le groupe qui mêle joyeusement toutes sortes d'influences a également revisité quelques classiques de Led Zeppelin. Il sillonne tout l'été la route des festivals européens.

jeudi 3 juillet 2014

Tchalé au Korigan: un pont entre l'Afrique et l'Amérique




Ce soir, au Korigan, une petite salle de concert située à Luyne, se produisent deux groupes. The Galapagos et Tchalé.


mardi 1 juillet 2014

Le Quintette de cuivres de Marseille à Bagatelle




Le Quintette de cuivres de Marseille s'est produit le 19 juin dernier au parc de Bagatelle à proximité de la Mairie des 6eme et 8eme arrondissements de Marseille.

vendredi 27 juin 2014

Anna Farrow le bonheur simple comme une belle voix

Connaissez vous Anna Farrow ? Il y a peu de chance.

J'ai rencontré cette jeune chanteuse, un soir, presque par hasard. J'avais été invité à prendre apéritif dans un hôtel aixois. Apéritif animé par une chanteuse.





lundi 23 juin 2014

Le régime des intermittents n'est pas un privilège

 Les intermittents du spectacle bénéficient-ils d'un régime « privilégié » d'indemnisation du chômage ? On connaît la rhétorique des contempteurs de ce régime : alors qu'ils ne représentent que 3,5 % des allocataires, les intermittents seraient responsables d'un quart du déficit de l'assurance-chômage.


Le hasard fait bien (ou mal) les choses. Car le déficit de 1 milliard d'euros attribué aux intermittents n'a à peu près rien à voir avec le déficit général de l'Unedic (prévu à 4 milliards en 2014). Comme l'a récemment rappelé la Cour des comptes, les intermittents, dont le déficit du régime est très stable, ne sont pour rien dans l'apparition de ce déficit qui s'explique uniquement par l'aggravation du chômage des salariés en CDI et en CDD. Attribuer un quart du déficit de l'Unedic aux intermittents est absurde : ce procédé purement rhétorique vise uniquement à désigner un bouc émissaire. Pour être juste, il faudrait ajouter qu'un quart du déficit ce n'est pas beaucoup : le budget d'une assurance est fait d'une multitude de déficits d'un côté et d'excédents de l'autre. Par exemple, en 2011, les salariés en CDD représentaient plus de 350 % de déficit de l'Unedic.

Dès lors, on ne peut parler de déficit du régime des intermittents que de manière métaphorique, car il n'existe pas de caisse des seuls intermittents (mais une caisse pour l'ensemble des salariés du privé). Et, dans ce cadre, il est logique que leurs cotisations et leurs allocations ne s'équivalent pas. A moins de revenir sur le principe même d'une assurance solidarisant l'ensemble du salariat à l'échelle interprofessionnelle, il est en effet difficile d'imaginer qu'il puisse en être autrement.

Le régime des intermittents représente-t-il malgré tout un « surcoût » par rapport au régime général ? C'est l'idée qui a émergé, après la publication en avril 2013 d'un rapport parlementaire rédigé par le député (PS) Jean-Patrick Gille. Si on supprimait le régime des intermittents, l'économie réalisée ne serait pas de 1 milliard mais seulement de 320 millions, dans la mesure où une partie des intermittents basculerait au régime général et continuerait de percevoir des allocations.
Depuis lors, le débat est focalisé sur cette somme de 320 millions de « surcoût » : certains en font le nécessaire, mais raisonnable, « prix de la culture ». D'autres (comme les auteurs d'un rapport sénatorial aux recommandations radicales paru en décembre 2013) en font un objectif d'économies à atteindre.

Le Medef, de son côté, s'est saisi de cette opportunité pour demander à l'Etat de financer ce surcoût au titre de sa politique culturelle. Mais ce surcoût existe-t-il vraiment ? On peut en douter. Les intermittents ne coûtent pas plus cher que les autres chômeurs : ces 3,5 % des effectifs indemnisés représentent 3,4 % des dépenses. La mesure du surcoût de 320 millions n'est que l'incarnation comptable de l'idée préconçue selon laquelle les intermittents seraient des privilégiés. Il ne s'agit ni plus ni moins que de quantifier ce « privilège » en se demandant à combien le « coût » des 100 000 intermittents s'élèverait si on les mettait au régime général.

Ce faisant, on confond adaptation du dispositif à l'intermittence de l'emploi et privilège. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le raisonnement symétrique : que coûteraient 100 000 chômeurs du régime général si on les basculait dans le régime « privilégié » des annexes VIII et X ? 320 millions de plus ? Certainement pas !
Les plus précaires d'entre eux ne seraient plus du tout indemnisés dans la mesure où les règles d'éligibilité sont beaucoup plus strictes chez les intermittents (507 heures en dix ou dix mois et demi selon qu'ils sont techniciens ou artistes) que dans le régime général (610 heures en vingt-huit mois, soit quelques heures en plus à effectuer dans une période de référence plus de deux fois plus longue)
A l'autre bout de l'échelle, les chômeurs issus d'un CDI (ou d'un CDD long) seraient exclus au bout de huit mois, alors qu'ils peuvent bénéficier, dans le régime général, d'indemnités pendant une durée allant jusqu'à deux ans. Et on sait qu'à huit mois plus de la moitié des chômeurs n'ont pas encore retrouvé d'emploi.
Au final, ces chômeurs seraient donc bien moins lotis dans le régime des intermittents que dans le régime général. Pour une simple raison : le régime général est plus adapté à l'emploi stable, le régime des intermittents à l'emploi intermittent. Mais l'un n'est pas plus coûteux ou privilégié que l'autre. Et les 320 millions ne correspondent à rien d'autre qu'à la menace qu'on fait peser sur les intermittents lorsqu'on suggère de supprimer un régime adapté à leur forme d'emploi.

 Article paru dans le Monde en date du 28 février 2014 Par Mathieu Grégoire (Maître de conférences en sociologie à l'université de Picardie-Jules-Verne)

vendredi 20 juin 2014

Black Sabbath: War Pigs

War Pigs est une chanson antimilitariste créée par le groupe de heavy metal Black Sabbath à l'occasion de la sortie de leur album Paranoid le 18 septembre 1970. La chanson a été écrite et composée par Tony Iommi, Ozzy Osbourne, Geezer Butler, Bill Ward.

War Pigs


Generals gathered in their masses
Just like witches at black masses
Evil minds of blood destruction
Sorcerers of death construction


In the fields of bodies burning
As the War Machine keeps turning
Death and hatred to mankind
Poison in their brain-washed minds


Oh Lord ! ! ! Yeah ! ! !

Politicians hide themselves away
Their only starve is the war
Why don't they go out to fight
They leave that up to the poor

Time will tell on their power minds
Makin' war just for fun
Treating people just like pawns in chess
Waiting 'til Judgement Day comes

Now in darkness world stops turning
Ashes where the bodies burning
No more War Pigs have the power
Hand of God has struck the hour

Day of Judgement, God is calling
On the knees the War Pigs crawling
Begging mercy for their sins
Satan laughing spreads his wings

Oh Lord ! ! ! Yeah ! ! !


Porcs De La Guerre


Les generaux se rassemblent dans leurs réunions
Comme des sorcières à leurs messes noires
Esprits malsains de la destruction sanglante
Sorciers de la construction mortuaire

Dans les champs de corps brûlants
En même tant que tourne la machine de la guerre
Mort et haine envers l'humanité
Poison dans leur tête ayant subi un lavage de cerveau

Oh Seigneur ! ! ! Ouais ! ! !

Les politiciens se cachent loin
Ils sont assoiffés de guerre
Alors pourquoi ils n'y vont pas eux-mêmes
Ils prérèrent y envoyer les pauvres

Le temps le dira sur leurs esprits de puissance
Faisant la guerre juste pour s'amuser
Traitant les gens comme de la chair à canon
Ils attendent le jour de leur jugement

Dans les ténèbres maintenant le monde s'arrêtent de tourner
Les corps brûlants ne sont plus que des cendres
Plus aucuns Porcs de la guerre n'a le pouvoir
La main de dieu a arrété le temps

C'est le jour du jugement, Dieu appelle
Sur les genoux rampent les Porcs de la guerre
Demandant pardon pour leurs péchés
Satan ricanant étend ses ailes

Oh Seigneur ! ! ! Ouais ! ! !


Voici une version qui me plait bien car elle est interprétée par les deux chanteurs emblématiques de Black Sabbath. A savoir Ronnie James Dio (RIP) et Ozzy Osbourne.
La hargne de l'un et la folie de l'autre donnent une intensité particulière à cette vidéo.

Un seul regret, c'est qu'attendre la justice divine pour amener la paix sur terre risque de mettre à rude épreuve la patience de nombreuses générations. Alors agissons !

Ronnie James Dio and Ozzy Osbourne - War Pigs - Duet with original Black Sabbath




Comme j'aime bien les "covers" c'est à dire les reprises. Voici celle de Samantha Fish. A vous de me dire ce que vous en pensez.


mercredi 18 juin 2014

Jimmy Page retrousse ses manches (Le Monde)


Le guitariste anglais Jimmy Page. | DOMINIQUE TERLÉ
De la fosse aux derniers rangs du balcon, le public de l'Olympia, à Paris, se lève et acclame l'arrivée de Jimmy Page. « Thank you Olympia, merci… » Souriant, le guitariste, compositeur, producteur et âme de Led Zeppelin s'installe, le 21 mai, dans la soirée, sur la scène de la salle où, le 10 octobre 1969, le groupe avait donné un concert « de feu, communion entre les membres du groupe, le public, l'instant », comme il nous le confiait quelques heures plus tôt.

Jimmy Page est à l'Olympia pour présenter quelques extraits d'inédits qui accompagnent la réédition des albums studio de ce qui aura été, dans les années 1970, l'un des groupes de rock les plus célèbres au monde. Et qui, depuis sa séparation après la mort du batteur John Bonham (1948-1980), continue de faire référence.

lundi 16 juin 2014

Où sont les jazzwomen? La chercheuse Marie Buscatto a enquêté. (L'Humanité)

Malgré leur succès croissant, mis en lumière par Jazz à Saint-Germain-des-Prés et Jazz'Hum'ah notamment, les femmes du jazz peinent à obtenir la reconnaissance qu’elles méritent. Interview avec Marie Buscatto, auteure de l’édifiant livre "Femmes du jazz"

Fara C. L'Humanité, le 1er juin 2014
  
Le bilan de l’édition 2014 de Jazz à Saint-Germain-des-Prés confirme, année après année, le succès des femmes artistes que ce festival s’attache à mettre à l’affiche : concerts à guichets fermés (ou quasiment) pour Tricia Evy, Kellylee Evans, Sofie Sörman, Youn Sun Nah, Eliane Elias, Natalia M. King… De même, les rencontres publiques programmées et animées par Helmie Bellini (voir vidéo ci-dessous), par ailleurs talentueuse chanteuse, ont pour la plupart rempli la salle mise à disposition dans le cadre d’un partenariat par le café Les éditeurs.

Nous avions observé un engouement similaire lors de l’édition 2013 de Jazz'Hum'ah à la Fête de l’Huma, pour les prestations scéniques d’Airelle Besson, Anne Paceo, Elise Caron, Laïka, Macha Gharibian, Géraldine Laurent…

Pourtant les « jazzwomen » de talent n’obtiennent pas autant de travail, ni la même médiatisation, que leurs homologues masculins. Marie Buscatto, chercheuse au CNRS et auteure du riche et captivant ouvrage « Femmes du jazz » (1), nous livre sa réflexion sur cette discrimination, surprenante en un secteur pourtant réputé comme ouvert d’esprit.