lundi 11 février 2013

Vacances italiennes: de Gardanne à Candiolo

J'entame une série de posts qui doivent résumer les agréables souvenirs du voyage à travers l'Italie du Nord effectué fin juillet début aout 2012 pendant deux semaines.




Ce matin débute une grande et belle journée. Il débute mon premier voyage à moto sur une longue durée, deux semaines, et une distance à franchir estimée à plus de 2600 km. A ma grande surprise, moi qui suis très nerveux avant chaque départ, je suis serein. Tout un état d'esprit. Je suis bien accompagné çà aide.

 




Top départ... Faux départ, j'avais oublié un détail. Une fois la route réellement engagée, nous parcourons les premiers kilomètres sur des routes bien connues. Je suis fort agréablement surpris du comportement de la moto. Même fortement chargée, elle se révèle saine et agréable. J'ai toujours un rossignol introuvable qui m'accompagne.... Désagréable à la longue!

Nous enquillons l'autoroute en direction des Alpes et Briançon. Dans la lumière du matin les paysages restent agréables. La faible circulation me surprend pour un samedi. Les "Huns" ne sont pas encore là. Tant mieux, çà me permet une conduite plus décontractée et un regard serein vers les collines qui entourent la vallée de la Durance. Cette autoroute,  je l'utilise depuis des années. Mais à chaque foi les paysages qui l'entourent me charment. Cette lumière de Provence, si vive, met en valeur les pénitents des Mées ou les falaises qui amputent les collines pour permettre le passage de l’autoroute.

Je roule aux alentours de 110 sur le trajet autoroutier, nombreuses sont les voitures qui nous doublent. Certains conducteurs nous regardent d'un air narquois. Les kilomètres défilent et la température monte. La sortie de l'autoroute est encombrée. C'est là que j'apprécie de rouler à moto et de pouvoir me faufiler. En reconnaissant certains véhicules, je ne peux m’empêcher de sourire....Arrivés à Tallard, il est temps de se délasser un moment. C'est que, mine de rien, une certaine tension s'est accumulée.  Avant d'attaquer les premières courbes, il vaut mieux qu'elle retombe. Ces premiers virages, je les attends avec impatience. J'aime bien la petite route qui permet d'éviter Gap au sortir de Tallard.


Elle est longtemps fraîche, à l’abri des montagnes et laisse transpirer le calme du coin. La fraîcheur des champs non encore fauchés. C'est un régal. en retrouvant la nationale et les files de voitures à partir de Chorges il me faut rester concentré. Même si aux feux j'apprécie le paysage. Le Massif de .... est sous une superbe lumière. Il me faudra y traîner mon appareil photo un de ces jours.


No longeons le lac de Serreponçon étrangement plein en cette fin juillet. Passé Embrun la circulation se fait moins dense et la nationale déroule son bitume sous les roues de la TBird sans soucis. Les températures restent très agréables. Cependant,  quelques nuages se montrent menaçants. Au niveau de Largentière, le Pelvoux nous domine et quelques projets m’effleurent.


Passé Briançon, c'est la Montagne. Avec sa majuscule bien méritée. Nous remontons la vallée de la Clarée sur quelques kilomètres histoire de trouver un restaurant .


Ce n’est pas gagné mais quelle vallée ! Nous enchainons avec gourmandises les lacets du col du Montgenèvre. La frontière est transparente. Espace Shengen oblige. Mais çà fait un drôle d'effet de passer devant les baraquements des douaniers vides. Côté italien la grisaille domine. Nous descendons vers Clavières. Les successions de tunes donnent à voir!

 

 Nous quittons la nationale et attaquons le col de Sestrières. Le paysage se fait sauvage. Dans la grisaille orageuse la Montagne impose une atmosphère assez sombre. Falaises, éboulis et pentes vertigineuses nous entourent.





Sestrières, la station paraît bien grise mais l'architecture de quelques immeubles attire le regard. Pas grand monde en cette saison d'été.
  
  
photo: Michèle PONCELET
Dans la descente, nous croisons de nombreux cyclistes. Col à plus de 2000 oblige !



La descente vers Pinerollo est agréable. D'autant plus, qu'au loin, un coin de ciel bleu s'agrandit petit à petit et semble nous appeler.

Premier arrêt dans une ville italienne. Décidément je ne suis pas à l'aise avec la signalisation. Mais une fois assis à l'ombre d'un parasol on oublie la fatigue et on apprécie l'architecture. Dommage que je n'ai fait aucune photo de Pinerollo.

Maintenant nous ne sommes plus très loin de l’hôtel. Pour le rejoindre, nous mettons le GPS en route. Après quelques détours, le temps de comprendre les indications de la machine, nous arrivons sur la commune de Candiolo où se trouve notre hôtel. Et surprise ! Le GPS nous arrête au milieu d'une zone industrielle devant un centre de congrès fermé. Au vu de l'état de la façade, la fermeture doit dater d'un moment. Nous reprenons la route, un peu, beaucoup, inquiets sur le lieu de notre nuit, quand quelques centaines de mètres plus loin l'hôtel se dresse sur notre gauche. Nous poussons un ouf de soulagement commun.


L'itinéraire


L'ensemble des photos de cette journée.



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