Même, si nous sommes furieux des difficultées rencontrées pour nous garer, le sourire revient avec le feu d'artifice.
Un grafeur afine la déco murale.
Que de monde , que de monde.... On fait la queue partout , prendre des tiquets boissons, manger ,aller aux toilettes (sèches).... L'impatience et un brin de déception se lit dans les yeux des gens que nous croisons.
Le début du premier spectacle, Ysae, coupe net les médisances. Ses textes perclus d'un humour acerbe et d'une grande sensibilité capte l'attention du public de la grande scène.
Rapidement Anis prend la suite . Il nous présente des morceaux ska et raeggae bien léchés. L'ambiance est à la danse.
Ce que j'aime chez ce chanteur , c'est son groove chaud. Ses textes concis portent un regard clair sur la société.
Bientôt 22h00 et ....
J'attends Izia avec impatience. Je l'ai découverte en regardant une émission de télévision tard le soir... comme quoi l'insomnie çà a du bon quelquefois.
Elle apparait , seule, sur la scène. Elle est vétue d'un short serré, bas et bottines. Un cuir recouvre ses épaules. La Rockeuse est de sortie ! elle entame des riffs sur un tempo calme. Progressivement tout s'emballe et c'est parti !!!
La fougue de ses dix huit printemps s'exprime à travers un rock endiablé et une expression scénique très vive. C'est le moins qu'on puisse écrire. Et quand elle dit "Le rock c'est moi en musique" , ce n'est pas de la frime . elle le vit et le partage avec son public.
D'ailleurs son groupe de potes n'est pas en reste pour chauffer l'ambiance
Mais celle qui mène le bal c'est Izia.
Je ne me lasse pas de la photographier. Ses mimiques , ses gestes illustrent parfaitement les textes de ses chansons en anglais.
La salle en est retournée et moi aussi . Et dire qu'elle ne peut que progresser !
Pour vous faire toucher du doigt le talent de la demoiselle , rien ne vaut une petite vidéo.
Et une belle reprise ...
Il n'a pas fallut longtemps pour que le concert suivant démarre .
Charlie Winston rentre en scène. Malheureusement le chapiteau est trop petit pour contenir les 15.000 à 17.000 spectateurs (selon la presse) venus admirer le Dandy britanique. Il s'exprime dans des styles très variés - soul, blues, jazz ou pop - Mais nous ne pouvons nous mettre à l'abrit du froid dans le chapitau. Et le concert perd de son sel.
Nous sortons et apprécions la vidéo projetée sur le mur d'une maison.
La classe ! Mais vaincus par la fraicheur nocturne nous avons du quitter la soirée à notre grand regret.
Pour se consoler, une petite vidéo.
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