mardi 23 juin 2020

Chris Rea - Ticket for Chicago (Ticket pour chicago)





Cette chanson est extraite de l’album « Blue Guitars » (CD 02 Country blues) de Chris Rea publié en 2005.

L’artiste aborde la grande migration des ouvriers agricoles du sud vers le nord industriel par le moyen de transport le plus utilisé à l’époque. 



 

Rory Gallagher - A Million Miles Away (A un million de Miles)



 Rory Gallagher publié cette chanson pour la première fois sur l’album Tattoo en 1973. On la retrouve sur les album « live » et les compilations suivante : , Irish Tour 74, Irish Tour ’74, Big Guns : The Very Best of Rory Gallagher, Disc 2, Live at Montreux, Disk 1 (1977), The Essential, Disc 2, Crest of a Wave : The Best of Rory Gallagher, Disk 1, Irish Tour ’74 Remastered DVD & Blu Ray


 

lundi 22 juin 2020

Little Feat - Dixie Chicken (Poulet sudiste)


Voici la chanson titre, Dixie Chicken, du troisième album de Little Feat publié en 1973. Un album qui garde nombre des excentricités lyriques des deux premiers albums tout en incluant des influences R&B de la Nouvelle-Orléans. Ce morceau arrangé avec un style country-funk reflète bien l’ambiance générale relax et funky de l’album.

Et au passage elle donne une recette : comment plumer un poulet un peu naïf. çà marche même s’il n’est pas sudiste !

 

BB King - Every Day I Have the Blues (Chaque jour, j’ai le blues)



« Every Day I Have the Blues » est une chanson de blues qui a été interprétée dans une variété de styles. Une première version de la chanson est attribuée à Pinetop Sparks et son frère Milton ou Marion. Elle a été interprétée pour la première fois dans les tavernes de Saint-Louis par les frères Sparks et a été enregistrée le 28 juillet 1935 par Pinetop avec Henry Townsend à la guitare. La chanson est un blues de douze mesures qui met en vedette le piano de Pinetop et la voix de fausset de Marion.


En 1955, B.B. King enregistre sa propre version de la chanson chez Capitol Records à Hollywood. 
  

dimanche 21 juin 2020

Beth Hart - Just a Little Hole (Juste un petit trou)







Cette chanson a été publiée sur le troisième album de Beth Hart Screamin’ for My Supper » en 1999.

C’est une bballade douce et triste évoquant le coup de blues causé par l’abandon d’un amant indélicat


 


Luther Allison - Hand Me Down My Moonshine



Cette chanson est extraite de l’album éponyme « Hand Me Down My Moonshine » enregistré en sessions entièrement acoustiques. Cet album, publie en 1992 chez in-akustik (Allemagne), est rafraîchissant. Luther Allison y démontre un côté caché de son talent. Bien qu’il y ait quelques riffs hard rock, son jeu révèle une grâce et une subtilité nouvelles.

C’est du blues taillé à blanc : guitare acoustique, basse, pedal steel guitar, harmonica et chant. en l’écoutant on a l’impression qu’il s’agit d’un groupe d’amis qui se retrouvent, s’assoient et jouent leur musique pour eux. À part « You’re the One » et « Meet Me in My Own Hometown », Luther Allison a écrit l’ensemble de l’album.

Bernard Allison soutient son père à la guitare slide acoustique. Une puissante qualité émotive se manifeste dans l’œuvre de Bernard, souvent perdue avec l’ajout de guitares électriques. Comme les instruments sont à l’arrière-plan, on souligne les inflexions subtiles et la sincérité de la voix de Luther. C’est ce qui ressort le plus clairement dans « Hand Me Down My Moonshine », Après un solo de guitare en plein de tristesse, Luther adoucit sa voix pour en faire un appel à la prière :


 

samedi 20 juin 2020

Samantha Fish - Soft and Slow (Doucement et lentement)






Cette chanson est extraite du premier album de Samantha Fish, « Runaway » , publié en 2011.

Sur un rythme de rythm’n’blues, la chanteuse déclare sa flamme et son ambition romantique pour l’avenir. Même si le doute est présent. On retiendra que la guitare est toujours présente, avec finesse pour souligner les mots importants.


 

Muddy Waters - Champagne & Reefer (Champagne & joint)




« Champagne & Reefer » a été écrit par Muddy Waters et figure sur son quatorzième et dernier album studio, King Bee de 1981, produit par Johnny Winter et sorti sur le label Blue Sky. La chanson met en vedette l’un des groupes les plus fumants de Muddy : « Steady Rollin’’’ Bob Margolin et Johnny Winter - guitares, Pinetop Perkins - piano, Jerry Portnoy - harmonica, Willie »Big Eyes" Smith - batterie et Calvin Jones – basse.

Muddy Waters a interprété la chanson en direct avec son groupe avec Mick Jagger, Keith Richards et Ron Wood des Rolling Stones assis au Buddy Guy’s Checkerboard Lounge à Chicago le 22 novembre 1981. Les Stones revisiteront la chanson en 2008, avec le guitariste de Muddy, Buddy Guy, dans le film de concert Shine A Light, réalisé par Martin Scorsese.

Cette chanson est un plaidoyer pour la décriminalisation de la marijuana, La mélodie présente un rythme lent et bouillonnant qui ponctue les témoignages du cœur de Muddy sur les choses les plus simples de la vie : le joint quand il veut se défoncer, le champagne quand il veut boire, et sa femme quand il se sent seul

vendredi 19 juin 2020

Susan Tedeschi - Just Won’t Burn (1998)





Si vous pensez que les blancs ne peuvent pas chanter le blues, vous n’avez pas entendu Susan Tedeschi. En 1998, à 28 ans, elle publie son second album. Le premier chez un grand label. 

Originaire de Boston, elle est une chanteuse extrêmement talentueuse qui est souvent comparée à Janis Joplin et Bonnie Raitt, et ce à juste titre. Son chant est chargé d’émotion et très entraînant. Cet album fait suite à Better Days publié en 1995.


 

Tony Joe White - Undercover Agent Of The Blues (agent infiltré pour le blues)







Cette chanson a été écrite par Tony Joe White et sa femme Leann White pour Tina Turner. qui la publia sur son album « foreign affair » en 1989.

Tony Joe White l’a enregistrée à son tour sur son album « Closer to the Truth » en 1991"


jeudi 18 juin 2020

Gary Moore - With Love (Remember) (Avec mon Amour (souvenir))



 


Gary Moore est nostalgique et c’est une belle ballade ! Ce n’est pas un blues de forme classique, mais l’esprit est là.

Cette chanson fait partie des trois morceaux inédits publiés au sein de la compilation « Ballads & Blues 1982-1994 » de Gary Moore publiée en 1994. Avec One Day et Blues for Narada

 

Otis Taylor - Nasty Letter (lettre désagréable)




Otis Taylor peut rendre les gens nerveux. Son point de vue sur le blues est provocateur, en colère, agressif et conflictuel, en raison autant de Peter Tosh que de Charley Patton. Bien qu’il porte la poussière du country blues des années 1920 dans ses chansons principalement acoustiques, ses dénonciations contre les injustices sociales sont tout à fait contemporaines. Otis Taylor est un auteur-compositeur souvent pédant, mais il s’en sort par bravade et conviction, et comme un conducteur qui grille un stop, il est sûr de sa destination.

Cette chanson, extraite de l’album "Truth Is Not Fiction", publié en 2003, en est l’exemple même.


 

mercredi 17 juin 2020

Robert Plant & The Sensational Space Shifters - « Little Maggie »






Cette chanson est extraite de l’album Lullaby and … the Ceaseless Roar publié en 2014 par Robert Plant accompagné de son groupe he Sensational Space Shifters.

Cet enregistrement représente une vision elliptique de Plant sur une chanson folklorique des Appalaches. Elle avait déjà été travaillée sur l’abum « Raising Sand ».

 

Rory Block : l’héritière



Rory Block a été cinq fois lauréate d’un Blues Award, et avec des albums comme « A Woman of Soul », il est facile de comprendre pourquoi. C’est le premier d’une série d’albums intitulée « Power Women of the Blues ». Celui-ci est un hommage à Bessie Smith.

L’album contient des chansons bien connues comme « Do your Duty », « Gimme a Pigfoot and a Bottle of Beer » et « Need a Little Sugar in My Bowl ». Mais Block offre aussi des airs moins familiers comme « Jazzbo Brown from Memphis Town », « I’m Down in the Dumps » et la rare et excitante offrande de gospel, « On Revival Day ».


mardi 16 juin 2020

Joe Bonamassa - Dust bowl (2011)





« Dust Bowl » est le neuvième album studio du chanteur et guitariste de blues rock américain Joe Bonamassa, sorti en mars 2011.

L’illustration de la pochette est basée sur une photographie célèbre d’Arthur Rothstein (1936)

« Dust Bowl » sonne comme un album rock des années 70. En même temps, au vu de son expérience, Kevin Shirley connaît son affaire. Les qualités techniques de Joe Bonamassa lui permettent de créer des solos de guitare qui font l’effet de coups de poing à l’estomac à leur auditeur. La rapidité des riffs est équilibrée par quelques gammes bluesy au vibrato impeccable. On ne peut rester indifférent. Il a le sens de l’image musicale. Par moment, à l’écouter nous avons le sentiment de nous retrouver dans un film de John Ford et des images mentales de trains, de champs de coton, de chagrin d’amour, d’aliénation, de femmes maléfiques et de mort nous apparaissent en fonction des chansons.

 

Buddy Guy, le blues est vivant et bien vivant



"Tant que je suis là, le blues est vivant et bien vivant", chante Buddy Guy sur le titre de son nouvel album. Buddy Guy aura 82 ans en juillet, mais sa voix reste souple et forte, jouant de sa guitare toujours aussi férocement et ardemment. « The Blues Is Alive and Well » est son 18e album solo dans une carrière qui a débuté chez Chess Records en 1958, en tant que guitariste de session pour Muddy Waters, Howlin’ Wolf et Sonny Boy Williamson. Buddy Guy a collaboré avec Junior Wells dans les années 1960 et a élargi son audience vers le grand public rock’n’ roll la décennie suivante en ouvrant pour les Rolling Stones.


 

lundi 15 juin 2020

Joanne Shaw Taylor – The best thing (La meilleure chose)






Cette chanson, écrite par Joanne Shaw Taylor est extraite de son album Reckless heart publié en 2019.

Elle a été écrite juste après que l’artiste ait été « larguée » et à la suite d’un concert de Chris Stapleton auquel ses amis l’avaient emmenée. Il en résulte une mélodie soul à mi-tempo dont la rumeur prétend qu’elle a été écrite ce soir-là à l’aide de quelques verres.



 

Led Zeppelin - Kashmir




Kashmir est issue du sixième album studio de Led Zeppelin intitulé « Physical Graffiti » et publié le 24 février 1975. Les paroles de la chanson auraient été écrites en 1973,par Robert Plant au cours d’un Voyage au Maroc.

Dans une interview, Robert Plant a affirmé que cette chanson était celle qui représentait le mieux le groupe. De fait, entre sa création, en 1975, et la dissolution du groupe, en 1980, le quatuor l’a jouée à chaque concert.



Meklit - Sweet or salty (Sucré ou salé)


Cette chanson est extraite du second album de Meklit « When the People Move, the Music Moves Too » (2017).
Meklit est une chanteuse et compositrice éthiopienne-américaine.

Sa musique est empreinte de poésie et de multiplicité, des sons hybrides de Tizita (musique obsédante et nostalgique) puisant dans son héritage éthiopien, au jazz, au folk, au hip-hop et à l’art rock. Elle décrit avec justesse sa musique comme émanant de « l’entre-deux-espaces ». L’écoute de Meklit nous transporte dans un espace qui joindrait l’Afrique et l’Amérique, nous incitant à franchir les frontières entre langues, tribus et disciplines. Sa musique se situe sur la ligne du trait d’union, née aussi bien de San Francisco que d’Addis-Abeba.


Jimmy Reed - Baby What You Want Me To Do (Bébé, que tu veux que je fasse)



« Baby What You Want Me to Do » (parfois appelé « You Got Me Running » ou « You Got Me Runnin’ ») est une chanson blues qui a été écrite et enregistrée par Jimmy Reed en 1959. Certains historiens du blues attribuent à sa femme Mama Reed l’écriture des paroles.

Le critique musical Cub Koda décrit cette chanson comme étant « d’une simplicité trompeuse » et comme « une chanson si basique et simple qu’elle semble avoir existé depuis toujours ». Cependant, contrairement à un blues typique à douze mesures , des substitutions d’accords dans les mesures neuf et dix sont intégrées dans la structure musicale. Ce qui ne la prend pas si facile à interpréter

Cette chanson a eu un grand succès à l’époque et le site « secondandsongs » compte 104 reprises par des artistes aussi divers que qu’Etta James ou Johnny Rivers en 1964, Elvis Presley en 1971 ou Neil Young en 1996.