Billie Holiday - You Let Me Down (Tu m’as laisée tomber)

Le titre de Billie Holiday ’You Let M^e Down’ est sorti chez Brunswick en décembre 1935. Il aurait été disponible à l’époque sur vinyle 78 tours de dix pouces. Il faisait partie d’une série de disques que Billie Holiday avait réalisée pendant l’année où elle avait signé chez ce label. Elle a été enregistrée avec le Teddy Wilson Orchestra et a été un nouveau succès pour Billie Holiday.

Dans cette chanson, Billie Holliday fait une démonstration magistrale du rôle de l’interprète. Elle y exerce un contrôle presque magique sur des mots fatigués, les revitalisant et poussant vers une critique du contexte culturel duquel ils émergent. 

En première écoute, dans la chanson, Billie Holiday s’adresse à un amant qui l’avait auparavant mise sur un piédestal et qui l’en a maintenant chassée. Mais le ton, la tension et la colère de sa voix poussent les auditeurs (trices) à aller plus loin dans leur réflexion. La chanteuse invite les femmes à réfléchir sur leurs propres expériences d’oppression. La chanson met en évidence la nature patriarcale d’être sur un piédestal : apparemment glorifiée mais rendue passive dans le processus de promesse au monde par un autre et donc essentiellement dépourvue de pouvoir.
Grace à l’interprétation de Billie Holiday, cette chanson représente une dénonciation de la condition féminine.

Chris Rea - Too Much Drinkin’ (Trop de boisson)

 



Cette chanson est extraite de l’album « Blue Guitars » (CD 02 Country blues) de Chris Rea publié en 2005.
 
Dans cet album l’artiste aborde tous les aspect de la vie. Y compris les ravages de l’alcoolisme

Muddy Waters, James Cotton et johnny Winter : Breakin’ It Up & Breakin’ It Down

 


En mars 1977, Muddy Waters, Johnny Winter et James Cotton ont fait une tournée de concerts ensemble pour soutenir le dernier album, intitulé « Hard Again » de Waters, que Johnny Winter avait produit et où il avait aussi joué quelques parties de guitare. James Cotton avait joué les parties d’harmonica.

Samantha Fish - Money To Burn (De l’argent à brûler)

Cette chanson est extraite du premier album de Samantha Fish, « Runaway » , publié en 2011.

Un blues lancinant à l’ambiance musicale lourde qui reflète bien le texte.

Beth Hart - Let it grow (Laisse le grandir)

 




Une jolie balade écrite par Beth Hart publiée sur son album « War in my mind » (2019)

Comment laisser se développer les sentiments pour qu’un couple se construise.

Susan Tedeschi - Gonna Write Him A Letter (Je vais lui écrire une lettre)

 

Une chanson écrite par Susan Tedeschi, publiée sur son premier album, Better Days, en 1995.

Cette chanson se résume en quelques termes : Amour, tromperie, jalousie et règlement de comptes. Le rythme, bien construit, souligne l’évolution du ressenti du personnage évoqué dans la chanson

Gary Moore : Separate Ways (Chemins Séparés)

Joe Bonamassa - King Bee Shakedown

Cette chanson est extraite l’album « Redeption » de Joe Bonamassa.
C’est un boogie puissant où les cuivres tentent de sonner un tantinet jazzy alors que Joe Bonamassa, à la guitare pousse l’ambiance au rockabilly. Surprenant !

Cette chanson s’écoute sur plusieurs niveaux. elle raconte l’histoire d’un chef de bande de racketteurs en première instance. Mais elle fait aussi référence à de nombreux tires classiques du blues. Le premier auquel on peut penser est "I’m a King Bee" de Slim Harpo (repris avec succès par les Rolling Stones.) . Le second c’est "Dust my broom" de Robert Johnson. On trouve un troisième tire aussi Boom, boom de John Lee Hooker. Cherchez les autres !

Chet Baker - My Funny Valentine (Ma Valentine amusante)

My Funny Valentine est une chanson de Richard Rodgers et Lorenz Hart tirée de la comédie musicale américaine Place au rythme (Babes in Arms) de 1937. Après avoir été enregistrée par Chet Baker, Frank Sinatra et Miles Davis, la chanson est devenue un standard de jazz populaire, apparaissant sur plus de 1 300 albums de plus de 600 artistes.

Avec Shemekia Copeland, le blues a de l’avenir (JDD)

Damien Burnier - Le Journal du Dimanche, vendredi 23 novembre 2012

A 33 ans, l’Américaine a déjà gagné ses galons de Queen of the Blues. Elle clôt sa mini-tournée hexagonale lundi à Paris, au New Morning.

Le coup de la nouvelle étoile du blues, de l’artiste qui dépoussière le genre, on nous l’a déjà fait. Tous les 4-5 ans, émerge un jouvenceau censé être adoubé par les vieux maîtres (c’est la maison de disque qui le dit), tout en élargissant les horizons. A chaque fois ou presque, il a une guitare à la main, clame sa dévotion pour Robert Johnson mais se confond plus ou moins avec Steve Vai, autant dire qu’il se regarde jouer des solos interminables et déshumanisés. Si l’étiquette blues a quelque chose d’authentique, les contrefaçons pullulent. Rien que pour ça, se pencher sur le cas Shemekia Copeland s’avère rafraîchissant.

Samantha Fish - You Got It Bad (Tu as mal)

Cette chanson chanson extraite de l’album « Kill or be kind » de la guitariste, auteur, compositrice Samantha Fish ,publié en 2019, a été coécrite par Samantha Fish et Eric McFadden.
C’est un blues saccadé et intense dont la musique souligne la force des paroles.
Paroles qui mettent en avant la souffrance induite par une rupture quand une relation était basée surun attachement qui ressemblait plus à un esclavage qu’à de l’amour.

The shapes have shifted, chasing a ghost

Your slave to the thing that you love the most

La situation a changé, chassant un fantôme

Ta servitude pour la créature que tu aimes le plus

Beth Hart - Try a little harder (Essaie un peu plus fort)

Cette chanson, écrite par Beth Hart, a été publiée sur son album « War in my mind » (2019).

Elle traite du démon du jeu envahissant et obsédant. Une balade au rythme obsessionnel comme le sujet traité….

Chris Rea - KKK Blues

 

Cette chanson est extraite de l’album « Blue Guitars » (CD 02 Country blues) de Chris Rea publié en 2005.

Un blues dépouillé et puissant qui met le doigt sur le racisme et la terreur générée par le Klux Klux Klan (KKK). L’un des meilleurs albums de l’artiste et pourtant le plus interminable composé de onze CD et d’un DVD.

Robert Plant - Heaven Sent (Envoyé du Ciel)

 
Cette chanson a été coécrite par Robert Plant, et les cinq autres membres du groupe « The Sensational Space Shifters ».

Elle est extraite de l’album Carry Fire publié en 2017.

On retrouve dans cette chanson une atmosphère « planante » comme les aime Robert Plant dans de nombreuses chansons. Elle incite au calme et à la rêverie.

BB King - What Can I Do (Que puis je faire)

 



Cette chanson, écrite par Jules Taub et B.B. King, a été publiée pour la première fois sur un 45T de BB King en face A (« Ten long years » en face B) en 1955. Elle a ensuite intégrée au 33T de BB King intitulé « The Blues » en 1958.

Duke Ellington – Just A-Sittin’ & A-Rockin’

 
"Just A-Sittin’ and A-Rockin’" est une chanson de 1941 composée par Duke Ellington et Billy Strayhorn, avec des paroles écrites par Lee Gaines. Il est sorti en 1941 sur son album "Take the’A’ Train" (Vintage Jazz Classics).

Ella Fitzgerald interprète cette chanson sur son album « Ella Fitzgerald Sings the Duke Ellington Song Book » en 1957.

Joe Bonamassa - Molly O’

 

Cette chanson est extraite de l’album « Redemption » de Joe Bonamassa.

Elle raconte l’histoire tragique d’une femme issue d’un petit village irlandais, qui périt en mer pendant son voyage vers une nouvelle vie. La batterie et une ligne de basse fortement ponctuées, encadrent bien le morceau. Joe Bonamassa chante : "A marée haute, qu’elle s’élève vers le ciel - Molly O !". Le pont, en mode rock celtique, cadre bien avec le texte. Et Joe Bonamassa achève de perdre ses auditeurs dans un solo de guitare slide en version océan déchaîné.

Pink floyd - On the turning away (se détourner)

On the Turning Away est une chanson du groupe de rock progressif britannique Pink Floyd. Elle apparaît sur l’album A « Momentary Lapse of Reason » en 1987 ainsi que sur l’album en concert « Delicate Sound of Thunder » sorti un an plus tard. Elle fut souvent jouée en concert lors des tournées des deux derniers disques du groupe.

Les paroles sont de David Gilmour en collaboration avec Anthony Moore.

La chanson évoque les souffrances subies par certaines personnes dans le monde (pauvreté, oppression, etc) et de l’indifférence des gens. Les paroles finissent sur une touche d’espoir en disant qu’il faut arrêter de tourner le dos à tout cela et qu’il faut agir et vivre en s’aidant mutuellement.

Samantha Fish – Dirty (Salie)

Cette chanson a été écrite par Samantha Fish en collaboration avec Kate L Pearlman et a été publiée sur son album Kill or be kind publié en 2019.

Balade autour de l’amertume d’une femme trahie et délaissée qui s’est sentie « salie » par la relation avec son ex. 

Chris Rea - Can’t Stay Blues

 

Cette chanson est extraite de l’album « Blue Guitars » (CD 02 Country blues) de Chris Rea publié en 2005.
Un blues dépouillé et puissant qui met le doigt sur la tentation de la migration vers le Nord industriel pour échapper aux conditions de travail insuportables et à la pauvreté du Sud agricole.