Une belle journée s’annonce. Ciel bleu et températures
douces au menu. Qui l’eu cru en ce mois de février ? Nous quittons Carnon
en direction de Mauguio. Voie rapide, puis nationale.
Nous pénétrons dans le bourg et la circulation se fait dense. Je crains le pire et j’ai raison. Nous sommes jour de marché, les rues sont barrées, les panneaux indicateurs inutilisables au centre du village. Horreur… Et le comble se trouve dans le contournement de la place du marché. On ne se rend compte que celle-ci est barrée que quand on est engagé sur la voie concernée. Merci Monsieur le Maire….
Mauguio |
Nous pénétrons dans le bourg et la circulation se fait dense. Je crains le pire et j’ai raison. Nous sommes jour de marché, les rues sont barrées, les panneaux indicateurs inutilisables au centre du village. Horreur… Et le comble se trouve dans le contournement de la place du marché. On ne se rend compte que celle-ci est barrée que quand on est engagé sur la voie concernée. Merci Monsieur le Maire….
Mauguio Centre village |
Maugiuo est une petite ville de quinze mille habitants organisé de façon circulaire autour de sa motte féodale. Cette motte castrale est la plus grande du sud de la France conservée en l'état.
Bref après ces quelques péripéties, nous prenons la route de
Castries. Elle commence par le franchissement d’un pont sur le canal d’irrigation Philippe
Lamour..
Ce canal, construit dans les années soixante, amène l’eau du
Rhône jusqu’à Mauguio. Il a été l’âme du développement agricole et touristique
du Languedoc.
Nous traversons, ensuite, la grande plaine. Une route bien
droite et ennuyeuse jusqu’à Castries. Sans parler de la circulation qui n'est pas à négliger.
Castries est une commune que l’on repère de loin grâce aux tours de son
château perché au sommet d’une colline. Le bâtiment actuel date du XVIeme
siècle et a été racheté récemment par la commune à l’Académie Française. Il
comporte deux corps de logis en équerre (un troisième aurait dû terminer le U
entourant la cour mais n'a pas été construit). Ces logis sont cantonnés de
trois pavillons carrés coiffés de toits à brisis récemment restitués, couverts
de tuiles vernissées. Actuellement en restauration complète, le château n'est pas
ouvert à la visite. Et c’est bien dommage.
Les arches d'un ancien moulin à huile dans le centre du village sont remarquable aussi.
Nous embrayons sur la
D68 qui monte plein nord. Mais cette route est vraiment
ennuyeuse. Trop lisse, trop
large et chargée en terme de circulation. Nous la quittons pour la D109 puis la D26, sur la droite, qui serpentent entre pinèdes, exploitations agricoles et garrigue. C’est vraiment une autre façon de rouler. Moins rapide mais tout le plaisir d’un contact plus proche avec l’environnement est bien présent.
large et chargée en terme de circulation. Nous la quittons pour la D109 puis la D26, sur la droite, qui serpentent entre pinèdes, exploitations agricoles et garrigue. C’est vraiment une autre façon de rouler. Moins rapide mais tout le plaisir d’un contact plus proche avec l’environnement est bien présent.
Ceci nous amène à Tréviers.
Arrivé à la nationale, il faut prendre à droite puis, au rond point
s’engager à gauche. Direction Saint Martin de Londres.
Sorti du village, les vignes et les pinèdes reprennent leur droit. Le pic Saint Loup se détache sur notre gauche. Son profil évoque une pointe s’élançant vers le ciel. Certains l’appellent même la Sainte Victoire du Languedoc. Ce qui est, à mon avis, un tantinet chauvin, une faute de gout. Le pic Saint Loup est unique en son genre. Il constitue une réserve protégée avec la montagne de l’Hortus qui lui fait face au nord. Cette montagne est caractérisée par une longue falaise et la route que nous empruntons se glisse entre ces superbes monts.
Sorti du village, les vignes et les pinèdes reprennent leur droit. Le pic Saint Loup se détache sur notre gauche. Son profil évoque une pointe s’élançant vers le ciel. Certains l’appellent même la Sainte Victoire du Languedoc. Ce qui est, à mon avis, un tantinet chauvin, une faute de gout. Le pic Saint Loup est unique en son genre. Il constitue une réserve protégée avec la montagne de l’Hortus qui lui fait face au nord. Cette montagne est caractérisée par une longue falaise et la route que nous empruntons se glisse entre ces superbes monts.
Nous longeons les falaises de la Montagne d’Hortus qui dominent la vallée sur notre droite.
Le château de Montferrand est une forteresse médiévale du XIIe siècle construite sur les ruines d’une place forte romaine.. Initialement propriété des comptes de Toulouse, elle passe aux mains des évêques de Maguelone. En 1622, lors des rébellions huguenotes, les troupes catholiques du duc Henry de Montmorency tentèrent sans succès d’assiéger le château. Il a été détruit en 1698 car il a perdu son importance stratégique.
Nous montons vers un col en suivant une course cycliste de contre la montre. Ce qui n’est pas simple. La moto qui protège le cycliste devant nous nous empêchant de passer. Et ce, en toute illégalité, la route étant ouverte à la circulation. En haut du col, un public assez nombreux applaudit le sportif.
Parallèlement, un beau paysage avec une descente en pente douce s’offre à nous. Nous quittons le cycliste avec plaisir en nous engageant en direction de Saint Martin de Londres.
Saint Martin de Londres, c’est jour de marché. Nous nous
garons tant bien que mal à proximité d’un bar. Évidemment toutes les places au
soleil sont prises. Donc nous nous asseyons à la seule place qui reste. A
l’ombre.(photo d'illustration prise lors d'un précédent passage dans le village)
Le village est centré autour de sa Place des Platanes –
platanes centenaires. Elle a conservé une bonne partie de ses remparts du XIVe
siècle et, pour partie, l'ancien enclos seigneurial du XIIe siècle, le vieux
fort, dont il subsiste une porte, tandis que le presbytère occupe l'ancienne
maison claustrale au-dessus des restes d'un porche.
L'église Saint-Martin est une église romane construite au XIe siècle a été construite par les moines de Saint-Guilhem-le-Désert. Elle occupe le centre du village. Elle est classée monument historique. Elle est, à l'origine, construite d'après un plan centré surmonté d'une coupole. À l'extérieur, sur sa toiture de lauzes, un lanternon est édifié qui abrite une petite cloche. Un autre clocher à une baie est ajouté au XVIIIe siècle, dont la cloche réalisée par le maître fondeur montpelliérain Jean Poutingon est également classée monument historique.
La Tour
de l'horloge, vestige de l'enceinte médiévale, elle est surmontée d'une
tourelle conique postérieure sur laquelle fut installé un petit campanile comportant une cloche.
tourelle conique postérieure sur laquelle fut installé un petit campanile comportant une cloche.
Les nombreuses ruelles et les maisons pittoresques au cœur de
l'ancien village méritent que l’on en fasse le tour..
Puis nous repartons par la route dite de Frouzet (D122) à l’assaut des collines et de la garrigue vers le Causse de la Selle. La route monte, elle est étroite et viroleuse. Que du bonheur et un paysage à s’en mettre plein les yeux. Passé un col, nous redescendons vers la vallée de l’Hérault. Une petite pose pour faire les photos et apprécier les paysages n’est pas de trop.
Nous faisons de même en arrivant à proximité du pont qui traverse le fleuve. Un vieux moulin nous tend les bras.
Nous remontons vers le Causse le Selle. La route est toujours agréable et les paysages qui dominent la vallée de l’Aude superbes. Au village, on prend à gauche
sur la D4 en direction de Saint-Guilhem-le-Désert. La route suit le plateau en pente douce dans un premier temps avant de s’enfoncer en serpentant dans un vallon coincé entre des falaises abruptes qui rejoint la vallée de l’Hérault.
Surprise ! Nouvelle pause photo ! Ces paysages qui surviennent au détours d'un virage ne cessent de me surprendre et de m'émerveiller. Cette antienne revient régulièrement dans mes comptes rendus de balade mais ce sont ces émotions ressenties, à chaque nouvelle découverte, qui me motivent à parcourir tant de kilomètres et à chercher, chaque fois, de nouvelles routes. Et si un(e) seul(e) lecteur de se blog est saisi par l'envie de visiter ces lieux, j'en serais le plus heureux.
Abbaye de St Guilhem Photo Pilago |
Nous traversons Saint-Guilhem-le-Désert car l’heure avance et en nous disant qu’une visite digne de ce nom sera au programme de notre prochaine escapade dans le coin.
Pont Du Diable Photo Pilago |
Le village est resté longtemps une étape importante pour les
pèlerins se rendant à Compostelle. Elle
a abrité une abbaye importante à l’époque médiévale.
Nous traversons le pont du diable qui relie l'abbaye de Gellone et celle d'Aniane, fondée en 777 ou 782 par saint Benoît d'Aniane.
Elle a eu une histoire mouvementée. Détruite pendant les guerres de religions, elle a été reconstruite au XVIIIeme siècle. Vendue comme bien national à la révolution, elle a été transformée en prison au milieu du XIXeme siècle, puis en centre de redressement pour enfants délinquants jusqu'en 1994.
Aniane |
Malgré ces vicissitudes, l'abbaye d'Aniane reste, pour le Languedoc, un des rares exemples complets conservés d'architecture monastique.
Tour Sarrazine Gignac - photo Lann Créü |
Eglise de Gignac |
Clermont l'Hérault |
De là nous montons vers le lac de Salagou. Une petite route serpente dans la forêt entre de belles propriétés. Et au détour d’un virage, le paysage s’ouvre et le grand lac bleu, entouré de terres rouges nous apparaît.
Nous descendons par une route étroite et sinueuse vers le lac. Un régal. Quelques photos, un pique nique sympa au bord de l’eau et au soleil, nous permettent de récupérer.
Maintenant, nous partons à la recherche d’un bar pour boire un petit café. Nous remontons en direction de Salasc; traversons les deux villages, mais aucun commerce n’est ouvert.
Nous remontons vers la nationale et redescendons vers Clermont l’Hérault où nous apprécions la terrasse ensoleillée.
Le temps passant, nous repartons par la route la plus directe vers Montpellier. Nous traversons de jolis villages. La multiplication des « zones 30 » et des ralentisseurs qui vont avec, pas forcément signalés, est vraiment pénible pour le dos des motards (es).
Les zones de garrigues, forestières et d’exploitations
agricoles alternent. Cela donne une variété de paysage qui fait que l’on ne
s’ennuie jamais. A chaque franchissement de chaînes de collines quelques
virages, trop bien arrangés, permettent de faire crisser les cales pied, juste
ce qu'il faut pour que l'on se rappelle que les pneus d'une moto sont arrondis.
A poussant nous obliquons en direction de Sète pour pouvoir longer la route qui traverse la langue de terre qui sépare l'étang d'Ingrill de la Méditerranée. La zone est protégée et il est impossible de s'arrêter pour admirer les flamands roses. Mais arrivés auprès du pont des Aresquiers, un parking s'offre à nous. Quelques photos s'imposent pour apprécier le canal du Rhône à Sète et l'étang de Vic.
Quelques oiseaux sont présents mais point de flamands. Dommage.
De l'autre côté du pont le Bois de la Fontaine semble très joli. Mais le soir vient et les frimas avec lui. Il est temps de rentrer vers Carnon.
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