Comme chaque matin, le ciel est d’un bleu très pur. C’est un moment de calme et nous apprécions de boire notre café sur la terrasse de l’hôtel. Les couleurs chaudes de la roche contrastent avec la fraicheur du bleu de la Méditerranée. On ne voudrait pas sortir de ces instants. La sérénité est en nous.
Mais ce n’est pas tout, il faut se dégourdir les cylindres. Le programme du jour est simple : rester au bord de mer.
Du
coup, nous partons en direction d’Ancone,
La petite route longe le bord de mer. Nous passons d’abord entre des propriétés et des hôtels avant que la côte ne devienne plus sauvage. Peu de végétation et beaucoup de rochers découpés par l’érosion. Nous doublons un couple de cyclistes courageux à plusieurs reprises. Ils nous rendent la politesse à chaque arrêt photo. C’est assez amusant. Un petit échange de sourire et quelques mots à chaque fois sont appréciables.
La petite route longe le bord de mer. Nous passons d’abord entre des propriétés et des hôtels avant que la côte ne devienne plus sauvage. Peu de végétation et beaucoup de rochers découpés par l’érosion. Nous doublons un couple de cyclistes courageux à plusieurs reprises. Ils nous rendent la politesse à chaque arrêt photo. C’est assez amusant. Un petit échange de sourire et quelques mots à chaque fois sont appréciables.
Le
paysage est ravissant. Il fait beau, le rythme des vagues a tendance
à nous bercer chaque fois qu’elles frappent la roche. Mais quand
on voit la hauteur limite atteinte par la houle, on se dit que, quand
la tempête frappe, l’endroit est bien moins idyllique.
Les
promoteurs ne s’y trompent pas. Ils se sont contentés de
construire sur les hauteurs. La remontée n’est pas simple. La
pente est spectaculaire et les virages serrés. L’engagement au
pilotage doit être total.
Nous rejoignons la nationale en direction d’Ajaccio. Passé la ville, nous restons sur la voie rapide en direction de Porticcio. Station balnéaire s’il en est. Que de monde ! Nous n’étions pas habitués à rouler au milieu d’une telle circulation, des voitures garées de partout. Nous ne ressentons aucun intérêt à nous y arrêter. Nous poursuivons notre route le long de la côté. Et guère plus loin, une jolie plage se présente à nous : la plage d'Agosta. Peu de monde, des endroits pour se garer… Encore trop de monde pour notre gout… Mais quand même… Il y a des choses qui me dépassent. Pourquoi s’agglutiner sur un espace d’environ un kilomètre et laisser une plage, tout aussi belle, peu fréquentée ?
Nous continuons et arrivons près d’un petit cap dominé par une tour génoise. La presqu'ile d'Isolella. Nous nous engageons sur le chemin qui en fait le tour. Nous trouvons un endroit pour nous garer.
Nous
descendons vers la mer sur des roches plates. Une famille pique-nique
non loin. Mais quel contraste entre ce lieu et la plage de
Porticcio ! L'endroit
incite à se baigner. Même si l'accès à l'eau sur les rochers
n'est pas forcément doux pour les pieds nus. Mais le plus gros
frein, et c'est l'inconvénient de la balade à moto, c'est l'idée
de se sentir salé et poisseux sous les vêtements jusqu'à la fin de
la journée...
L’endroit est beau. Mais, on souffre pas mal de la chaleur. Nous ne nous y attardons, finalement, pas tant que çà… nous retournons à la moto. L’idée m’effleure, brièvement, d’aller voir la tour génoise d’un peu plus près. Mais la chaleur nous dissuade vite. Nous repartons en suivant la côte et en appréciant le paysage. Les anses Ottioni et de Portiglioto donnent à rêver. Les zones rocheuses, restées sauvages, ne sont pas en reste. Mais qu'est ce qu'il fait chaud !! Une petite glace est la bienvenue. A Lunzettu, au croisement entre la D155 et la D55a, nous faisons une pose dans un bar-épicerie où l'accueil est vraiment sympa. Par contre, les motards présents ignorent notre « bonjour ». Bref il y a des C... partout.
Requinqués, nous nous engageons sur une petite route qui revient vers le nord. La D55a. Etroite et mal revêtue, elle représente l'archétype de la mauvaise route corse. Par contre, on zigzague dans le maquis, à l'ombre, détail à ne pas négliger, les effluves qui nous envahissent sont féériques. Bref si notre tête oublie tout, notre dos nous rappelle à la réalité à chaque nid de poule.
Arrivés à Cotti Chiavari, un beau paysage mêlant Méditerranée au loin et collines couvertes de maquis tout autour de nous.
La
route continue à flanc de colline, franchissant le col de Cortonu
mais surtout la Bocca di Gradello où la vue sur l'intérieur est
splendide.
Nous continuons dans le maquis jusqu'à Pietrosella avant de redescendre vers Porticcio et de rejoindre notre hôtel éreintés par la chaleur et la route....
Nous continuons dans le maquis jusqu'à Pietrosella avant de redescendre vers Porticcio et de rejoindre notre hôtel éreintés par la chaleur et la route....
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