Voilà une belle journée qui s'annonce. Une de plus ! Ce séjour est vraiment merveilleux. Aujourd'hui direction les aiguilles de Bavella. Nous savons que la randonnée sera longue car l'itinéraire le plus direct représente plus de cent dix kilomètres à parcourir. Et ce rien que pour l'aller.
Nous essayons de partir de « bonne heure ». C'est à dire avant dix heures du matin, ce qui devient très difficile. Mais avec un peu de détermination, même les objectifs les plus difficiles peuvent être atteints. ;-)
Nous prenons, en sens inverse, l'itinéraire qui nous avait amené de Porto Vecchio à Tiuccia par la nationale 196 jusqu'à Petreto Bicchisano. Une fois dans le village, nous prenons à gauche la D420. Sur le moment, je me demande si j'ai bien pris la bonne route. Elle suit une rue étroite et fortement pentue du village. Le revêtement est très mauvais et éprouvant pour le dos.
Finalement, en sortie du village les conditions de circulation s'améliorent. Pas pour longtemps. Nous rentrons dans une zone de travaux et la tenue de route devient, à nouveau, aléatoire sur plusieurs kilomètres. Concentré sur le pilotage, je reste indifférent au paysage. Lors d'un arrêt je me rends compte que c'est vraiment dommage. La route domine de superbes vallées.
Le petit rêve dans les collines corses s'est brutalement arrêté au détours d'un col. Nous rentrons brusquement dans une zone qui a subit un incendie il y a quelques années. Par delà la végétation qui reprend ses droits progressivement, les squelettes d'arbres calcinés subsistent. Les troncs noirs et déchiquetés subsistent pour rappeler aux voyageurs l'horreur subie. Pendant quelques kilomètres, nous voyageons la gorge serrée.
L'angoisse subsistera quand nous rejoindrons la partie de la forêt qui a échappé aux flammes. Seule l'apparition de la beauté des aiguilles de Bavella, à la sortie d'un village saura l'éloigner.
Les aiguilles se découpent dans le ciel. Lorsque nous les apercevons, pour la première fois, elles semblent loin. Elles se découpent dans le ciel au-delà des champs. Les nuages qui les entourent leur donnent un certain mystère.
Nous
nous arrêtons ici où là pour faire des photos.
Arrivés au col de Bavella, je suis surpris, une fois de plus par le monde présent. Impossible de se garer au sommet. J'ai du mal à comprendre. Nous n'avons rencontré que très peu de circulation pour y arriver et le lieux est saturé de touristes. C'est une réflexion que je me fais chaque fois que nous arrivons quelque part. A croire que les grasses matinées sont productives : elles nous évitent de nous noyer dans la circulation.
Nous nous garons un petit kilomètre plus bas la Triumph, piqueniquons puis remontons visiter les abords du col. C'est sympathique. Mais quel monde ! A force de trainer dans la montagne, nous avons oublié que l'être humain peut se montrer très envahissant.
Arrivés au col de Bavella, je suis surpris, une fois de plus par le monde présent. Impossible de se garer au sommet. J'ai du mal à comprendre. Nous n'avons rencontré que très peu de circulation pour y arriver et le lieux est saturé de touristes. C'est une réflexion que je me fais chaque fois que nous arrivons quelque part. A croire que les grasses matinées sont productives : elles nous évitent de nous noyer dans la circulation.
Nous nous garons un petit kilomètre plus bas la Triumph, piqueniquons puis remontons visiter les abords du col. C'est sympathique. Mais quel monde ! A force de trainer dans la montagne, nous avons oublié que l'être humain peut se montrer très envahissant.
La
balade se poursuit en descendant tranquillement les lacets du col .
Sans cochon sauvage, il n'y a pas de folklore ....
Une fois passé le pont qui traverse le torrent de la Vacca, nous remontons vers la Boca di Laronu où une surprise nous attend. En effet, la descente s'est effectuée en croisant peu de voitures et en ayant besoin de doubler pas grand monde. Et là... nous sommes amenés à remonter une pagaille importante. Que se passe t'il ? A proximité de ce col, il y a le début d'un circuit de canyoning et les piétons traversent en permanence.
Une
fois de plus, je suis surpris. On passe du quasi désert à la foule
rassemblée au niveau d’un « spot » . J’ai un peu de
mal à m’y faire.
Sans cochon sauvage, il n'y a pas de folklore ....
Une fois passé le pont qui traverse le torrent de la Vacca, nous remontons vers la Boca di Laronu où une surprise nous attend. En effet, la descente s'est effectuée en croisant peu de voitures et en ayant besoin de doubler pas grand monde. Et là... nous sommes amenés à remonter une pagaille importante. Que se passe t'il ? A proximité de ce col, il y a le début d'un circuit de canyoning et les piétons traversent en permanence.
La
descente reprend ses droits. Mais les voitures qui se sont accumulées
précédemment sont difficiles à doubler dans les enchainements de
courbes. Je peste un peu jusqu’à ce que j’arrive à me détacher
du groupe.
Nous
arrivons dans la plaine à Solenzara. Chaleur et odeurs de plage se
combinent. *mais le long de la route droite, on peut un peu ouvrir,
rarement gênés par un poids lourd ou un camping car. Par contre à
l’approche de Ghisonaccia, le circulation se fait plus dense et les
feux se succèdent. Bien content d’être motard et de pouvoir
remonter les files.
Le
village traversé, nous embrayons sur la D344 vers l’intérieur
par une longue ligne droite où les ralentisseurs se succèdent. J’ai
eu pris des routes plus agréables. Au bout de ce calvaire le bonheur
nous attend.
D’abord
une vallée un peu large s’ouvre à nous. Elle se rétrécit
brutalement et nous traversons le défilé d’Inzecca. C’est
spectaculaire mais court. Nous nous arrêtons au bord de la retenue
EDF de Sampolo. L’eau est d’un gris acier. Reflet des nuages qui
s’amoncellent. Je me dis que nous allons nous prendre une nouvelle
douche.
Nous ne nous attardons pas et pénétrons dans le défilé de Strette. Spectaculaire s’il en est. Et d’autant plus impressionnant que nous sommes amenés à croiser deux énormes grumiers. Chargés raz la gueule, ils redescendent des montagnes. Quelques sueurs froides mais tout se passe bien. Comment auraient ils fait face à une voiture ou, pire, à une autre camion ?. Donc gare ! Nous ne sommes jamais seuls sur ces petites routes. La montée vers Ghisoni est vraiment belle. La vallée est couverte par la forêt. J'enrage de ne plus avoir de batterie pour ma caméra embarquée. Nous nous arrêtons dans le village. Le temps de nous mettre à l’abri d’un café, il se met à tomber des trombes d’eau ! C’est ce qui s’appelle la chance de la soif.
L'orage passé, nous ressortons de notre abri et repartons. Arrovés à un croisement, un panneau indique la direction d'Ajaccio tout droit en passant par le col de Verde. Méfiance, cet itinéraire rallonge le parcours en temps et en distance...Il vaut mieux passer, comme nous l'avons fait par .le col de Sorba.
La forêt est
magnifique et le temps se levant, la lumière superbe. Un régal pour
les yeux. Malheureusement,
en redescendant côté nord, nous
traversons dans une zone dans laquelle un incendie a sévi il y a
quelques années. Quelle tristesse !
Nous rejoignons la nationale Ajaccio – Corte au sud de Vivario et là, la route que nous connaissons nous ramène vers Ajaccio puis Tiuccia.
Voilà
une belle et longue journée. Journée qui aurait pu fiir plus
difficilement si nous étions passés par le col de Verde. De retour
à l’hôtel la carte nous apprend que nous avons bouclé Ghisoni
Tiuccia en 87 kilomètres. Si nous avions pris l'autre itinéraire le
trajet aurait été de 116
kilomètres en rajoutant le fait que le revêtement de la route
jusqu'à Grossetto Prugna n'est pas forcément des
plus
modernes.
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