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lundi 25 novembre 2013

Retour vers le continent


Voilà c'est fini.... (chanson célèbre) tout à une fin et ce matin, nous terminons les bagages à la hâte. L'angoisse d'être en retard pour l'embarquement est présente. Petit déjeuné avalé,  « au revoir » appuyés et une effusion de remerciements à notre hôtesse, nous quittons l’hôtel Allegria   . dont les propriétaires, par leur sens de l'accueil, ont contribué fortement à la qualité de notre séjour..
Pour limiter nos regrets le ciel est menaçant et nous mettons les combinaisons de pluie. Histoire de dire que nous ne les avons pas trimballées pour rien.
Arrivés à Ajaccio, nous nous présentons à l'embarquement. Bien sur il faut patienter. L'Excelsior, le car-ferry qui doit nous accueillir n'est pas encore à quai. On regrette, subitement, la bousculade du matin pour être présents à l'heure. Il ne nous reste qu'à prendre notre mal en patience.





 Nous faisons la connaissance d'un couple de motards et sympathisons rapidement. Nous échangeons nos itinéraires respectifs nos impressions sur la corse, tout ce qui peut nous maintenir encore sur l'Ile de Beauté dans notre tête.
Embarquement, terminé, moto solidement arrimée,nous visitons le Car-ferry aux décoration pimpantes. On sent les origines italiennes.... dorures, décorum tout est fait pour en mettre plein la vue aux passagers.


Un petit tour sur les terrasses, nous permettent d'apprécier la vue sur le port et Ajaccio.



La ville flottante amarrée un peu plus loin nous donne l'impression d'être des petits joueurs.


L'Excelsior quitte le quai et longe la ville d'Ajaccio, ses plages et ses fortifications.




Une fois en pleine mer, nous cherchons un coin tranquille à bord du bateau pour nous reposer. Il n'y en a pas. Même, dans les salles dédiées au repos, il y a une agitation nerveuse. Toute la journée ressemblera à une errance dans les salons et sur les différents ponts du navire.



Nous retrouvons le couple de motards et reprenons notre causette, parlons moto, itinéraires, (quelle surprise!) tout ce qui peut faire passer un temps qui paraît bien long au milieu de l’immensité bleue de la Méditerranée. Nous croisons juste un catamaran de croisière et un remorqueur de haute mer. 





 Pour les prochains voyages, si les conditions le permettent, nous voyagerons de nuit à nouveau. Avec le sommeil réparateur, la traversée semble bien plus courte.

C'est avec un plaisir non fin, que nous retrouvons la côte provençale. En guise d'apéritif, nous apercevons la le cap Cissié et nous longeons d'abord la côte. On reconnait les falaises de Cassis puis les calanques. Nous contournons les iles qui marquent l'entrée sud de la rade. Riou est la première à se dévoiler et n'en est pas la moins belle.

 Le massif de Marseilleveyre se découpe sur notre droite avant que nous traversions la rade  passant entre les iles du Frioul et du Château d'If pour pénétrer, enfin, dans le port par son entrée Nord. Si cette route nous a déconcerté un moment, elle nous a permis d'admirer l'ensemble de la ville depuis la mer. C'est un vrai plaisir pour les yeux .




En rentrant dans le port nous passons à côté du Napoléon Bonaparte qui est en cours de réparation suite à son accident subit l'hiver dernier.


Débarquement, séparation avec le couple de motards et en route pour de nouvelles aventures...

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