Pages

lundi 1 septembre 2014

Découverte des garrigues de l'Hérault



Ce matin, le ciel bleu est partiellement de retour. Nous prenons la direction de Pignan. Par la D185 en passant à proximité immédiate de la prison de Villeneuve les Maguelone et du Mont Saint Bauzille. Renseignements postérieurs pris, il y a un joli point de vue sur la réserve naturelle de l'Estagnol et les étangs autour de la cathédrale Saint Pierre de Maguelone, que nous avons visitée hier, à de partir de cet endroit. Ce sera pour une prochaine balade.





Pignan, Quand on approche on aperçoit d'entrée de hautes tours bâties en opus monspeliensis (l'une d'elle est surmontée d'un campanile), d'anciennes portes de remparts ainsi que.l'hôtel de ville installé dans le château de Turenne, construit fin XVIIe siècle.

Photo d'ensemble Pignan : Les tours de Pignan, de gauche à droite : le château Turenne, le Fort Vieil, une haute tour et la tour de l'Horloge.




































On pénètre dans le vieux village en passant par la tour de l'horloge. Elle est adossée aux anciens remparts du village. Avec ses cinq mètres d'épaisseur et sa largeur supérieure à huit mètre, elle en impose au visiteur.


















Les vestiges médiévaux sont nombreux dans ce bourg et rendent sa visite, à travers les rues étroites, fort intéressante. Sous les porches, on aperçoit bien les structures médiévales avec le caniveau central et de nombreux petits détails comme les traces d'un ancien puits sur un mur joliment appareillé.











En sortant des ruelles on débouche sur une place dominée par la tour Carrée.



Cette tour carrée, en pierres de Pignan, se dresse à trente mètres de haut environ,. Elle présente des parements disposés en appareil de Montpellier : ces carreaux alternativement posés à plat et sur champ, en assises minces et hautes. Une belle façade de 8,35 m de long, agrémentée d'une porte témoigne de la renaissance du village. Trois arcs-boutants tendus au dessus de la rue s'appuient sur l'ancienne église et épaulent cette construction. Sur le plan de l'église, on peut apercevoir la tour écrêtée qui était la jumelle de celle que nous venons de décrire.

L'autre tour carrée, celle de Bousquet, date aussi du XIIème siècle. Elle appartenait à un autre château précédé d'un portail du XVIème, et d'un autre du XVIIème siècle.














Il vaut la peine de jeter un coup d'œil sur la cour qui donne sur l'impasse des Acacias : l'entrée a été
remaniée au XVIIème siècle. Sur un mur se détache une très belle fenêtre renaissance, tandis que de l'autre coté se laissent deviner les traces d'ouvertures plein cintre.













Le château de Turenne présente une façade à l'aspect austère, de facture stricte, et une géométrie rigoureuse.


Sur la place de la vieille église, on peut admirer Notre Dame de l'Assomption qui date du XVIIème siècle.. Victime des guerres de religions le monument a été détruit et reconstruit à plusieurs reprises.


































Dans la plaine agricole, se trouve également l'ancienne abbaye de Vignogoul sur la route conduisant à Saint-Georges-d'Orques. Ancien monastère féminin apparaissant dans les textes à partir du milieu du XIIe siècle



Nous partons en direction Murviel les Montpellier.  Un petit village au passé fort riche en trésors

archéologiques. Un musée municipal accueille les résultats de fouilles sur le passé néolithique de la
commune. De même le travail de fouille a révélé un passé remontant à l'age du fer et à l'époque gallo romaine que l'on peut admirer dans ce même musée mais aussi sur des parcours balisés autour du village. Le moyen age a laissé les son empreinte dans l'organisation du village et des ruines du « château des évêques » de Maguelone qui administraient le bourg à l'époque. Très joli village mais pas un café d'ouvert. Du coup, nous nous attardons bien moins que nécessaire pour le découvrir.








Nous partons en direction de Montarnaud. La route (D27) est fort agréable et serpente dans les collines de Garrigue. Puis, traverse l'étroite plaine de la Mosson pour rejoindre la D619. On prend à gauche jusqu’à un rond point . Le village apparaît sur la droite au bout de la D11E. Cependant la route est barrée. Il nous faut faire un long détour d'une dizaine de kilomètres pour retrouver le village. Au détour d'un bois il apparaît dominé par un beau château et adossé à un massif forestier.








Ce château, l’un des plus anciens de la région. Il date du XIeme siècle. Propriété privée des descendants des Turenne (famille qui possédait aussi le château de Pignan), il n’est pas ouvert au public. Et c'est bien dommage.

Particularité méditerranéenne, Montarnaud est doté d’un Campanile surmonté d’une horloge publique, qui témoigne d’une opposition entre église et bourgeoisie. Le clocher de l’église marque le temps au rythme religieux, le campanile au rythme de l’agriculture et du commerce.











Nous trouvons un café (enfin!). Mais il est plus l'heure de se préoccuper du déjeuner et le bar restaurant du village fera l'affaire. L'ambiance y est sympa et la cuisine, familiale, simple et fort correcte.











On notera, particulièrement, la poésie de certains brasseurs dans le choix du nom de leur marque de bière.


















Nous repartons tranquillement vers Puechabon où on peut admirer une belle chapelle romane de Saint Sylvestre des Brousses datant du XIIeme siècle.








Nous continuons, par la D32 vers Viols le Fort. La route se fait droite et tranquille sur un plateau de garrigue.




En arrivant au village, l'enceinte médiévale qui fut élevée au début du XVe siècle, lors des Guerres de Cent ans, pour abriter les habitants effrayés par les hordes de Routiers frappe l'esprit.. Haute et sombre elle ne doit pas   heurter le visiteur car, derrière, se dissimulent des maisons aux bases médiévales riches en détails d'architecture.

On pourra remarquer aussi la Porte du Fabregol, située sur la place du village , Elle est surmontée d'une tour d'une quinzaine de mètres de hauteur, avec une horloge incrustée dans la tour.

Nous reprenons la route de Saint Martin de Londres où nous nous sommes déjà arrêtés il y a quelques jours.







A la sortie nous nous arrêtons au pont de Masclac où un point de vue intéressant est annoncé. « Le Ravin des Arcs ». Apparemment il faut marcher un moment pour y accéder, mais nous ne sommes pas équipés pour. Cependant, de nombreux sites internet en parlent. Comme par exemple ici : http://www.lagrolleducaroux.fr/Ravin%20des%20Arcs.php .








 






Nous continuons sur la D986 quelques kilomètres jusqu'à l'embranchement de la D1 sur la gauche.

Nous nous engageons, mais sur les premières centaines de mètres un doute s'insinue en moi. Nous sommes manifestement sur une route qui mène à une carrière. Qu'en sera-t-il après ? La réponse arrive vite sous la forme d'une petite route étroite qui franchit un col puis la magie de la Vallée de l'Hérault opère. Superbe !! Nous descendons sur un parcours sinueux jusqu'au bord de la rivière.













Nous nous arrêtons pour apprécier une ferme puis continuons jusqu'au pont de Saint Etienne d'Issansac. Les photos vous permettrons de vous faire une opinion sur les lieux.








Un peu plus loin trône une chapelle.dédiée à ce même saint.


Nous passons le pont et prenons à droite et remontons la vallée de l'Hérault en direction de Brissac par la D4. Avant d'arriver au village, nous prenons à droite sur la D108. Jusqu'à atteindre la D986.




Là nous prenons à droite pour remonter jusqu'au col. Là nous prenons à gauche sur la D107E4. L'itinéraire est un peu emberlificoté mais les paysages rencontrés valent le coup !

Nous sommes sur le « Chemin des Verriers » qui traverse le causse d'Ortus C'est une route historique allant de Couloubrines à Sommières, qui permet de suivre l’itinéraire qu’effectuaient les gentilshommes verriers, de la moitié du 15ème siècle à 1789, avec comme étapes dans l’Hérault : Couloubrines, Claret, Vacquières.



Couloubrines






Nous passons à proximité de l'ancienne verrerie de Couloubrines qu'il est possible de visiter sur rendez vous avec l'office du tourisme local.
















Nous traversons le causse envahi de chênes blancs, puis descendons ar une route qui dégage un paysage spectaculaire jusqu'à Claret.

Dans ce village la Halle du verre propose une exposition permanente sur l’histoire du verre antique et médiéval, sur l’art verrier contemporain et les techniques de travail de cette matière. Pour plus de renseignements : http://www.cc-grandpicsaintloup.fr/-Halle-du-verre-.html





Claret photo ganegasne

Sauterrargues photo Christophe-Naigeon



En sortant du village, nous descendons, plein sud, par la D107 vers Sauteyrargues. On peut s'y arrêter pour voir l'église romane datant du XIIeme siècle. Puis nous nous dirigeons vers Assas.












Le village d'Assas s'organise autour du château, élevé au sommet d'une colline qui domine la plaine côtière. En effet la vue porte jusqu'à Castries au moins.

Le château d'Assas a été construit au XVIIIeme siècle sur les ruines d'une enceinte fortifiée du Xe ou XIe siècle, vestiges de l'ancien château féodal et dont il ne subsiste que deux tours aujourd'hui.
Le château est une demeure privée. Il ne se visite qu'exceptionnellement.








Nous nous rendons à Castries, pour trouver un bar d'ouvert et boire, enfin quelque chose de chaud. Le temps n'est pas spécialement beau et les températures ont tendance à descendre en cette fin de journée.
De là, nous rentrons tranquillement sur Carnon.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire